La diversification des sources d’information : une démarche démocratique et nécessaire pour garder sa lucidité surtout pendant les périodes de crise.

mercredi 9 mars 2022.
 

Le manichéisme ne peut saisir la complexité.

La diversification des sources d’information : une démarche démocratique est nécessaire pour garder sa lucidité surtout pendant les périodes de crise.

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Les crises sociales, les crises sanitaires, les crises géopolitiques graves induisent un climat de peur générant une pression de conformité considérable interdisant tout esprit critique et appréhension lucide du réel. La diversité des sources d’information devient alors une hygiène mentale.

** Nous donnons ici un exemple de cette diversification des sources permettant d’accéder à des informations peu relayées par les médias dominants.

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Premier article

L’Ukraine envisagerait de redevenir une puissance nucléaire en cas d’un refus de son adhésion à l’Otan

PAR LAURENT LAGNEAU · 16 AVRIL 2021

Source :OPEX (webzine militaire) URL source de l’article : http://www.opex360.com

http://www.opex360.com/2021/04/16/l...

Selon Moscou, deux armées et trois unités de troupes aéroportées ont été transférées, en trois semaines, aux abords de l’Ukraine, venant ainsi s’ajouter aux troupes déjà présentes en Crimée. Et cela, a indiqué Sergueï Choïgou, le ministre russe de la Défense, pour participer à des « exercices ». Mais pas seulement car il a précisé qu’il s’agissait aussi de « réagir aux activités militaires menaçantes de l’Otan. » D’où la nécessité de « prendre des mesures appropriées », a-t-il dit. Et d’autres ont été annoncées, ce 16 avril.

Ainsi, Moscou a annoncé sa décision de suspendre pendant six mois la navigation de navires militaires au large de la Crimée [et donc en mer Noire ; où la marine russe vient de lancer des manoeuvres devant durer deux semaines, ndlr]. « Du 24 avril à 21H00 (18H00 GMT) jusqu’au 31 octobre 21H00, le passage à travers les eaux territoriales de la fédération de Russie pour les navires militaires et autres bâtiments étatiques sera suspendu », a ainsi fait savoir la direction de la navigation du ministère russe de la Défense.

Les trois zones concernées par cette mesure sont la pointe occidentale de la Crimée, le sud de Sébastopol et un secteur situé près du détroit de Kertch, qui, reliant la mer Noire à celle d’Azov, est d’une importance capitale pour les exportations ukrainiennes de céréales et d’acier. Un haut responsable de l’UE a dénoncé cette décision, prise « sous prétexte d’exercices militaires. C’est « une évolution hautement préoccupante » et un « geste supplémentaire du gouvernement de la Russie qui va dans la mauvaise direction, dans le mesure où cela augmente les tensions », a-t-il estimé auprès de l’AFP.

Quoi qu’il en soit, ce renforcement des troupes russes près de l’Ukraine a débuté après que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a signé un décret concernant les territoires passés sous le contrôle ou l’influence russe.

Quoi qu’il en soit, l’Otan estime que le volume des forces ainsi déplacées vers la frontière occidentale de la Russie à environ 40.000 hommes. Soit un mouvement de troupes aussi important que celui observé en 2014, c’est au dire au début des hostilités entre les séparatistes pro-russes du Donbass et les forces ukrainiennes. Hostilités qui, après une accalmie en 2020, ont repris de la vigueur ces dernières semaines.

Pour autant, le commandant suprême des forces alliées en Europe [SACEUR], le général Tod Wolters, a évalué le risque d’une éventuelle invasion de l’Ukraine par la Russie de « faible à moyen » pour les prochaines semaines. C’est en effet ce qu’il a affirmé lors d’une audition au Congrès, le 15 avril. Et d’expliquer que son analyse se fondait « en partie » sur les positions occupées par les forces russes.

