16 juin : Succès des Assises pour une alternative politique, pour changer de cap en France et en Europe !

vendredi 21 juin 2013.
 

7) Assises du 16 juin 2013 : Un succès encourageant

Nombre de formations et de responsables politiques, syndicaux, associatifs, d’économistes ont répondu à l’invitation du Front de Gauche ce week-end : Europe Écologie-les Verts (EELV), une partie de l’aile gauche du PS, le NPA, les différentes composantes du Front de gauche… la diversité des forces politiques est assez rare pour être soulignée. Elle pourrait, espère le Front de gauche, constituer la base d’une autre majorité à gauche, capable d’imposer un autre cap.

Et pour cause, ce débat s’inscrit dans une actualité brûlante. Dès vendredi, le rapport Moreau, proposant des pistes de réformes du système de retraites, doit être remis au gouvernement. Certaines ont déjà filtré – allongement de la durée de cotisation, alignement des régimes publics sur le privé, etc. – et, dès à présent, les syndicats qui s’étaient déjà opposés à la loi transposant l’accord national interprofessionnel (ANI) de flexibilisation de l’emploi et qui, pour certains, seront présents dimanche, sont vent debout. L’inquiétude monte d’autant plus à gauche que cette réforme prend place dans un ordre du jour recommandé par Bruxelles qui, contre deux années supplémentaires pour réduire à 3 % du PIB le déficit public français, exige des «  réformes structurelles  ». Et que la droite et l’extrême droite pourraient tirer parti d’un contexte social dégradé.

Au PS aussi, des voix contre l’austérité

Un cap européen qui, lui non plus, ne laisse pas indifférent à gauche. À l’heure du marché transatlantique et à quelques jours du prochain sommet européen des 27 et 28 juin, la préparation de la convention du Parti socialiste sur l’Europe, qui se tient le même jour que les assises citoyennes, le démontre. Si un document de synthèse a finalement été négocié (voir page 6), l’aile gauche du PS comme les ex-strauss-kahniens de la Gauche populaire ont, cette semaine, donné de la voix contre l’austérité.

Ces résistances ne datent pas d’aujourd’hui. Tant du côté du Front de gauche, avec la manifestation en septembre 2012 contre le traité budgétaire européen, l’opposition au pacte de compétitivité, à l’ANI, la marche du 5 mai contre l’austérité et pour une VIe République. Et jusqu’au sein de la majorité gouvernementale, avec, entre autres, l’opposition plus ou moins franche de certains ministres aux coupes claires, lorsque le premier ministre annonçait, en mars, 5 milliards d’économies supplémentaires. «  On est au maximum de ce qu’on peut faire en matière d’économies  », estimait Delphine Batho, tandis que Cécile Duflot rétorquait  : «  La réponse à la situation financière de la France ne peut se réduire uniquement à tailler dans les dépenses.  »

Si des convergences semblent se dessiner sur le fond, la stratégie suivie jusqu’ici par les différentes forces en présence aux assises diffère. «  Pour pouvoir changer de cap, il faut être aux commandes  !  » a encore affirmé, mercredi, à l’AFP, le secrétaire national d’EELV, Pascal Durand. Tandis que, pour le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, sur France Inter dimanche dernier  : «  Si nous donnons de nouveau le sentiment que nous sommes en train de (nous) accorder avec les socialistes, (…) nous serons balayés comme eux.  » En tout état de cause, le respect des positions de chacun, comme des différentes appartenances (politique, syndicale, associative), est au cœur de la démarche, assurent les organisateurs. L’objectif affiché de ce rendez-vous est dès lors de rassembler et de mobiliser autour d’alternatives à l’austérité construites en commun. «  Le 16 juin peut marquer le début d’une remise en mouvement collective, convergente, des forces sociales et politiques qui veulent tourner la page de l’austérité et construire une sortie de crise par la gauche  », estime le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, qui y voit «  une étape  » dans un «  processus de longue haleine, fait de rendez-vous politiques et de mobilisations sociales  ».

6) Déclaration du Front de Gauche avant les Assises du 16 juin

Une autre politique à gauche, pour la France et l’Europe

Notre pays s’enfonce dans une crise, qui affecte tous les domaines : économique, social, écologique, politique et institutionnel, comme les affaires Cahuzac ou Tapie/Lagarde le révèlent au grand jour.

Le choix de l’austérité, le dogme de réduction de la dépense publique appauvrit les peuples de France et d Europe, il casse les solidarités, accroît le chômage et la précarité. L’absence de grande réforme démocratique paralyse le débat social.

