Le mouvement Sixième République

samedi 19 décembre 2015.
 

53) Elections régionales de décembre 2015 : non au poison de la Ve République !

Rarement des élections n’ont été aussi symptomatiques d’un régime en perdition. Et cette fois-ci, ce fut sous le régime si contestable de l’état d’urgence ! Le peuple français est ainsi appelé à voter pour des collectivités redécoupées à la va-vite et aux compétences encore floues. Et il a répondu présent. Doublement. Par le refus de cette mascarade en s’abstenant massivement au premier tour. Et en se remobilisant en partie pour empêcher l’extrême droite de diriger des exécutifs locaux. Face à cela, la classe politique est à la dérive... (cliquer sur le titre 53 pour continuer la lecture)

52) Première assemblée représentative du M6R : compte rendu et résultat des votes

L’assemblée représentative qui s’est réunie le 06 juin à Paris est le résultat de mois d’efforts et de préparation, entre la désignation de ses membres, la préparation du contenu de la réunion, ainsi que toute la logistique nécessaire pour la réunion effective d’une centaine de personnes en un lieu donné pendant une journée. Sa tenue est un grand succès !

La réunion a eu lieu dans la salle de conférence du le Palais de la Découverte, dans le 8ème arrondissement à Paris. C’est un lieu magnifique, impressionnant, entre le grand Palais et les Champs Élysées, proche du pont Alexandre III et des Invalides. Le bâtiment lui-même a été, comme l’indique son fronton, consacré par la République aux sciences et aux arts. Quel meilleur endroit pour préparer l’avenir de la République elle-même ?

Les participants sont arrivés à partir de 9h30, les travaux ont commencé à 10h. Plus de 100 représentants sur toute la journée ont participé aux travaux. 71% des membres élus se sont inscrits, 40% des tirés au sort et 20% des membres désignés. Vous pouvez retrouver l’enregistrement audio de l’ensemble de la réunion si vous souhaitez connaître le détail des discussions.

Chacun a reçu un badge qui lui permettait d’accéder à la salle, ainsi qu’aux expositions du palais, et une pochette comprenant un bilan du M6R depuis sa création, un carton de vote, l’ordre du jour, un récapitulatif des propositions faites sur Nous le Peuple à partir desquelles l’ordre du jour a été établi et voté, et qui a servi de base aux discussions, le texte « Pour la 6ème République » comprenant les amendements que les membres ont reproposé suite à la première synthèse, ainsi qu’une traduction de la charte éthique de « Barcelone en commun », pour réflexion libre. Pour que chacun puisse avoir accès à ces documents, vous les trouverez joints au bas de cet article.

Cette salle contenait environ 150 sièges et une tribune, ce qui a imposé la forme de la réunion plénière pour toute la journée. Ce n’est sans doute pas le mode d’organisation optimal et, comme certains l’ont fait remarquer, des ateliers de discussions en plus petits groupes auraient été un mode de fonctionnement à tester, plus propice à la prise de parole de chacun.e. La tribune était composée à parité de quatre volontaires parmi l’assemblée pour organiser les débats : une personne faisant un point introductif de l’atelier, une personne chargée d’inscrire les citoyens qui voulaient parler, une autre qui veillait à l’équité de temps de parole (3 minutes), et une autre chargée de prendre des notes et de faire la synthèse des propositions soumises aux votes de l’assemblée.

Après un propos d’introduction présentant les travaux faits depuis la création du M6R jusqu’à l’assemblée et la présentation des travaux de la journée, Jean-Luc Mélenchon, initiateur de ce mouvement, a brièvement pris la parole pour indiquer que son rôle d’initiative cessait avec la tenue de l’assemblée, qu’il reprenait la place de signataire parmi les plus de 86 000 autres, et que l’assemblée avait donc charge entière de décider de l’auto-organisation du mouvement.

