Sans dialogue avec les syndicats et par un passage en force au parlement belge, le gouvernement Di Rupo impose une réforme du système de pensions et de l’assurance chômage à l’opposé du modèle social belge. C’est une véritable honte, particulièrement après 541 jours d’incertitude, qu’un gouvernement ayant à peine deux semaines d’existence, comme premier acte politique, plante un couteau dans le dos de son peuple.
Il est incroyable, au 21ème siècle, quand les technologies et le progrès technique pourraient faire que les gens travaillent moins et mieux, et quand les jeunes sont confrontés au chômage comme jamais, que Di Rupo et ses partenaires politiques osent proposer des mesures aussi socialement néfastes et économiquement stupides. Mais nous savons quels intérêts ils servent.
Tout le monde sait en effet, après différentes expériences, comme en France par exemple, que ce genre de politique ne permettra jamais réduire les dettes publiques ou les déficits. Mais cela va par contre attaquer le pouvoir d’achat des travailleurs, des retraités, des demandeurs d’emploi et le futur de la jeunesse. De ce fait, c’est l’économie entière du pays qui est menacée.Le Parti de la gauche européenne (PGE) soutient la grève générale appelée par le front commun des syndicats des services publics belges et souhaite un plein succès à cette mobilisation courageuse et déterminée. Ainsi, les travailleurs luttent pour la démocratie et la protection sociale quand les banquiers et les néolibéraux essayent de les détruire.
Pour lutter contre la crise, l’austérité n’est pas la solution. La vérité est que l’Europe va vers le chaos si des mesures pour instituer un contrôle démocratique des banques, de nouvelles missions pour la BCE et de grands plans d’investissements publics pour le développement social et la transition écologique ne sont pas prises. Ce sont les propositions que le PGE continuera à porter partout en Europe
PARTI DE LA GAUCHE EUROPÉENNE
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