Cependant, les autorités ukrainiennes sont beaucoup plus alarmistes. À l’image d’Andrij Melnyk, l’ambassadeur d’Ukraine en Allemagne. Citant des chiffres du renseignement ukrainien lors d’un entretien accordé à la radio allemande Deutschlandfunk, il a affirmé que la Russie avait déployé 90.000 soldats dans les environs de son pays. « On suppose que ce nombre passer à 110.000 : c’est la moitié de toute notre armée », a-t-il dit.

« Nous sommes coincés dans une situation difficile et extrêmement dangereuse. Le Kremlin cherche à anéantir l’Ukraine en tant qu’État et peuple. Il va simplement nous effacer de la carte ces prochains jours », a continué le diplomate, avant de plaider en faveur d’un soutien accru des Occidentaux aux forces ukrainiennes.

« Nous n’avons pas seulement besoin des expressions de solidarité que nous avons reçues. […] Mais avec tout le respect que je vous dois, ces déclarations ne nous aideront pas beaucoup », a lancé M. Melnyk, estimant que les armes notamment livrées par les États-Unis à Kiev [missiles Javelin, par exemple] n’étaient que « des cacahuètes par rapport à ce dont les forces ukraniennes ont réellement besoin ».

« Nous devons moderniser l’armée ukrainienne. Nous avons besoin de systèmes d’armes à la pointe de la technologie pour renforcer nos défenses », a fait valoir l’ambassadeur. Mais surtout, ce qui compte le plus pour Kiev, c’est l’adhésion à l’Otan, laquelle lui avait déjà été refusée en 2008.

« Notre pays a fait beaucoup de sacrifices en termes de vies humaines. Nous ne pouvons pas rester indéfiniment dans la salle d’attente de l’UE et de l’Otan. L’Ukraine mérite depuis longtemps d’en sortir. Le moment est venu de passer la vitesse supérieure, de nous inviter à rejoindre l’UE et l’Otan, car nous ne voulons pas avoir à mendier. Non seulement ce serait juste, mais c’est aussi ce que les citoyens d’Ukraine réclament », a d’ailleurs dit, à ce propos, le président Zelensky, dans un entretien publié par Le Figaro.

Pour l’ambassadeur d’Ukraine en Allemagne, cette adhésion à l’Otan est cruciale. Faute de quoi, Kiev pourrait alors se tourner vers une autre solution.

« Soit nous faisons partie d’une alliance comme l’Otan et nous contribuons également à rendre cette Europe plus forte, que cette Europe devienne plus sûre d’elle-même, soit nous n’avons qu’une seule option, celle de nous armer et, peut-être, envisager un statut nucléaire. Sinon, comment pourrions-nous assurer notre défense ? », a ainsi lâché le diplomate.

L’Ukraine a autrefois été une puissance nucléaire… Et même la troisième du monde, grâce à l’arsenal laissé par l’Armée rouge sur son territoire après l’effondrement de l’Union soviétique [il était question de 1.700 ogives à l’époque…]. Et, dès son indépendance, Kiev revendiqua la propriété de ces armes, allant jusqu’à refuser le protocole de Lisbonne [23 mai 1992] qui, signé par les États-Unis et quatre anciennes républiques soviétiques, reconnaissait la Russie comme unique héritière de l’arsenal de l’URSS.

Mais il s’agissait très probablement de faire monter les enchères dans le cadre des discussions ayant débouché sur le mémorandum de Budapest, signé en 1994. En acceptant de se défaire de l’arsenal soviétique et de rejoindre le Traité de non-prolifération [TNP], l’Ukraine obtint de la Russie [mais aussi des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France] des garanties sur sa sécurité, son indépendance et son intégrité territoriale. Ce qui n’empêcha pas l’annexion de la Crimée et la sécession d’une partie du Donbass.

Cela étant, le propos du diplomate ukrainien relève de la galéjade. L’Ukraine n’a ni les moyens, ni les compétences pour se doter de l’arme nucléaire [et quand bien même elle les aurait, il lui manquerait du temps pour la développer]. En outre, cela supposerait que Kiev se retire du TNP, avec les conséquences diplomatiques qui en découleraient. Et la Russie ne manquerait pas d’y voir une menace à sa sécurité.