Quatre ateliers étaient ensuite prévus : auto-organisation le matin, examen du texte « Pour la 6ème République », actions extérieures et rôles de la présente et prochaine assemblée représentative l’après-midi. Comme c’est souvent le cas, les temps prévus pour chacun des quatre ateliers (1h30 chacun) ont fini par déborder, ce qui a restreint le temps de discussion pour le dernier atelier. Vous trouverez en fin d’article les liens vers le relevé de décision de l’assemblée et le résultat des votes.

Pendant la pause de midi, les participants ont pu se restaurer grâce à des sandwiches préparés par les bénévoles du M6R, profiter (un peu) du soleil et discuter durant le repas devant le Palais de la Découverte, faire connaissance, échanger des contacts ou découvrir rapidement les expositions scientifiques qu’il propose.

Comme l’enregistrement peut en témoigner (nous avons rencontré quelques difficultés avec la connexion internet du Palais de la Découverte au début), les débats ont été riches et constructifs et les participant.e.s soucieux/ses de respecter les temps de parole de chacun et la diversité des points de vue.

Quelques réserves demeurent, et ont été exprimées lors des ateliers, comme l’organisation en plénière, imposée par la salle, mais qui ne permet pas à tous de participer, la durée de l’assemblée (une journée seulement pour éviter les frais d’hébergement, ce qui donne un ordre du jour trop chargé). Au niveau de la prise de parole, les hommes ont davantage participé que les femmes alors que l’assemblée était paritaire. Le mode d’inscription des tours de parole doit aussi être amélioré : les personnes en tribune ont inscrit les personnes voulant parler par ordre d’inscription, cependant certains ont pris la parole à chaque atelier, alors que d’autres n’ont pas pris la parole du tout. Il faudrait peut-être à l’avenir prioriser les prises de parole de ceux qui n’ont pas déjà parlé. De la même façon, il y a eu quelques prises de parole intempestives lors des votes, ce qui tend à rompre l’égalité de temps de parole des participants.

Le relevé de décision de chaque atelier ainsi que la synthèse des votes sont publiés dans les liens ci-dessous. Les votes se faisant à main levée et nécessitant des personnes pour compter, les résultats n’ont pas pu être donnés en direct. Mais comme les échanges étaient constructifs et riches en amont, il n’y a eu que peu de votes serrés. L’assemblée considérant ses travaux uniquement comme une préparation aux décisions des signataires, elle a choisi de remettre les décisions aux votes de l’ensemble des signataires, seuls légitimes à prendre position pour le mouvement dans son ensemble. Ainsi, tout sera soumis aux votes des signataires dans les prochaines semaines !

La réunion s’est achevée à 18h, heure de la fermeture du Palais de la Découverte. Les personnes qui ont pu rester un petit peu se sont réunies pour une photo souvenir de cette belle journée, riche et constructive.

Relevé de décisions et résultats des votes :

- Atelier 1 : Auto-organisation
- Atelier 2 : Pour la 6e République – PV des amendements et votes
- Atelier 2 : Pour la 6e République – Texte final soumis au vote
- Atelier 3 : Actions à mener
- Atelier 4 : Assemblée représentative

Source : https://www.m6r.fr/2015/06/premiere...

51) Le Mouvement pour la 6ème république se dote d’une Assemblée représentative

50) On vote sur la plateforme du Mouvement pour la 6e République (M6R)

49) Un succès imprévisible : le processus de convocation de l’assemblée représentative du M6R ! (Jean-Luc Mélenchon)

48) Mouvement pour la 6ème république : l’aventure continue !

Pour accéder à cet article, cliquer sur le titre 48 ci-dessus.

47) Une nouvelle étape

À Athènes dans les urnes et à Madrid dans la rue, le peuple a fait entendre sa voix en janvier. En France, le peuple sort en masse pour défendre les principes républicains mais refuse les jeux politiciens qui vident les élections de tout enjeu et perspective. Le peuple continue d’être en mal de représentation.