Ces orientations conduisent à l échec. Un an après son élection, le divorce est profond entre François Hollande et la majorité des français qui l’ont élu, et ne se retrouvent pas dans les choix économique du gouvernement, sans rupture avec les logiques dominantes de la finance.

Si la loi concernant le mariage pour tous a été votée, et nous nous en félicitons, elle n’efface pas le « choc de compétitivité », l’adoption de l’ANI et l’abandon de la question sociale ; elle ne justifie aucunement la remise en cause, ou l’abandon d’autres projets comme la loi d’amnistie des syndicalistes, le droit de vote des résidents étrangers aux élections locales, le renforcement du mode d’élection à la proportionnelle, les droits nouveaux donnés aux salariés pour la reprise de leur entreprise... La suite menace d’être pire encore à l’image de la réforme des retraites qui verrait pour la première fois un gouvernement « de gauche » faire reculer l’âge de la retraite.

Une autre politique de gauche alternative à la domination financière et à l’austérité est donc plus que jamais indispensable.

Voilà pour quoi, après la manifestation du 5 mai, le Front de gauche a lancé l’idée des Assises du 16 juin pour un changement de cap en France et en Europe. Car, sauf à changer profondément de politique pour répondre à l aspiration qui s’est exprimée pendant la campagne présidentielle d’une véritable société d’égalité, le risque est d’ouvrir la voie à une droite revancharde affublée d’une extrême droite menaçante.

Pour l’éviter il faut un sursaut à gauche. Pour le Front de gauche cela passe parle rassemblement de celles et de ceux qui veulent le changement pour construire une majorité alternative autour de propositions permettant de sortir de la crise en rompant avec l’austérité et les logiques libérales.

Nous savons que les énergies existent dans le pays pour engager une véritable politique de transformation sociale et écologique. Nous souhaitons engager un processus qui favorise l’implication citoyenne et celle du mouvement social.

Notre objectif est ambitieux : refonder une autre politique majoritaire à gauche pour notre pays, alternative aux orientations austéritaires du gouvernement et, par delà, aux mêmes choix qui dominent l’Union Européenne. Voilà ce que le Front de gauche portera dans ces assises. Nous sommes heureux du succès annoncé de cette initiative de par le nombre et la qualité des organisations politiques, des associations, des syndicats et des personnalités de gauche qui s’y sont associés dans le respect de leurs engagements.

Dimanche nous sommes certains que nous allons faire un premier pas en avançant ensemble des propositions sociales, écologiques et démocratiques à même d’engager une changement de cap et de satisfaire aux besoins vitaux de sa population.
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5) Tables rondes de la matinée et de l’après-midi

Halle Marcel Dufriche - Palais des congrès Paris Est Montreuil 128 Rue de Paris 93100 Montreuil Métro Robespierre (9)

Matinée de 9h30 à 12h30 - Tables rondes

Quelles ruptures démocratiques, quelle République ? - Jean Pierre Dubois (militant droits de l’homme), Raquel Garrido (PG/FdG), Lucien Jallamion (République et socialisme/FdG), Yvan Lemaitre (NPA), Myriam Martin (GA/FdG), Laurent Mirmont (Gauche Avenir), Edwy Plenel (journaliste)

Comment s’émanciper des marchés financiers ? - Frédéric Boccara (PCF/FdG), Thomas Coutrot (ATTAC), Denis Durand (syndicaliste CGT), Guillaume Etievent (PG/FdG), Jérôme Gleize (EELV), Bernard Tepper (Convergence des services publics)

Retraites : vivre plus longtemps, faut-il travailler plus longtemps ? - Jean Claude Chailley (Résistance Sociale), Karima Delli (EELV), Sandra Demarcq (NPA), Jean Luc Gibelin PCF/FdG), Denis Renard (Syndicaliste CGT), Christiane Marty ( Copernic), Stéphane Tassel (FSU), Denis Turbet Delof (Solidaires)

Quels nouveaux droits pour une véritable égalité ? - Eliane Assassi (PCF/FdG), Marine Bouvet (GU/FdG), Florent Guegen (Responsable Associatif), Alain Korenblitt (Amnisty International France), Elise Lowy (EELV), Patricia Téjas (syndicaliste CGT), Samuel Thomas (La maison des potes)