* Petits commentaires : observons tout de même que l’Ukraine dispose sur son sol de plusieurs centrales nucléaires et de nombreux ingénieurs atomistes.

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Deuxième article

Défendre l’Ukraine, les moyens cachés de l’OTAN pour contrer l’armée russe

Source : Le Temps (presse suisse) https://www.letemps.ch/monde/defend...

Vendredi 26 février, le sommet de l’OTAN a réaffirmé l’objectif de l’Alliance : sécuriser le territoire de ses Etats membres les plus exposés au conflit en Ukraine. Mais à côté du déploiement inédit de sa force de réaction rapide, la plus puissante coalition militaire mondiale peut activer d’autres moyens… clandestins

Richard Werly

Publié samedi 26 février 2022 à 13:43 Modifié mardi 1 mars 2022 à 12:52

L’information remonte à la mi-janvier. Alors que le face-à-face diplomatique entre l’Otan et la Russie apparaît déjà sans issue, une nouvelle filtre d’Ottawa, la capitale fédérale du Canada : le déploiement d’un contingent des forces spéciales canadiennes en Ukraine. « Ces opérations font partie d’une tentative des alliés de l’OTAN pour empêcher l’agression russe et trouver des moyens d’aider le gouvernement ukrainien », note le communiqué officiel. Non message passe au marché

Autre information, beaucoup plus récente et justifiée par Washington par la nécessité d’évacuer le personnel diplomatique présent à Kiev : les rotations effectuées ces derniers jours, à la frontière Pologne-Ukraine, de deux appareils des forces spéciales américaines. Tandis que, du côté britannique, une trentaine de commandos du « Ranger Régiment » avaient accompagné, quelques jours plus tôt, une livraison de 2 000 lanceurs de missiles anti-tank NLAW (Next generation Light Antitank Weapon) à l’armée ukrainienne…

Le trait commun à toutes ces opérations, dont il est évidemment impossible de quantifier l’importance : l’assistance en cours déployée, hors de ses frontières territoriales, pour épauler la résistance de l’Ukraine par la plus puissante coalition militaire au monde. Une assistance plongée aujourd’hui dans l’obscurité de ce conflit jusque-là très peu filmé et très peu documenté. Les appareils de surveillance de l’Otan qui avaient, ces dernières semaines, multiplié les opérations aériennes ISR (Airborne intelligence, surveillance, and reconnaissance) sont officiellement prohibés du ciel Ukrainien, de facto fermé par la Russie après son agression du 24 février.

Drones RQ-4D Mais, outre la poursuite de la surveillance satellitaire du territoire ukrainien et de l’avancée des forces russes, un autre moyen existe qui permet de ne pas exposer les avions de reconnaissance américains et britanniques employés auparavant depuis les bases de Fetesti (Roumanie), Lask (Pologne), Malaky (Slovénie), Papa (Hongrie) et surtout Incirlik, l’épicentre aérien oriental de l’Alliance en Turquie.

Il s’agit des drones RQ-4D, dérivés du Global Hawk Block 40 Américains, opérationnels depuis 2019 dans le cadre du système AGS (Capacité alliée de surveillance terrestre), un programme dont les pays est européens membres sont la Bulgarie, la République tchèque, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Norvège, la Pologne, Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie. S’y ajoutent les drones turcs Bayraktar TB2 achetés par l’Ukraine à la Turquie ces dernières années.

Assistance de forces spéciales au sol pour aider à l’identification des objectifs russes, surveillance par satellite ou drones… Ces opérations clandestines n’ont évidemment de sens que si les livraisons d’armes suivent et que les chaînes logistiques de l’armée ukrainienne forte de 200 000 hommes et environ 2500 tanks ne sont pas rompues. Or sur ce plan, quelques informations montrent que le soutien occidental est tout sauf cantonné à des promesses.

