L’odieux Schäuble doit demander pardon aux Français

mardi 21 avril 2015.
 

"La France serait contente que quelqu’un force le Parlement, mais c’est difficile, c’est la démocratie" ose déclarer Wolfgang Schäuble, numéro deux de madame Merkel, lors d’un débat consacré à la zone euro à Washington.

Les propos du ministre allemand Wolfgang Schäuble, numéro deux de madame Merkel, illustrent la nouvelle arrogance allemande à l’heure où elle domine l’Europe qu’elle met en coupe réglée.

L’odieux personnage, responsable de douze millions de pauvres en Allemagne, d’une économie minée par le vieillissement d’une population sans appétit d’avenir, le recul de l’espérance de vie et le délabrement général des équipements publics prétend donner des leçons à la France.

Encouragé par les pleurnicheries des ministres français qui se plaignent auprès de lui de leurs propres compatriotes, le bourreau de la Grèce et de l’Espagne voudrait étendre à la France ses remèdes mortels. Voilà à quel abaissement nous mène la faiblesse et le suivisme. L’Allemagne n’est en aucun cas un modèle. Et encore moins un maitre, même si François Hollande prétend que la France doit être le bon élève de l’Europe.

Je félicite Jean-Christophe Cambadélis d’avoir dénoncé « la francophobie » de ce petit Bismarck de bal masqué. Et j’attends de Daniel Cohn-Bendit, qui avait insulté mes précédentes dénonciations de la nouvelle arrogance allemande, qu’il prenne la défense de la France dont il a été député et dont il demande la carte d’identité.

Wolfgang Schäuble n’aime ni la France ni la démocratie mais il leur doit désormais des réparations. Il doit présenter des excuses au peuple français et reconnaitre que la démocratie ne doit pas être forcée.


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