Le Conseil Scientifique Indépendant (CSI) du collectif Reinfo COVID, Un organe d’information sanitaire indépendant incontournable

mardi 31 août 2021.
 

- Tribune d’Hervé Debonrivage
- Il ne s’agit pas d’un collectif « antivax » ou complotiste mais simplement d’un collectif de scientifiques se proposant notamment de donner des informations les plus fiables possibles sur la nature et l’efficacité des nouveaux vaccins anti COVID 19.

Il nécessite cependant une distance critique. Par exemple, il faudrait que les intervenants précisent à quel titre ils donnent leur avis : en tant que spécialistes de la discipline ou en tant que citoyens.

Il ne s’agit pas d’un collectif « antivax » ou complotiste mais simplement d’un collectif de scientifiques se proposant notamment de donner des informations les plus fiables possibles sur la nature et l’efficacité des nouveaux vaccins anti COVID 19.

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Révéler l’existence de chiffres que le pouvoir et ses médias veulent dissimuler ou manipulent et travestissent, place donc ce collectif en porte à faux de la doxa dominante qui inonde les médias et même au-delà.

Il s’agit donc d’insoumis dignes de ce nom, résistant à la puissante pression de conformité imposée par le pouvoir et ses appareils administratifs sanitaires.

Évaluer le plus précisément possible la balance bénéfice/risque par tranche d’âge constitue, pour l’heure, l’une des missions de ce collectif. Celui-ci ne craint pas le débat ce qui n’est pas le cas de ses détracteurs.

Fatigué d’être censuré sur YouTube pour certaines de leurs vidéos, ce collectif utilise maintenant la plate-forme crowd bunker..

Toutes les vidéos sont disponibles avec l’URL suivante :

https://crowdbunker.com/@CSI

En cliquant sur + après avoir lancé une émission, on obtient le nom des intervenants, leur spécialité, les thèmes abordés.

Depuis le 21 avril 2021, chaque « Réunion publique » du CSI a lieu le jeudi à 21 heures.

Penser qu’il est possible de se construire un avis fiable sur l’efficacité, la dangerosité éventuelle de ces nouveaux vaccins anti COVID 19 utilisant de nouvelles technologies jamais employés à cette échelle et prenant des populations entières comme terrain d’expérimentation, penser s’informer à partir des seuls articles de presse et de médias audiovisuels est totalement illusoire. Alors certains penseront à se référer à Mediapart, Politis, peut-être Marianne pourquoi pas le Canard enchaîné ?

Mais ces derniers feront référence à l’avis de telle ou telle personnalité ayant une autorité médicale voire à l’OMS dont le financement est pourtant à 80 % de source privée.

D’autres feront confiance à telle ou telle connaissance censée être très critique par rapport au Big Pharma ou encore travaillant dans tel ou tel hôpital…

Pourtant l’observation du cours des événements devrait nous inviter à être très prudents et circonspects à l’égard d’avis formulés à un moment donné et très largement partagés.

On a entendu dire de toutes parts dans un premier temps, "le vaccin empêche la transmission du virus" ; puis dans un 2e temps "le vaccin freine considérablement, voire « infiniment » la transmission du virus" ; puis dans un 3e temps "le vaccin diminue de 12 le risque de transmission du virus" ; puis dans un 4e temps "le virus freine légèrement la transmission du virus" ; puis dorénavant à la lumière de plusieurs études convergentes nord-américaines : "la charge virale des personnes vaccinées contaminées est la même que la charge virale des personnes non vaccinées contaminées", c’est-à-dire que les personnes vaccinées transmettent autant la maladie que les personnes vaccinées. On comprend évidemment pourquoi ce genre d’information est peu diffusé par les médias car elle remet en cause frontalement l’utilité du pass sanitaire puisqu’elle interroge le bien-fondé de la vaccination massive

La même vigilance scrupuleuse devrait être de mise concernant les effets indésirables notamment les effets graves et le nombre de décès. Ce n’est donc pas non plus en se référant aux médias y compris Mediapart que l’on pourra se faire une idée précise à ce sujet. Il faut donc se prendre par la main et aller chercher soi-même les données sur les bases de données des autorités sanitaires françaises, européennes et nord-américaines.