Emploi, travail, chômage, précarité : quelle ambition de changement ? - Michel Husson (Copernic), Pascal Joly (syndicaliste CGT), Catherine Lebrun (Solidaires), Pierre Edouard Magnan (MNCP), Jean Claude Mamet (Convergence et Alternative/ FdG), délégation des salariés d’entreprises et de secteurs en lutte sur les questions d’emploi Virgin, Sanofi, Arcelor, Thalès, Fralib, Air France…

Transition écologique - industrie : même combat ? - Mathieu Agostini (PG/FdG), Didier Aubé (Solidaires), Jean-Claude Coqueret (les Alternatifs/FdG), Caroline Gaudard (CCFD), Alain Obadia (PCF/FdG), Jean Philippe Milésy (Rencontres sociales), Lucile Schmid (Gauche Avenir)

Réchauffement climatique : du local au global quelle alternative ? - Maxime Combes (ATTAC), Damien Joliton (GA/ FdG), Roland Mérieux (Les alternatifs/ FdG), Christian Grisollet (collectif Notre-Dame-des-Landes)

Marché transatlantique - Eric Coquerel (PG/FdG), Anna Ferreira (Gauche Avenir), Yannick Jadot (EELV), Claude Michel (GU/ FdG), Jacques Nikonoff (M’Pep), Aurélie Trouvé (ATTAC), Marie Christine Vergiat (FdG)

Après-midi de 13h30 à 16h30 -Séance plénière -

Quelle politique alternative à l’austérité pour la France et l’Europe ? Comment on change de cap ?

Premier moment (13h30 - 15h00) -Noël Daucé (FSU), Christophe Delecourt (Syndicaliste CGT), Pierre Khalfa (Copernic), Christian Picquet (GU/FdG), Stéphanie Treillet (Convergence et Alternative/FdG), Christine Poupin (NPA) Modérateur Denis Sieffert

Deuxième moment (15h00 - 16h30) - Clémentine Autain ( FASE/FdG), Geneviève Azam (ATTAC), Annick Coupé (Solidaire), Pascal Durand (EELV), Pierre Laurent ( PCF/FdG), Marie Noëlle Lienemann (Gauche Avenir), Jean Luc Mélenchon (PG/FdG) Modérateur Maurice Ulrich

4) Assises pour changer de cap : Rupture solidaire contre Europe austéritaire

Eric Coquerel, Secrétaire national du Parti de Gauche, membre de la coordination du Front de gauche

En soumettant à Angela Merkel la proposition d’un gouvernement économique de la zone euro et plus largement une union politique, François Hollande commet une faute historique. Ce processus d’intégration aura pour principal résultat de contraindre plus efficacement les peuples d’Europe à l’austérité car plus «  présentable  » qu’une commission de bureaucrates non élue. Le président de la République présente évidemment les choses autrement  : aller vers une harmonisation sociale par le haut. Du Delors des années quatre-vingt à la promotion des traités de Maastricht et du TCE, cette tartufferie sociale-démocrate est bien connue. Elle consiste à avancer à marche forcée sur l’intégration européenne, quitte à sacrifier des pans de notre modèle social, en promettant d’établir ensuite un rapport de forces à même d’en changer le contenu. Résultat  : c’est la social-démocratie qui a changé, gangrenée par le poison libéral.

François Hollande vient de le confirmer en se donnant Schröder pour référence. Soit celui-là même qui a préparé le terrain à Mme Merkel par une politique agressive de l’offre consistant à baisser les revenus du travail. François Hollande veut imiter cette politique de compétitivité  : c’est stupide et irréaliste. Le modèle allemand est basé sur un canevas qui, s’il était reproduit dans les autres pays européens, les entraînerait tous dans une récession toujours plus dramatique. Il s’appuie sur un excédent de balance commerciale sans équivalent en Europe. Or l’Allemagne exporte davantage parce que sa politique de déflation sociale lui permet de produire à des coûts de revient inférieurs. Son haut niveau d’exportation contrebalance ainsi la réduction de la demande sur le marché intérieur provoquée par cette politique de l’offre. Si chaque pays l’imitait, ces effets s’annuleraient. Il y aurait bien un autre moyen pour limiter ces exportations allemandes  : dévaluer mais la monnaie unique l’empêche. L’euro fort joue là pleinement son rôle en garantissant les revenus par capitalisation des rentiers allemands d’une part et en plaçant la plupart des autres pays européens dans une situation intenable.