Matériel livré Depui de s l’automne 2021, des centaines de systèmes de lanceurs de missiles anti-tanks Javelin ont été livrés par le Pentagone. Autre matériel capable de doper la résistance : les fameux missiles portables Stinger utilisés jadis avec succès contre les forces et les hélicoptères russes durant la guerre d’Afghanistan dans les années 80. La Lituanie et la Pologne en auraient livré des contingents à Kiev.

Une autre possibilité existe par ailleurs pour l’Otan, recommandée récemment par son ancien commandant en chef, le général américain Philip M. Breed²love : la modification des règles d’engagement aérien. « À l’heure actuelle, si un avion de combat américain survole la Pologne et rencontre des Russes en train de mener des activités néfastes, alors qu’il est en mission de police aérienne, le pilote américain ne peut rien faire, rien du tout, à moins qu’on ne lui tire dessus » a-t-il expliqué dans un magazine spécialisé. Nous devons passer de la police de l’air aux règles d’engagement de la défense aérienne ». Un abandon de la stratégie défensive qui aurait, pour Moscou, valeur d’avertissement, empêchant l’aviation russe d’agir à sa guise sans risquer une lourde et meurtrière riposte.

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Troisième article

Sous le feu de l’Ukraine, les habitants de la République populaire de Donetsk racontent leur histoire (MintPressNews)

Eva BARTLETT. Reportage octobre 2019

https://www.legrandsoir.info/sous-l...

Source : Le Grand Soir

Eva Bartlett s’est rendue [en 2019] dans la République populaire de Donetsk assiégée pour voir de visu comment les habitants se débrouillent au milieu d’une incursion ukrainienne soutenue par l’Occident.

[16 oct mère obre 2019] - Le 2 septembre, j’ai quitté la ville de Rostov-sur-le-Don, dans le sud de la Russie, en minibus, en direction du nord-ouest, vers la frontière de la République populaire de Donetsk (RPD), puis vers Donetsk. Pour mes premiers jours sur place, j’ai loué un appartement bon marché au cœur de la ville. En marchant sur une longue allée piétonne bordée d’arbres et remplie de cafés, la vie semblait normale. Mais je me suis vite rendue compte que pour les habitants de Donetsk, c’était tout sauf normal.

Je suis passée devant un café où un ancien dirigeant et commandant militaire de la RPD, Alexandre Zakharchenko, a été assassiné par une bombe déclenchée à distance en août 2018. Il était bien-aimé, et alors que je me tenais là, deux femmes se sont arrêtées pour lui rendre hommage et prier.

Quelq de, ues jours plus tard, dans un centre de transit de Donetsk, j’ai rencontré Alexey Karpushev, un habitant de la ville septentrionale de Gorlovka, une zone durement touchée par les bombardements ukrainiens et dont la périphérie continue d’être bombardée presque quotidiennement.

Une longue file d’attente, composée principalement d’étudiants, s’étendait au coin de la rue, attendant le prochain minibus disponible pour Gorlovka. Après une heure d’attente, le minibus est arrivé et nous avons embarqué pour le trajet cahoteux vers le nord.

Alexey m’a déposé à l’hôtel, une structure délabrée de l’ère soviétique, juste à côté d’une zone piétonne qui, le de soir, devient bondée de familles, d’amoureux et d’amis qui se promènent, et d’enfants qui font du vélo.

Le matin, il m’a emmené dans un parc central où se déroulait un tournoi d’échecs. Pendant les cinq heures suivantes, quatorze adultes et huit enfants ont joué aux échecs. À une centaine de mètres de là, un parc pour enfants, défraîchi mais qui fonctionne bien, avec de petits manèges, attire de plus en plus d’enfants à mesure que la journée avance.

Dans cette tranquillité et cette normalité, il était difficile de croire que les quartiers centraux de Gorvloka avaient été terrorisés par des bombes ukrainiennes quelques années auparavant. "L’été 2016 était la dernière fois que le centre ville a été bombardé", me dira Alexey plus tard. "Nous entendons toujours les tirs d’obus, mais c’est à la périphérie. Les gens là-bas sont visés aussi par des snipers."