Alors bon courage ! Tout est fait pour empêcher les citoyens d’avoir un accès rapide, simple, clair et raisonné. C’est possible, mais c’est compliqué et très long. Peu de gens ont la disponibilité et la motivation nécessaire pour effectuer un tel travail. C’est le cas très probablement pour les députés de la France Insoumise laquelle se contente de la doxa dominante sur l’efficacité et la non dangerosité des vaccins à ARN.

Pourtant il existe des scientifiques insoumis à cette doxa qui font ce travail d’analyser entre autres des bases de données disponibles, et ils font ce travail en toute indépendance puisque aucun de ses membres n’a de conflit d’intérêts. Il montrent aussi des insuffisances et lacunes des relevés statistiques officiels sur les effets indésirables. Tous ces gens sont au minimum docteur en médecine, docteur en mathématiques spécialisées en statistiques ; spécialiste de la gestion de données de santé ; spécialiste en pharmacovigilance, docteur en génétique moléculaire etc.

Ce panel est complété par la présence d’un sociologue et d’un anthropologue de la santé pour ouvrir le champ aux sciences humaines.

Pour ceux qui peuvent douter de la fiabilité de leur analyse, ils montrent aux téléspectateurs toutes les procédures à utiliser pour accéder à ces bases de données et refaire par eux-mêmes les calculs. Malheureusement, faire connaître la réalité des chiffres est évidemment insupportable pour un pouvoir qui veut les dissimuler et construire une réalité fantasmée, orientée, servant des intérêts à sa mesure. L’audience du CSI créé dans la foulée du collectif « réinformation COVID » est évidemment très insuffisante pour avoir quelque poids réel sur « l’opinion publique. »

Comme toute source d’information artisanale. Bien que celle-ci me paraisse indispensable, elle mérite une distance critique. Par exemple, il faudrait que les intervenants précisent à quel titre ils donnent leur avis : en tant que spécialistes de la discipline ou en tant que citoyens.

La moindre petite insuffisance de précision dans la formulation sera aussitôt saisie par les journalistes soldats de l’appareil médiatique qui marginalisent et stigmatisent ce collectif considéré comme gênant. La France Insoumise connaît très bien ce genre de procédés qu’elle subit à longueur d’année.

Lorsque par exemple en utilisant la base de données européenne, le CSI arrive à dénombrer plus de 22 000 décès consécutifs à la vaccination dont 5000 dans un temps très rapproché de la vaccination, ils ont bien indiqué que consécutifs ne signifiaient pas « causer par », comme l’a précisé dans ces réunions 19 le spécialiste en pharmacovigilance Amine Umlil.

Cela pose alors la question fondamentale suivante : en cette période d’essai qui n’est pas encore terminée (octobre 2000 22, mai 2023)

• pourquoi ne rend-t-on pas obligatoire l’autopsie de la personne décédée suite à la vaccination pour pouvoir établir scientifiquement un lien de causalité entre le décès et la vaccination ?

• pourquoi ne pas rendre obligatoire en cette période d’essai sur une échelle sans précédent dans l’histoire de l’humanité les remontées des effets indésirables et des décès, et ne pas en assurer un suivi systématique ?

Ce n’est pas être complotiste que de supposer que ces absences d’obligations résultent d’une volonté politique et économique pour minimiser les effets indésirables graves des nouveaux vaccins.

Pour être précis voici ce que l’on devrait attendre comme information sous forme de tableau synthétique

- les données doivent être classées par classe d’âge et année par année pour les enfants de un à 5 ans.

- Il doit exister un tableau par vaccin puis un tableau global synthétisant les données.

- Durée de l’étude (date ). Nombre de premières injections ; nombre de secondes injections ; nombre total

- Nombre de personnes n’ayant eu aucun effet indésirable. Pourcentage sur le nombre total d’injections.

- Nombre de personnes ayant eu des effets indésirables légers : on peut décomposer par type d’effet (fièvre, courbatures…)

- Nombre d’effets indésirables graves

- On doit avoir une ligne descriptive par pathologie. Nature de la pathologie, nombre, pourcentage (toujours par classe d’âge) ; délai d’apparition de l’effet indésirable grave par exemple, certaines thromboses peuvent apparaître 2 ou 3 mois après injection sur une personne en très bonne santé.

- On distingue 2 groupes : personnes sans pathologie préalable et personnes avec pathologie préalable. Nombre ; pourcentage. Parmi les personnes ayant la survenue d’une pathologie après la vaccination, distinguer celles ayant déjà fait au préalable cette même pathologie.

