« APRÉS » : L’Alternative pour un programme républicain, écologiste et socialiste

lundi 1er juin 2020.
 

- A ) Introduction : une petite vidéo de la chaîne Public Sénat

- B) Présentation de APRES par Wikipedia

- C) Des informations complémentaires

L’aile gauche du PS moribond prend son envol au-dessus des décombres pour reprendre vie en un nouveau parti au nom provisoire de Après. Nous examinons ici cette salutaire résurrection avec bienveillance et sans angélisme excessif .

« Après », un nouveau lutin s’animant sur le spectre de gauche du fantôme PS, comme GénérationS, Nouvelle Donne, Place publique, Par dem, rivalisant par leur défiance envers LFI ?

Ce ne semble pas être le cas : d’une part par l’ampleur de la scission ainsi occasionnée au sein du PS et d’autre part par leur attitude constructive à l’égard de LFI.

A) Introduction : une petite vidéo de la chaîne Public Sénat

https://www.publicsenat.fr/article/...

B) Présentation de APRES par Wikipedia

https://fr.wikipedia.org/wiki/Alter...

L’Alternative pour un programme républicain, écologiste et socialiste (APRÉS ou Aprés) est un parti politique français, proche de La France insoumise et du Mouvement républicain et citoyen, fondé en octobre 2018 par Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienemann après qu’ils ont quitté le Parti socialiste (PS).

Fondation

L’APRÉS revendique 6502 à un millier3 de membres (dont des anciens élus nationaux comme Gaëtan Gorce et Christophe Premat ou le chercheur Rémi Lefebvre), signataires d’un appel qui devrait aboutir à l’organisation d’un congrès fondateur au début de l’année 2019.

Publié le 19 octobre 2018, l’appel fondateur du mouvement s’oppose à ce que les signataires considèrent comme une dérive de la social-démocratie vers le libéralisme :

« Depuis 25 ans, la social-démocratie européenne a peu à peu cédé devant le libéralisme cessant de résister devant les multinationales et les intérêts privés des groupes financiers. Pendant quelques années, le socialisme français a semblé moins atteint par la dérive néolibérale initiée par Tony Blair. Las, le mandat de François Hollande a démontré qu’au pouvoir les dirigeants du PS avaient eux aussi abdiqué4. »

En rupture avec le Parti socialiste, les membres de l’APRÉS militent pour un « nouveau Front populaire »5 les unissant à La France insoumise en un cartel électoral faisant liste commune aux élections européennes de 2019. Emmanuel Maurel décrit ces élections comme une « première étape » dans l’alliance entre les deux organisations politiques6.

Trois semaines après l’appel, ses initiateurs assurent que plusieurs centaines de personnalités et militants politiques les ont rejoints dont un millier d’anciens membres du PS3.

Démarche commune avec le MRC

Le Mouvement républicain et citoyen (parti fondé par Jean-Pierre Chevènement qui l’a quitté en 2015) soutient l’appel2. Le MRC partage avec l’APRÉS sa « convergence pour les élections européennes avec La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon » et s’est prononcé lors de son congrès interne, les 1er et 2 décembre 2018, à 73,5% sur la création avec l’APRÉS d’une « nouvelle formation politique » commune en 2019, qui serait la « maison de la gauche républicaine »7.

Critiques et oppositions

Parti socialiste

Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure a qualifié les départs des fondateurs de l’APRÉS de « choix individuels »8 et déclare refuser l’orientation que prône selon lui Emmanuel Maurel « Nous n’avons jamais emprunté cette voie-là, celle du populisme. Car si nous l’avions suivie, alors nous n’aurions pas aboli la peine de mort9. »

Laurent Baumel, ancien député frondeur et membre du courant L’Union et l’espoir d’Emmanuel Maurel, refuse que « toute l’aile gauche [se rallie à] Jean-Luc Mélenchon » et reste au PS8.

Médias

Libération :

Dans son éditorial du 12 octobre 2018, Laurent Joffrin, directeur de la publication de Libération, qualifie l’initiative de « petite boutique personnelle qui défendra – une de plus – les couleurs de la vraie gauche. »1.

Personnalités liées au mouvement

Au niveau national

Emmanuel Maurel, député européen du groupe de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique ;

Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice du groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste.