Voilà pourquoi François Hollande nous vend un miroir aux alouettes. Même s’il est touché par la crise, le patronat allemand et ses zélés représentants, CDU ou SPD, ne changeront pas de politique  : ils n’ont aucun intérêt à une harmonisation sociale et fiscale et se satisfont pleinement d’une BCE indépendante gardienne du temple monétariste. Il faut refuser cette nouvelle dérive fédéralo-libérale et compter sur le rapport de forces pour modifier les règles. Affirmer l’objectif d’une Europe sociale, démocratique et écologique est certes louable mais l’heure n’est plus à des déclarations de principe que les peuples, confrontés à la réalité, prennent au mieux pour des illusions.

Pour repartir sur un bon pied, celui de la coopération entre les peuples, affirmons que la construction européenne n’est pas une fin en soi mais un moyen permettant plus de progrès humain. Il ne faut pas craindre une crise, de toute manière déjà là, et des ruptures pour tenter de la faire bifurquer. Plaçons-nous dans la situation d’un gouvernement de Front de gauche. Il faudrait se donner des objectifs concrets de négociation avec les autres pays  : une BCE européenne dépendante des pouvoirs politiques, prêtant aux États et tournée vers une relance de l’activité écologiquement soutenable  ; le principe de non-régression sociale qui garantira aux Européens que le droit national supplantera les directives européennes tant qu’il leur sera plus avantageux  ; l’arrêt de l’ouverture obligatoire des marchés à la concurrence, à commencer par l’énergie et le transport  ; un protectionnisme solidaire sur des critères sociaux et écologiques.

Quel poids mettrons-nous dans la balance pour imposer ces vues  ? Tout d’abord une certitude  : l’UE ne se fera pas sans la France, deuxième puissance économique et bientôt le pays le plus peuplé. Ensuite le pari sur l’intelligence des peuples  : qui peut douter que nous ne trouverions pas des alliés, à commencer par les pays du Sud, atteints de plein fouet par l’austérité. Mais on ne peut exclure que ce rapport de forces ne fasse pas bouger Mme Merkel. Alors  ? La France désobéira et appliquera à son échelle ce qu’il ne sera pas encore possible au niveau européen. À commencer par rendre à la Banque de France ses capacités d’émission de flux monétaire pour nous redonner des marges de manœuvre. Cette rupture solidaire mise sur la contagion vis-à-vis des autres États européens. À ce stade, nous privilégions cette solution à la sortie de la monnaie unique. Cela ne nous empêche pas d’échanger les arguments avec ceux qui, à gauche, prônent une monnaie commune, ou même, tel Oskar Lafontaine, défendent le retour au système monétaire européen. Rien n’est tabou  : l’euro Merkel ne résistera pas à ses contradictions et nous ne lui sacrifierons en aucun cas la souveraineté populaire. L’euro des peuples est d’une certaine manière sa dernière chance. Voilà pourquoi la désobéissance aux traités européens doit être au cœur de notre programme et constitue le seul levier d’une convergence par le haut en Europe.

Par Éric Coquerel, secrétaire national du Parti de gauche, membre de la coordination nationale du Front de gauche.

http://www.lepartidegauche.fr/vudai...

3) Front de gauche : les assises citoyennes du 16 juin se précisent

Les formations politiques, syndicales, associatives, qui ont répondu à l’appel du Front de gauche pour des assises de l’alternative à l’austérité, ont fixé le programme.

Alors que la Commission européenne vient d’inviter le gouvernement à durcir encore son programme d’austérité et de cadeaux aux marchés, l’heure des convergences pour une alternative à gauche approche avec les assises citoyennes, qui auront lieu à la halle Dufriche de Montreuil-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), le 16 juin prochain, et dont le programme a été établi en fin de semaine dernière.

D’abord proposée par le PCF à ses partenaires du Front de gauche, l’idée a vite dépassé ces frontières. Désormais, ce sont plusieurs dizaines «  d’organisations politiques de gauche, syndicales, associatives, de personnalités  » qui débattront à cette occasion «  pour créer les convergences nécessaires à un changement de cap en France et en Europe  ». «  Au sein des partis mais aussi dans les domaines des luttes sociales, des droits de l’homme, de l’antiracisme, etc., grandit une vraie envie de débattre, souligne Marie-Pierre Vieu (PCF). Il faut donc créer les conditions pour que tout le monde s’y trouve bien.  »