Par exemple une personne ayant une pathologie cardiaque avec traitement subissant un accident cardiaque grave après la vaccination. (Toujours par tranche d’âge).

- Il faudrait aussi connaître le nombre d’hospitalisations dues à ses effets indésirables graves avec le pourcentages.

- Concernant le niveau de protection de la vaccination. Nombre et pourcentage de personnes vaccinées après une injection puis 2 injections ayant contracté la COVID 19 avec sa souche originelle avec l’un de ses variants.

- Gravité de la maladie ; nombre de jours ou de moi ou la maladie c’est révélé après les injections.

- Il est évidemment souhaitable d’établir aussi ces statistiques pour les pays qui ont le plus vacciné.

- Nombre de décès consécutifs à la vaccination. Nombre de décès dans l’heure qui suit ; dans la journée qui suit, dans la semaine qui suit ; dans le mois qui suit la vaccination. Nature de la mort : COVID 19 ; mort subite ; etc. Le nombre de décès ayant fait l’objet d’une autopsie : pourcentage.

- quel est ensuite le redressement quantitatif qu’il faudrait appliquer à ces données statistiques (effets indésirables graves ou non, décès) du fait que les données sont déclaratives et non obligatoires ?

Suite à certaines études statistiques, Réinfo COVID applique un coefficient multiplicateur x10. C’est évidemment un poids discutable, mais cela pose bien le problème de la nécessité du caractère obligatoire de la remontée des données au moins pour le personnel de santé et une campagne d’information incitative pour les personnes concernées.

- Ces tableaux devraient être dressés pour la France, l’union européenne, les États-Unis.

- Pour évaluer scientifiquement la balance bénéfice/risque il faut donc aussi avoir le nombre exact de décès dus à la COVID 19 par tranche d’âge mais aussi, ce qui n’est pas fait, et nous y insistons, distinguant les personnes ne présentant aucune pathologie préalable et les personnes présentant une pathologie notamment (respiratoire, pulmonaire, cancer…) chronique

Remarquons que les décès n’ont pas forcément lieu à l’hôpital mais peuvent avoir lieu sur le lieu de résidence.

Là encore, remarquons que les controverses existent sur la fiabilité des chiffres concernant le nombre total de décès dus à la COVID 19.

- Un autre aspect de la question sur les risques sont les séquelles d’une COVID 19 grave.

Là encore devrait être à disposition du public un tableau indiquant la nature de ces séquelles (neurologie, respiratoire, cardiaque, etc) avec un dénombrement des cas et des pourcentages par rapport au nombre de personnes ayant contracté la maladie.

Vous pourrez chercher pendant des heures sur Internet sur le site de pharmacovigilance, la NSM, etc. vous n’aurez que des résultats fragmentaires sur des périodes variables,…

- Rendre difficilement accessibles ou inaccessibles certaines données, en rendre même l’accès impossible n’est pas spécifique au domaine sanitaire mais plus généralement au domaine économique comme nous l’avons vu dans notre article sur l’agnotologie

L’établissement de données fiables est un enjeu économique et politique nécessitant un combat démocratique.

Entretenir le flou, l’imprécision, l’incomplétude des données permet de construire des diversions, des controverses et alimenter la division dans la population, et permet la manipulation politique et d’occuper le champ médiatique par un flot de bla-bla sans consistance.

Pour sortir de ce marécage, de ce magma idéologique une perche nous est endue : celle de Réienfo COVID avec son conseil scientifique indépendant.

https://crowdbunker.com/@CSI

Le sauveur ? Non ! Ce n’est pas La perche, c’est une perche parmi quelques autres comme celle de l’IHU de Marseille

qui permet encore, avant sa reprise en main, et sa possible tentative de « normalisation » ou de » ou de « recadrage », après le départ à la fois prévu et forcé du Pr Raoult, d’avoir accès à des conférences d’information indépendante sur son site.

Voici le lien pour accéder à ce site riche en informations indépendantes sur la COVID 19

https://www.mediterranee-infection....

Il existe aussi :

Le collectif « Santé libre » https://www.youtube.com/watch?v=5CT...

Mais encore : Collectif « Laissons les prescrire » https://www.youtube.com/watch?v=6D3...

Les questions qui fâchent.