Au niveau local

Marc Vuillemot, maire de La Seyne-sur-Mer (Var)8 ;

Fabrice Rizzoli, conseiller municipal de Deuil-la-Barre (Val-d’Oise)13.

Adélaïde Piazzi, conseillère municipale de Montmorency (Val-d’Oise)14 et ancienne première adjointe au maire de la commune.

Sébastien Lombard, conseiller municipal de Persan (Val-d’Oise)14 ;

Élisabeth Jutel, conseillère régionale de Nouvelle Aquitaine15 ;

Denis Lamard, conseiller régional de Bourgogne Franche-Comté16.

Pascal Noury, maire de Morangis (Essonne).

Fabrice Barusseau, maire de Villars-les-Bois (Charente-Maritime), vice président de la communauté d’agglomération de Saintes, conseiller départemental du canton de Chaniers.

Marc Gidel, maire de Espinasse (Puy de Dôme).

Dominique Miermont, maire de Latronche (Corrèze).

Bertrand Pasciuto, maire et conseil départemental de Cournon-d’Auvergne (Puy de Dôme).

Philippe Bonnin, maire et conseiller départemental de Chartres-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine).

Patrick Vonthron, maire de Saint-Félix (Oise).

Roland Daverdon, maire délégué de Sainte-Livière (Haute-Marne).[

Martine Alcorta, conseillère régionale Nouvelle Aquitaine.

Francis Cottet, conseiller régional Bourgogne Franche-Comté.

Hadhoum Belaredj-Tunc, conseillère départementale de Reims (Marne).

Georges Suzan, président de l’Union départementale des élus socialistes et républicains, maire de Bussières (Loire).

Plusieurs personnalités politiques locales signent également le manifeste et intègrent le parti19,20. , comme

Éloïse Venancio, première secrétaire fédérale du PS de Haute-Marne17,

Frédéric Faravel, secrétaire fédéral à la formation du PS Val-d’Oise18,

ou le porte-parole du PS du Cher et secrétaire fédéral du parti Pierre Dedet

ou encore Steve Rattier, secrétaire de la section socialiste lavalloise depuis moins d’un an,

Notes et références

1.↑ a et b Laurent Joffrin, « Gauche : s’unir en divisant », Libération,‎ 12 octobre 2018 (lire en ligne

2.↑ a b et c Sylvia Zappi, « Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienemann lancent Après, avec 650 élus, cadres et militants socialistes » , sur Le Monde, 19 octobre 2018 (consulté le 22 octobre 2018).

3.↑ a b et c Juliette Droz et Benjamin Pelsy, « Pourquoi ces militants socialistes quittent le PS ? », sur BFM TV, 8 novembre 2018 (consulté le 21 novembre 2018).

4.↑ « L’appel - APRÉS », sur ap-res.fr (consulté le 27 novembre 2018).

5.↑ « Pendant la tempête Mélenchon, Lienemann et Maurel tentent de recréer un « Front populaire » » , sur Le Figaro, 19 octobre 2018 (consulté le 22 octobre 2018).

6.↑ « L’alliance avec LFI ira « au-delà » des européennes, assure l’ex-membre du PS Emmanuel Maurel », sur Ouest-France, 6 novembre 2018 (consulté le 21 novembre 2018).

7.↑ Le MRC fait le choix de s’inscrire dans la construction d’une nouvelle maison de la gauche républicaine avec Marie-Noëlle Lienemann et Emmanuel Maurel, dont le congrès fondateur se tiendra début 2019 .

8.↑ a b et c Anne-Charlotte Dusseaulx, « Mais qui reste-t-il au Parti socialiste ? », 16 octobre 2018 (consulté le 22 octobre 2018).

9.↑ AFP, « Olivier Faure réagit aux départs du PS : « Nous ne serons jamais populistes » » , sur Le Journal du dimanche, 13 octobre 2018.

10.↑ AFP, « Mélenchon souhaite le "succès" de la mobilisation du 17 novembre », LExpress.fr,‎ 8 novembre 2018 (lire en ligne

11.↑ Rachid Laïreche, « A Pau, le baptême du feu insoumis pour Emmanuel Maurel », Libération,‎ 9 novembre 2018

12.↑ Abel Mestre, « En meeting à Pau, Jean-Luc Mélenchon joue la carte de « la convergence » », Le Monde.fr,‎ 8 novembre 2018

13.↑ Fabrice Cahen, « Val-d’Oise. A Deuil-la-Barre, Fabrice Rizzoli quitte le PS et affirme : « C’est Emmanuel Maurel qui m’a suivi ! » » , sur La Gazette du Val-d’Oise (consulté le 21 novembre 2018).