Gorlovka a été le plus durement touché en 2014, notamment le 27 juillet, lorsque le centre a été secoué par des missiles Grad et Uragan tirés par les Ukrainiens du matin au soir. Une fois la poussière retombée et les blessés graves ayant succombé à leurs blessures, on a compté au moins 30 morts, dont cinq enfants, me dit Alexey. Cette journée a été surnommée le "dimanche sanglant".

Alexsey et moi nous sommes promenés dans la ville, où il m’a montré les sites du Dimanche Sanglant. Nous sommes passés devant un arrêt de bus dans une rue très fréquentée où les habitants étaient amassés pour attendre leur bus. Cet arrêt de bus était l’un des sites du Dimanche Sanglant. Selon Alexey :

Le plus grand nombre de victimes s’est produit près de cet arrêt de bus. Il y avait principalement des babouchkas (grands-mères) ici, qui vendaient des fleurs et des légumes. Elles ont subi les frappes de Grad et elles sont mortes".

La place des Héros, non loin de là, a également été la cible de tirs : "Il y avait surtout des jeunes là-bas, des étudiants. Plusieurs personnes sont mortes dans les explosions, dont la ’Madone de Gorlovka’, Kristina Zhuk, avec sa petite fille Kira". Une peinture murale située près de la place principale de la ville représente Kristina et Kira lors du dimanche sanglant, s’élevant au-dessus des panaches de fumée et du bain de sang.

Une peinture murale près de la place de la ville représente la Madone de Gorlovka. Photo | Eva Bartlett Non loin de l’arrêt de bus, un monument commémore les victimes de Gorlovka des bombardements et des tirs isolés ukrainiens de 2014 à 2017. Près d’une sculpture d’un ange, plus de 230 noms couvrent les plaques de marbre, la première dédiée uniquement aux enfants, au nombre de 20.

Nous nous sommes dirigés vers la place des Héros, le parc arboré où Kristina et Kira ont été tuées. En son centre se trouve un monument à la mémoire de ceux qui sont morts au combat pendant la Seconde Guerre mondiale.

Alors que nous nous trouvons près d’un char installé "en l’honneur des miliciens morts en défendant Gorlovka contre les troupes ukrainiennes de 2014 à ce jour", nous remarquons tous deux l’ironie du sort : le parc contient un monument à la mémoire de ceux qui sont morts en combattant les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, et un mémorial à la mémoire de ceux qui ont été tués par les néonazis ukrainiens à partir de 2014.

Le lendemain, nous nous sommes rendus sur la place de l’armée soviétique, dans le centre de Gorlovka, où se déroulait une cérémonie marquant le 76e anniversaire de la libération du Donbass des nazis, le 8 septembre 1943. Bien qu’ils commémorent la victoire d’il y a plusieurs décennies, ils gardent le souvenir des bombardements des forces ukrainiennes au cours des dernières années. La périphérie de Gorlovka et les zones environnantes continuent d’être bombardées par les forces ukrainiennes.

Lire la suite du reportage sur le site Le Grand Soir en utilisant le lien précédent.

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Quatrième article

Source : Pékin . Presse chinoise

http://french.peopledaily.com.cn/In...

1) La Côte d’Ivoire va évacuer ses ressortissants résidant en Ukraine L’opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine se déroule de manière strictement conforme au calendrier et au plan, a déclaré jeudi le président russe Vladimir Poutine.

"Toutes les tâches assignées ont été remplies avec succès", a affirmé Vladimir Poutine, lors d’une réunion avec les membres permanents du Conseil de sécurité russe.

Les soldats et officiers russes "agissent avec courage" et "combattent avec détermination, en comprenant pleinement la justesse de leur cause", a-t-il déclaré aux plus hauts responsables du pays.

L’opération vise à éliminer les menaces posées par l’Occident au cours des dernières années aux frontières russes, dont les menaces nucléaires, a-t-il souligné.