– quels sont les résultats des études statistiques sur les mêmes thématiques réalisés en Chine et validés par l’OMS ?

– pourquoi le gouvernement français n’a pas satisfait le souhait de collectifs de médecins et de Mélenchon de financer les recherches sur les traitements proposés et à explorer !

Sur quelles bases scientifiques les vaccins chinois ont été écartés du marché européen ?

– Comment justifier d’un pass sanitaire alors qu’il est maintenant scientifiquement démontré qu’une personne vaccinée contaminée transmet autant la maladie qu’une personne non vaccinée ? D’autant, qu’en outre, selon les dernières données scientifiques : la durée de protection du vaccin serait de 4 mois et son efficacité sur le virus Delta serait de 40 % ?

– Pourquoi la remontée des effets indésirables et des décès en cette période d’essai à grande échelle n’est pas obligatoire ?

– Pourquoi a-t-on écarté les médecins généralistes pour examiner et traiter dès les premiers symptômes les personnes atteintes de la COVID 19 ?

- Pourquoi les grands médias n’invitent-ils pas sur leur plateau des scientifiques appartenant au Conseil Scientifique Indépendant ?

Pourquoi ?

La réponse est extrêmement simple : car les gros actionnaires et les dirigeants de l’industrie pharmaceutique veulent qu’il en soit ainsi ! Oui mais l’État dans tout cela ?

Les États occidentaux et l’Union européenne sont sous le contrôle de la Haute Finance ! La multitude des cabinets privés de conseil comme McKinsey et c’est loin d’être le seul, en sont un témoignage concret. (Voir l’ouvrage très documenté du professeur Perronne : Décidément, ils n’ont toujours rien compris. Éd. Albin-Michel).

En conclusion.

– La recherche et la fabrication de médicaments dans l’industrie pharmaceutique ont permis de soigner, de traiter de nombreuses maladies légères ou graves, de sauver des centaines de millions de vies humaines. Cela s’est réalisé dans des cadres réglementaires étatiques assurant une certaine sécurité sanitaire pour la population. Mais la financiarisation de l’économie et notamment dans le domaine pharmaceutique a rendu prioritaire l’intérêt des actionnaires au détriment de la qualité des contraintes réglementaires et de la santé de la population.

Ce n’est donc évidemment pas par hasard que LFI se prononce pour un pôle public du médicament et une relance de la recherche publique dans le domaine médical.

La privatisation sans limite de la recherche et de la fabrication des produits de santé par les ultralibéraux à créé une multitude de conflits d’intérêts et de la corruption créant une crise de confiance des citoyens envers certaines institutions administratives médicales et même envers un certain nombre de scientifiques. Le discours monocorde des médias dominants n’arrive pas à juguler cette crise de confiance mais tend plutôt à l’aggraver.

Ils n’ont décidément rien compris de la nécessité d’avoir des débats contradictoires de bon niveau notamment entre spécialistes sans conflit d’intérêt notamment dans le domaine sanitaire.

La question n’est pas de « convaincre » les gens de se faire vacciner mais « convaincre » les gens d’exiger une information fiable, loyale et complète sur la nature du vaccin et de la balance bénéfice/risque de la vaccination en fonction de leur état de santé et de leur âge. Cela nécessite non pas une vaccination à la chaîne comme pour du bétail, mais au préalable un examen clinique de l’état de santé par un médecin généraliste ou spécialiste.

En outre, doit être pris en compte les paramètres professionnels pour les risques de contamination, ce qui est d’ailleurs prévu dans le code de la santé publique.

Mais on voit mal comment rationnellement on peut rendre le vaccin obligatoire pendant une période d’essai et alors que la remontée et l’analyse des effets indésirables pendant cette période ne sont même pas encore complètes.

Quoiqu’il en soit les gestes barrières restent de mise pendant l’épidémie.

« Pour ceux qui peuvent douter de la fiabilité de leur analyse, ils montrent aux téléspectateurs toutes les procédures à utiliser pour accéder à ces bases de données et refaire par eux-mêmes les calculs. ».

Ajouter : « voici par exemple le lien pour accéder à la base de données européenne : »

https://ourworldindata.org/covid-va...

** Annexe

L’agnotologie et le fléau de l’inculture politique. http://www.gauchemip.org/spip.php?a...

** Hervé Debonrivage


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