Après cinq mois d’existence, le mouvement pour la 6e République va désigner son assemblée représentative. Défendue dès le début par Jean-Luc Mélenchon, l’auto-organisation des 80 000 soutiens agrégés par le M6R va ainsi faire un grand pas en avant.

Depuis l’impulsion initiale des 50 artistes, universitaires et militants associatifs, le mouvement a pris son envol citoyen. Plus de 930 déclarations et appels collectifs ont été publiés sur le site m6r.fr en deux mois. Ces contributions démontrent que les objectifs des signataires sont clairs. Les thèmes les plus défendus sont la souveraineté populaire, l’écologie, le partage des richesses et le « qu’ils s’en aillent tous ! » parti d’Amérique latine, du Maghreb et qui gagne l’Europe. Avec 280 000 visites et 1,5 millions de pages vues, le site m6r.fr est le lieu de ceux qui veulent renverser les ordres institutionnels, juridiques, politiques et les règles de la propriété. L’agora numérique Nous Le Peuple a été lancée le 10 décembre : ce réseau citoyen inédit est construit et développé par les informaticiens et citoyens du M6R. C’est plus de 9 000 profils qui échangent via 31 000 votes et 8 000 articles, sur les traités européens illégitimes, les libertés numériques, l’oligarchie qui s’assoit sur l’intérêt général ou sur les améliorations du M6R.

La désignation de l’assemblée représentative du mouvement est une nouvelle étape d’implication civique. Elle sera diverse par sa composition géographique et par son mode de désignation. Tout le territoire de la République sera représenté. Les membres seront à moitié élus sur Nous le Peuple, un quart tirés au sort parmi l’ensemble des signataires et un quart désignés par les initiateurs du mouvement. Le processus débute le 20 février, jusqu’au 18 mars. L’Assemblée se réunira physiquement dès que les fonds nécessaires auront été levés par financement participatif. Rien n’est définitif et tout se construit ensemble, c’est le moment d’avancer ! Alors rendez-vous sur m6r.fr/nouslepeuple pour déposer vos candidatures, voter et participer aux débats.

Boris Bilia

46) Désignation d’une Assemblée représentative du M6R

45) 75353 signataires pour la 6ème république (45)

44) Appel pour une VIe République féministe !

27) M6r.fr, Nous le peuple : objectifs politiques et méthode militante

26) M6R.FR : lancement du réseau citoyen « Nous le Peuple »

25) Les 70000 signataires pour la 6ème république en expression directe sur le web

24) Une 6ème République pour des médias libres, pluralistes et et impartiaux

23) Une 6ème République pour mettre en œuvre une démocratie continue

22) Des militants communistes appellent à signer pour la 6e République

21) Le Mouvement pour la Sixième République mute (Jean-Luc Mélenchon)

20) Sixième République : l’intérêt général défini et contrôlé par les citoyens (Hervé Debonrivage)

19) Plusieurs dirigeants de Nouvelle Donne s’engagent dans le Mouvement 6e République

18) m6r.fr : déjà plus de 56 000 signatures (Jean-Luc Mélenchon)

17) Une 6ème République pour transformer la multitude en peuple (Hervé Debonrivage)

16) Avec la 6e République, reprenons vraiment le pouvoir !

15) 6e République : le mouvement s’amplifie ! (Jean-Luc Mélenchon)

14) Le Mouvement Sixième République avance (Jean-Luc Mélenchon)

13) Démocratie communale et combat pour la Constituante, par Robert Duguet

12) Mouvement 6ème république : donner envie de réinvestir la politique (Martine Billard)

11) Tirage au sort : roulette russe contre le front du peuple (Hervé Deborivage)

10) « Changer de République, changer de société » (Roger Martelli)

9) A propos du mouvement sixième République (Jean-Luc Mélenchon)

8) Personnalités du monde culturel pour la 6e République

7) Des nouvelles du lancement du Mouvement pour la 6e République (Jean-Luc Mélenchon)

6) 6e République : la souveraineté populaire jusqu’au bout (Jean-Luc Mélenchon)

5) Une VIème République pour un nouvel ordre social favorable aux travailleurs

4) Démocratie, 6ème république et socialisme (Jacques Serieys)

3) "Signez pour la 6e République" - J.-L. Mélenchon (vidéo)

2) Pour la VIe République ! c’est urgent !

