Le Front de gauche ne se laissera ni intimider ni diviser par les manoeuvres du PS

vendredi 5 avril 2013.
 

Le Front de gauche tient à s’élever avec indignation contre les accusations d’antisémitisme ayant visé Jean-Luc Mélenchon, ces derniers jours. Toutes ses composantes s’estiment gravement agressées par ces calomnies.

Si le droit à la critique est une dimension indispensable du débat démocratique, il ne saurait en effet se confondre avec l’usage de qualifications volontairement infâmantes et diffamatoires.

Ces attaques sont inqualifiables, lorsqu’elles viennent de personnalités de gauche sachant pertinemment que les organisations du Front de gauche sont de toutes les batailles contre le racisme, l’antisémitisme, la xénophobie. Elles sont dangereuses, puisqu’elles participent d’une banalisation de l’antisémitisme, au moment où toute l’Europe se trouve précisément confrontée à la montée en puissance des idéologies de haine et d’exclusion. Elles sont scandaleuses, en ce qu’elles visent, en tentant de discréditer un mouvement ayant regroupé quatre millions de suffrages au premier tour de l’élection présidentielle, à rendre impossible tout débat au sein de la gauche sur la politique d’austérité conduite par le gouvernement.

Le Front de gauche le réaffirme avec force : il ne se laissera ni intimider, ni diviser par de telles manœuvres. Il ne se laissera pas détourner de son objectif : proposer au pays une politique de gauche alternative à celle du gouvernement, à même de rassembler largement contre l’austérité qui dévaste aujourd’hui la France et toute l’Union européenne.

Il va ainsi, dans les prochains jours, intensifier la campagne nationale qu’il a lancée, au mois de janvier, à Metz. Il mobilisera toutes ses forces aux côtés des salariés et de leurs organisations syndicales qui appellent la majorité des députés et des sénateurs à ne pas transcrire dans la loi l’accord qui précarise gravement le travail, tel qu’il a été imposé par le Medef. Il sera aux côtés des travailleurs qui se battent partout en France contre les plans de licenciements, les fermetures d’entreprises et les délocalisations. Il agira, en toute circonstance, en défense des salaires et des pensions, de l’emploi, des retraites, des services publics, des droits des citoyens, d’un mode de développement respectueux des équilibres écologiques. Il s’emploiera à développer un vaste mouvement de solidarité avec les peuples qui, tel celui de Chypre, font les frais des politiques au service de la finance, conduites sous l’égide de la « Troïka ».

Le 27 mars 2013


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