L’annonce de la dissolution des Soulèvements de la terre cette semaine est un nouvel événement dans une série d’attaques qui visent les contre-pouvoirs. Le pouvoir d’État et la macronie qui l’occupe multiplient les attaques contre les libertés fondamentales, d’expression, de réunion, de manifestation, d’association.

Les syndicats ou associations qui refusent de jouer le rôle de courroie de transmission des décisions du pouvoir subissent discrédit, menace sur les financements, voire criminalisation et dissolution pure et simple.

Persuadés d’être au centre du “cercle de la raison” et d’incarner la vérité, la macronie ne voit pas l’intérêt qu’on discute ses décisions, forcément nécessaires et bonnes.

La résistance au changement vient soit d’un peuple immature qu’il faut aider par de la pédagogie, soit de l’opposition de groupes malveillants biaisés par des idéologies : des syndicats, des partis, des associations.

Depuis le dénigrement jusqu’à la dissolution, en passant par les menaces sur les financements, c’est toute la chaîne de la vie démocratique qui est ainsi visée : la production de savoirs indépendants du pouvoir, la défense des droits, l’opposition politique, les associations écologistes.