Pendant que je suis à regarder en arrière pour y trouver des points d’appuis raisonnés, je viens au 5 mai 2013. Nous étions très nombreux dans la rue. L’affaire Cahuzac venait d’éclater. Elle nous avait soulevés d’indignation. Notre marche voulait montrer que d’autres institutions étaient nécessaires, qui rendraient impossibles l’impunité dont le ministre du Budget avait été le symbole. Nous faisions le lien entre la politique d’austérité que le gouvernement mettait en place en dépit de ses engagements, le régime de la monarchie présidentielle qui rendait possible ce coup de force, et le recrutement de ministres immoraux. Le thème avait rassemblé des partis et des organisations syndicales ainsi que des dizaines de personnalités.

C’était marcher pour le « coup de balai » et la nécessité de la 6ème République. Tout l’appareil médiatico-politique du PS s’était arcbouté en me ciblant. « Le Monde » publiait un numéro de son magazine spécialement infâme avec photomontages et une première page ou j’étais comparé à Hitler. « Libération » m’avait attribué une phrase purement inventée : « la purification éthique » publiée à la une. La pression psychologique était telle qu’on vit même de bons amis faire des mines et des pauses lancinantes à propos du « balai » devenu symbole du populisme, caractérisation sans contenu sinon une haine du peuple mal dissimulée.

Pour moi, c’était la quatrième manifestation de masse sur ce thème. Les trois précédentes avaient été appelées sur ce thème dans la campagne présidentielle, à la Bastille, place du capitole à Toulouse et au Prado à Marseille. Dans chacun des discours que j’y ai prononcés, j’ai développé un aspect de ce que l’idée pouvait contenir et ce qu’elle permettait de mettre à l’ordre du jour.

Pour moi, cette question est le cœur de la stratégie de « révolution citoyenne ». C’est-à-dire d’un changement profond de la règle du jeu social par la voie démocratique. Dans ce projet, le changement de République se fait en élisant une Assemblée constituante et en étendant le processus de prise du pouvoir en tous lieux où se joue la vie quotidienne des citoyens. La 6ème République est le premier point du programme présenté au meeting de Saint-Ouen à l’occasion de la fondation du Parti de gauche. Comme les évènements ont confirmé notre analyse d’alors ! A présent, le président de la République peut offrir sans contrepartie des milliards d’argent public au MEDEF, sans qu’il soit possible de l’en empêcher. Un Premier ministre est désigné après une déroute électorale sans précédent, dans la fraction la plus minoritaire de la majorité parlementaire. Aussitôt, celui-ci affiche sans vergogne une allégeance stupéfiante aux ultras du MEDEF et au président du patronat français. Il se fait acclamer par eux et renchérit aussitôt sur des mesures de la réaction la plus grossière comme le contrôle des chômeurs. Pendant ce temps, le pays agonise dans le chômage ; la pauvreté et la mal-vie s’étendent. L’inconscience à l’égard des défis écologiques et les impératifs de l’intérêt général humain sont stupéfiants de désinvolture. Et quoi encore ? La France est aussi engagée dans des guerres et des soutiens au plan international sans aucun débat public. Quoiqu’il arrive, quelle que soit la forme de la protestation du pays, qu’elle soit électorale, sociale, parlementaire, la monarchie présidentielle n’en a cure. Dès lors, le discrédit de toutes les institutions de la démocratie est si élevé que seule l’extrême droite peut y prospérer. Ses progrès sont un symptôme. La violence de la réaction du pays encore davantage : aux élections européennes, le peuple a laissé l’extrême droite se mobiliser sans réagir et en s’abstenant massivement. Mais c’est la cause qu’il faut traiter. Le pouvoir ne peut avoir recours au coup de force permanent qu’à la faveur d’institutions qui le lui permettent. Notre diagnostic commun était le bon le 5 Mai 2013 : c’est la forme du régime qui est en cause, c’est la constitution de la Cinquième République qui rend tout cela possible.

