La France peut-elle se révolter ? OUI 58% (enquête Louis Harris)

samedi 5 mars 2011.
 

1) Cette envie de révolte est partagée par toutes les tranches d’âge : 62% pour les 18 à 24 ans et 54% pour les 50 ans et plus.

2) Qu’est-ce qui énerve ou révolte le plus les Français ?

- situation de l’emploi : 85%

- coût de la santé : 78%

- pouvoir d’achat : 77%

- inégalités sociales : 76%

- perspectives d’avenir pour leurs enfants : 75%

- affaires : 66%

- attaques contre les libertés : 59%

3) Confiance dans le potentiel des Français à se révolter pour gagner

Les plus jeunes sont moins confiants que leurs aînés dans le potentiel de révolte du peuple français : 53% des 35 à 49 ans lui font confiance, 50% des 50 ans et plus contre seulement 45 à 46% des 18 à 34 ans.

4) Les femmes plus révoltées par la situation sociale que les hommes

Elles se disent révoltées pour :

- 88% par la situation de l’emploi (contre 83% des hommes)

- 83% par le coût de la santé (contre 73% des hommes)

- 82% par le pouvoir d’achat (contre 73% des hommes)

- 82% par les inégalités sociales ((contre 71% des hommes)

- 80% par l’absence de perspectives d’avenir pour les enfants (contre 70% pour les hommes)

5) Les femmes plus confiantes dans le potentiel de révolte du peuple français

54% des femmes ont confiance dans la capacité de révolte du peuple français contre 44% des hommes.

6) Les ouvriers et employés sont les plus révoltés par la situation présente

66% souhaitent que les Français se révoltent contre 53% pour les catégories socioprofessionnelles considérées "supérieures" à la leur.

Ils apparaissent comme les plus révoltés par la situation de l’emploi, par le coût de la santé, par le pouvoir d’achat, par les inégalités sociales, par l’absence de perspectives d’avenir pour les enfants et même les plus révoltés par les atteintes aux libertés .

7) Conclusion de François Delapierre, délégué général du PG

" C’est dur de se révolter.Surtout avec les fins de mois difficiles, le chômage, voire la criminalisation du mouvement social.

" Et puis, il faut affronter le discours dominant qui stigmatise tous ceux qui sortent des clous.

" Rien de neuf : c’est un lourd appareil de chaînes matérielles et mentales qu’il faut briser pour se mettre en mouvement.

" Notre rôle est double. Mettre en pièces l’idéologie dominante et offrir aux Français une perspective organisée de radicalité concrète. Nous construisons un programme et une stratégie qui montrent que la révolution citoyenne est possible ici et maintenant.

Enquête réalisée par l’institut Louis Harris Interactive les 10 et 11 février 2011. Echantillon de 1247 individus.


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