14.↑ a et b « Pourquoi ces militants socialistes quittent le PS ? » , sur RMC, 8 novembre 2018 (consulté le 22 novembre 2018).

15.↑ Yves Revert, « Deux-Sèvres : l’élue régionale Elisabeth Jutel quitte le Parti socialiste » [archive], sur La Nouvelle République, 15 octobre 2018 (consulté le 22 novembre 2018).

16.↑ Benoit Montaggioni, « Denis Lamard : « Je quitte le Parti socialiste ! » » ], sur Le Journal de Saône-et-Loire, 15 octobre 2018 (consulté le 22 novembre 2018).

17.↑ « Maurel, Lienemann, MRC : un nouveau parti pour que « ça bouge à gauche » », Public Senat,‎ 19 octobre 2018 (lire en ligne

18.↑ « Maintenant, construire une alternative républicaine, écologiste & socialiste » sur apres95.org, octobre 2018 (consulté le 22 novembre 2018).

19.↑ Valérie Mazerolle, « Pierre Dedet, secrétaire fédéral et porte-parole du PS du Cher, rejoint le mouvement d’Emmanuel Maurel » [archive], sur Le Berry républicain, 9 novembre 2018 (consulté le 21 novembre 2018).

20.↑ Thomas H., « Au Parti socialiste 53, de nouvelles démissions… pour AP-RÉS » [archive], sur Leglob-journal, 28 octobre 2018 (consulté le 21 novembre 2018).

Site officiel de Après : https://www.ap-res.fr/

Fin de l’article de Wikipédia.

C) Des informations complémentaires

1) Meeting d’Emmanuel Maurel avec Mélenchon à Pau

https://www.youtube.com/watch?v=a0s...

On constatera que la remarque du journal Le Monde répertorié à la note 12 concernant les sifflets de militants LFI à l’encontre de Morel ne sont pas perceptibles : ce sont plutôt les applaudissements qui le sont !

2) Article du Figaro reproduit sur le site de.

Source Internet : https://www.ap-res.fr/2019/01/09/le...

Le Figaro : « L’eurodéputé Maurel et la sénatrice Lienemann lancent leur parti en février » – 8 janvier 2019

Par Le Figaro.fr avec AFP Mis à jour le 08/01/2019 à 20:17 Publié le 08/01/2019

La fondation annoncée du nouveau parti politique par les ex-PS Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienemann, et le MRC, qui se sont rapprochés de La France insoumise, aura lieu lors d’un Congrès les 2 et 3 février à Valence (Drôme), a appris l’AFP aujourd’hui auprès de la sénatrice.

En quittant le PS en octobre après avoir tenté d’infléchir sa ligne à gauche, Maurel et Lienemann ont créé le mouvement « Aprés » pour préparer la création d’un nouveau parti politique avec le MRC.

« Les deux formations ont vocation à disparaître petit à petit après la création de ce parti de gauche républicaine, écologiste et sociale, c’est-à-dire la tradition de gauche majoritaire« , a affirmé Marie-Noëlle Lienemann à l’AFP. Elle a cependant souhaité garder secret le nom de cette formation.

Selon la sénatrice de Paris, environ 2000 socialistes, dont « plus de 600 élus », ont quitté le PS pour suivre Emmanuel Maurel et elle-même vers leur mouvement « Après ». « Craignant l’atomisation des militants dans les nébuleuses » de mouvements comme LFI, Marie-Noëlle Lienemann pense que les partis politiques ont toujours un avenir. Le nouveau parti comptera néanmoins parmi les formations représentées dans l’instance de débat de LFI, « l’espace politique », et Emmanuel Maurel figure en sixième position de la liste des Insoumis pour les européennes.

3) Un article du journal Le Monde

Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienemann lancent Après, avec 650 élus, cadres et militants socialistes https://www.lemonde.fr/politique/ar...

Hervé Debonrivage


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