Un peu plus de trois semaines se sont écoulées depuis le passage du cyclone Chido qui a ravagé Mayotte. Où en est-on, plus de 21 jours après ce drame ? En pleine saison des pluies, de trop nombreuses personnes vivent encore sans toit sur la tête, de nombreuses autres n’ont encore vu ni secours ni aide. L’île continue de manquer de tout. L’eau potable est une denrée très rare. Des personnes se font amputer à l’hôpital, car les opérations qu’ils attendent tardent trop.

Suite au passage du cyclone, Santé Publique France alerte sur le risque de maladies hydriques liées à l’accès limité à l’eau potable : plaies surinfectées, troubles psychologiques… Comme si cela ne suffisait pas, Mayotte se voit flanquée de Manuel Valls comme ministre de tutelle. Sans oublier le mépris affiché des ministres sur place, comme celui affiché d’Élisabeth Borne, lâchant un simple « ok » et tournant le dos aux deux enseignants qui l’interpellaient.

Les insoumis, inlassables militants de terrain, ont organisé, à leur échelle, la solidarité pour Mayotte. Eau, pâtes, riz, produits d’hygiène, piles.. De nombreuses collectes alimentaires, notamment dans les Bouches-du-Rhône ou à Montpellier, ont eu lieu, avec la présence de députés LFI, dont Nathalie Oziol à Montpellier ainsi que Manuel Bompard et Sébastien Delogu à Marseille.

Pendant ce temps, Marine Le Pen se rend en grande pompe à Mayotte, bénéficiant du tam-tam des médias dominants. « Remarquable accompagnement médiatique du voyage de madame Le Pen à Mayotte. Le RN est désormais le brave cheval de rechange pour l’oligarchie médiatique », dénonce Jean-Luc Mélenchon. Que fait-elle, ainsi que son parti, pour aider réellement les Mahorais et les Mahoraises ? Les grandes phrases, les lapalissades sont à proscrire, les actions de solidarité à promouvoir. Notre brève.