C’est cela qu’il faut changer de fond en comble. Parfois on m’objecte : tout ça est trop abstrait, il faut mobiliser les gens à partir de leurs problèmes concrets. On sous-entend par là les questions de salaires ou de services publics et ainsi de suite. Pour ma part, je ne crois pas que l’action politique ne devient « concrète » qu’avec des discours tournés vers des clientèles concernées. Ni qu’il soit de bon augure de sous-estimer la capacité de compréhension du grand nombre. Une immense majorité de gens comprend que la question posée est : qui décide dans la société et au nom de quoi. Cette question est révolutionnaire. Elle ne connait pas de frontière. Elle s’applique aussi bien à la société tout entière qu’à la vie dans l’entreprise. Pourquoi la citoyenneté s’y arrêterait-elle ? Ce raisonnement conduit à donner une place essentielle aux processus constituants dans les révolutions de notre temps. Car en définissant la Constitution, le peuple s’identifie à ses propres yeux. Il se constitue lui-même en quelque sorte. Par exemple en disant quels droits sont les siens, en organisant sa façon de prendre les décisions, en définissant l’ensemble des pouvoirs qui agissent pour faire fonctionner tout cela.

Le processus constituant est l’acte fondateur de la conquête de la souveraineté par le peuple. Ce n’est pas un à côté de la stratégie révolutionnaire de notre temps. C’est son vecteur politique. Dans cet approche, se battre pour la convocation d’une Assemblée constituante, c’est ce battre d’abord pour l’existence même du peuple comme acteur de l’Histoire. Le peuple est constituant ou il n’est rien, comme Marx disait du prolétariat qu’il était révolutionnaire ou bien qu’il ne serait rien. Tout cela souligne l’importance d’une reconstitution solennelle du peuple politique. Il s’agit donc bien de convoquer une Assemblée constituante. Sans sa convocation, sans les élections qui la forment, sans les auditions de toutes sortes qu’elle doit organiser, la Constitution n’est qu’un coup de force supplémentaire. On en a assez vu ! Car depuis la promulgation de la Constitution de 1958 en France, le texte a été changé vingt-deux fois sans consultation populaire. Et, bien sûr, sans aucune participation des citoyens à la rédaction du texte ou des changements prévus. Quant à nous, il ne s’agit pas simplement de changer la règle du jeu mais de prendre le pouvoir. La Constituante dont je parle n’est pas un arrangement technique pour peaufiner les rouages. C’est une révolution de l’ordre politique pour répondre aux questions concrètes que le système est incapable de régler. Dans mon esprit, ce projet doit nécessairement reposer sur une action de masse dont les principes d’organisation doivent correspondre au projet. Autrement dit : tout le monde doit pouvoir y participer et l’animation doit être collégiale et tournante.

Je crois en effet que les esprits y sont prêts. Dans tous les pays où l’on a fait appel à cette démarche, la réponse a été toujours très ample et au-delà des prévisions. Ce n’est pas une découverte pour moi. Je vais me permettre de me citer. Le 5 mai je m’étais exprimé avant le départ de la marche. Et voici comment je m’étais résumé : « Rien n’est plus puissant, dit Victor Hugo, qu’une idée dont l’heure est venue ! Rien ne sera plus puissant que ce mouvement pour la 6ème République que nous construisons ensemble et dont vous voyez qu’il s’élargit, qu’il n’appartient à personne sinon qu’à vous-mêmes. Ce mouvement va encore s’élargir et je vous appelle à le construire là où vous êtes !" Ma proposition devant le Parti de Gauche cet été est de reprendre l’ouvrage là où nous l’avions laissé avant la calamiteuse période des municipales.


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