«  Il s’agit d’ouvrir un espace pour travailler les convergences pour une autre politique, non pour les calendes grecques, mais pour aujourd’hui  », souhaitait, mi-mai, Marie-Noëlle Lienemann (aile gauche du PS). Le programme devrait répondre à cette préoccupation. La matinée sera, en effet, consacrée à huit tables rondes sur la démocratie  ; la lutte contre la finance  ; les droits nouveaux nécessaires à une véritable égalité  ; l’emploi  ; le marché transatlantique  ; les transitions écologique et industrielle  ; le réchauffement climatique  ; les retraites. «  La question des retraites va traverser l’ensemble de nos initiatives  », prévenait, à la veille du dernier week-end de mobilisation du Front de gauche, Éric Coquerel (Parti de gauche), en référence à la réforme que prépare le gouvernement, vraisemblablement pour allonger la durée de cotisation. L’une des tables rondes se penchera ainsi sur la question  : «  Vivre plus longtemps, faut-il travailler plus longtemps  ?  » Ensuite, deux réunions plénières auront lieu. L’une sera consacrée à la définition d’une «  politique alternative à l’austérité pour la France et l’Europe  ». L’autre, pour conclure, portera sur le nœud du problème  : «  Comment change-t-on de cap  ?  »

«  Les assises sont le début d’un processus ouvert d’échanges pour un nouveau contrat politique  », préviennent les organisateurs, qui y invitent «  tous ceux, organisations ou citoyens, qui souhaitent s’y joindre  », y compris en envoyant une contribution via Internet.

Julia Hamlaoui, L’Humanité

2) Juin 2013 : Marches et assises pour préfigurer l’arc de forces politiques qui serait prêt à s’investir dans une « autre politique » (Jean-Luc Mélenchon)

1) Alternative à gauche, construction partagée

Cette semaine, une première réunion s’est tenue à l’initiative du Front de Gauche. Vingt huit organisations politiques, associatives et syndicales participent déjà au processus : les partis du Front de Gauche, Europe Ecologie Les Verts, NPA, Gauche Avenir (Lienemann, Quilès...), ATTAC, Copernic, AC, GFEN, SOS Racisme, Résistance sociale, Front uni de l’immigration, APEIS..., les syndicats Solidaires, FSU, des syndicalistes CGT...

Première réunion prometteuse. Lundi soir, à l’invitation du Front de gauche, se tenait un rencontre autour des assises pour une alternative politique à gauche, qui doit se tenir le 16 juin prochain à Paris.

Vingt-huit organisations politiques, syndicales, associatives étaient présentes. Ce qui témoigne, comme les premiers échanges le confirment, que la co-construction de ces assises pourrait en faire le lieu de rencontre et de convergence de ceux qui refusent l’austérité et veulent construire une alternative de changement, qu’ils viennent du mouvement social ou politique.

Pour Marie Pierre-Vieu (PCF), «  dans le respect du cheminement de chacun, le constat est commun sur l’appréciation de cette première année de présidence de François Hollande et la nécessité d’une autre politique à gauche  ».

De son côté, Éric Coquerel, représentant le Parti de gauche, souligne que «  la réussite de la marche citoyenne du 5 mai facilite les rassemblements de ce côté-là de la gauche  ». Et d’ajouter «  dans cette période difficile, les assises peuvent envoyer des signes positifs à gauche  ».

Venue pour Gauche Avenir, Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice PS, souligne qu’«  il s’agit d’ouvrir un espace pour travailler les convergences pour une autre politique, non pour les calendes grecques, mais pour aujourd’hui, et qui doit s’incarner dans un travail législatif et gouvernemental  ».

Pour sa part, Aurélie Trouvé, d’Attac, évoque son «  intérêt  » par «  l’originalité de la démarche  »  : «  qu’organisations politiques et sociales soient sur le même plan  ». Et de préciser  : «  Il faut vraiment que cette initiative soit à égalité l’affaire de tous.  »

Les différents participants se sont donné rendez-vous le mardi 22 mai pour finaliser un appel commun, arrêter la liste des signataires (organisations, personnalités…) et déterminer les thèmes des différentes tables rondes…

Tous concernés par les Assises Parmi les organisations présentes à cette réunion, toutes les forces du Front de gauche, dont le PCF, le Parti de gauche, la Gauche unitaire, mais aussi la Jeunesse communiste, Europe Écologie-les Verts, le NPA ou Gauche Avenir. Sans oublier la Fondation Copernic, Attac, AC  !, l’Apeis, Résistance sociale, SOS Racisme, Front uni de l’immigration et des quartiers, ou des syndicats (Solidaires, FSU, GFEN et des militants de la CGT)…

Max Staat


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