Le ministère russe de la Défense a annoncé mercredi que 498 militaires russes avaient été tués durant les opérations russes en Ukraine, qui ont débuté le 24 février.

(Rédacteurs :Ying Xie, Yishuang Liu)

* 2)ONU : la Chine décourage toute action susceptible d’aggraver la situation en Ukraine

Source :

Xinhua | 04.03.2022 08h00

http://french.peopledaily.com.cn/Ch...

La délégation russe arrive pour le deuxième cycle de pourparlers avec l’Ukraine L’UE impose de nouvelles restrictions à la Biélorussie dans le cadre du conflit russo-ukrainien La Chine salue les négociations Ukraine-Russie et espère leur poursuite Zhang Jun, représentant permanent de la Chine auprès des Nations Unies, a découragé mercredi toute action susceptible d’aggraver la situation en Ukraine.

"Exercer aveuglément des pressions, imposer des sanctions et créer des divisions ainsi que des confrontations ne fera que compliquer davantage la situation et entraîner un débordement négatif rapide de la crise, affectant encore davantage de pays", a-t-il averti.

"Nous appelons la communauté internationale à adopter une attitude responsable, et à inciter les parties concernées à revenir immédiatement sur la voie du règlement politique et à rechercher une solution globale à la question de l’Ukraine par le dialogue et la consultation", a déclaré M. Zhang dans une explication de vote après l’adoption d’une résolution sur l’Ukraine par l’Assemblée générale des Nations Unies.

(Xinhua/Wang Ying)

Soulignant que la Chine est prête à poursuivre son rôle constructif à cet égard, le diplomate chinois a rappelé que la position fondamentale de la Chine sur la question de l’Ukraine est cohérente et sans équivoque.

La Chine est toujours convaincue que la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les pays doivent être respectées et que les différends internationaux doivent être résolus pacifiquement, conformément aux objectifs et aux principes de la Charte des Nations Unies. Toute action de l’ONU et des parties concernées devrait donner la priorité à la paix, à la stabilité régionales et à la sécurité universelle de toutes les parties, et devrait jouer un rôle positif dans la désescalade et les solutions diplomatiques, a-t-il précisé.

Il est regrettable, a poursuivi M. Zhang, que le projet de résolution n’ait pas fait l’objet de consultations complètes au sein de l’ensemble des membres, et qu’il n’ait pas pris pleinement en considération l’histoire et la complexité de la crise actuelle. Il ne souligne pas l’importance du principe de sécurité indivisible, ni l’urgence de promouvoir un règlement politique et d’intensifier les efforts diplomatiques. Ces points ne sont pas conformes aux positions constantes de la Chine. Par conséquent, la Chine n’a eu d’autre choix que de s’abstenir.

La priorité absolue à l’heure actuelle est d’apaiser autant que possible la situation sur le terrain et d’empêcher l’escalade, voire la perte de contrôle de la situation. La Russie et l’Ukraine ont déjà tenu leur premier cycle de négociations. Malgré leurs différences, les deux parties ont montré leur volonté de poursuivre les négociations. La Chine s’en félicite, a-t-il dit.

Face à une situation extrêmement complexe et sensible, la Chine appelle une fois de plus la communauté internationale à s’en tenir à la direction générale du règlement politique et à favoriser une atmosphère ainsi que des conditions propices aux dialogues et négociations directs entre les parties concernées, a affirmé M. Zhang.

Le règlement définitif de la crise ukrainienne exige l’abandon de la mentalité de la guerre froide, de la logique consistant à assurer sa propre sécurité au détriment de celle des autres, et de l’approche consistant à rechercher la sécurité régionale en élargissant les blocs militaires. Il est important d’accorder toute l’attention et le respect aux préoccupations légitimes de tous les pays en matière de sécurité et, sur cette base, de mener des négociations pour mettre en place un mécanisme de sécurité européen équilibré, efficace et durable, a-t-il conclu.

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Annexe

Comprendre la crise en Ukraine (articles du Monde diplomatique)

https://www.gauchemip.org/spip.php?...

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HD


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