L’année scolaire 2020-2021 aura été éprouvante individuellement et collectivement.
Dominée par la chape de plomb des mesures de privations de liberté du fait de l’épidémie de COVID. Sans discussion, sans débat, sans contradiction possible sous peine d’être accusé de nier la situation sanitaire. Pour beaucoup, l’année a aussi été celle des privations dans le quotidien du fait d’une précarité aggravée par la crise et par l’absence d’intervention du gouvernement : étudiant(e)s, travailleurs et travailleuses pauvres, chômeurs et chômeuses. Pour elles et eux, Macron a même enfoncé le clou avec sa réforme du chômage qui réduit les indemnités et les durées, en pleine période de licenciements économiques.
Dominée également par l’agitation médiatique autour du « séparatisme » et « des valeurs de la République », avec comme seul objectif de mettre au cœur du débat public les thèmes de l’extrême-droite, adversaire confortable que la macronie souhaite installer face à elle pour 2022.
Dans ce contexte morose, favorable à la dépolitisation et la résignation, le programme l’Avenir en commun et son candidat Jean-Luc Mélenchon, ont permis de lancer une dynamique positive et porteuse d’espoir. Car la période est aussi propice à la prise de conscience collective de la pertinence de ses propositions. L’état désastreux dans lequel se trouve l’hôpital public après 20 ans de politiques d’austérité a été révélé au grand jour par la crise sanitaire. La protection sociale a démontré sa valeur inestimable en amortissant la crise et en prenant en charge le secours au plus fragile. L’ineptie du capitalisme délocalisé, rendant le pays dépendant d’échanges commerciaux non sécurisés qui enrichissent toujours les plus riches a frappé les esprits.
Ainsi, par la publication des quatre livrets déclinés du programme, par les prises de paroles qui mettent en avant la question sociale, l’urgence écologique et un autre point de vue sur la situation internationale, le travail de fourmi d’éveil des consciences s’opère. Aucune discussion n’est vaine, nous sommes les partisans de l’intelligence collective, de la construction pas à pas d’une adhésion de conviction au programme de transformation radicale de la société que nous portons. C’est donc sur ce chemin qu’il nous faudra marcher pour cette année d’élection présidentielle.
Pour cela, appuyons-nous sur nos atouts : le nombre de soutiens à Nous sommes pour, oui, mais aussi la popularité au sein de la société des principales propositions du programme. Et l’animation toujours renouvelée de la confrontation d’idées, sans refuser la complexité et la nuance des prises de position. Les AMFIS 2021 du 26 au 29 août à Valence seront ainsi une belle illustration de cette dynamique. Pendant que d’autres s’apprêteront à lancer leur bataille de personnes au sein de primaires ou de formules proches, notre rentrée sera sous le signe du débat autour du programme et du plaisir de se retrouver. De quoi recharger les batteries militantes pour la suite ! D’ici là, bel été à toutes et tous.
Claire Mazin
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