Partout en France, le Front de Gauche se mobilise !

mardi 21 avril 2009.
 

Pendant que l’UMP et le PS refusent d’entrer en campagne pour éviter le débat, peut-être pour ne pas rappeler aux français leur accord avec la politique neolibérale inscrite dans le Traité de Lisbonne, le Front de Gauche se mobilise.

Ainsi, depuis deux mois, des comités de soutien locaux se créent dans toute la France. Composés par des membres du Parti Communiste, du Parti de Gauche et de la Gauche Unitaire, mais aussi par de militants associatifs, syndicalistes ou citoyens, ces comités organisent quotidiennement sur tout le territoire des initiatives pour informer et débattre sur le projet de changement social et démocratique qui s’impose face à la crise.

Mardi 7 avril à Grasse (Alpes-Maritimes), les candidats Gérard Piel (PCF) et Suzanne Hugon (PG), ont débattu avec le public. Le Front de Gauche souhaite changer le fonctionnement de l’Union européenne pour que ce ne soit plus aux citoyens de payer les ravages de la crise économique. D’autres mesures comme l’interdiction des licenciements dans les entreprises faisant de bénéfices ou la régularisation de sans-papiers ont été évoqués.

Dans cette même circonscription du Sud-Est, les têtes de liste Marie-Christine Vergiat, Karim Gendhouf et Claude Debons ont appelé à l’ermitage de Digne-les-Bains à la « rupture et au rassemblement. Il faut un vote contre Sarkozy qui n’a pas été à la hauteur de la crise. Il faut dans le même temps un plan de relance qui propose une nouvelle Europe, à la fois solidaire et écologique. Le vote qui exprime le mieux ce double propos, c’est dans le Front de Gauche qu’on le trouve ».

Fin de semaine dernière, les candidats du Doubs de la liste du Front de Gauche dans le Grand-Est étaient à Sochaux pour annoncer le lancement d’un comité de soutien dans le pays de Montbéliard. A la suite, une réunion publique était organisée le soir du mardi 14 avril à l’ancienne marie d’Audincourt. Pour Emmanuel Girod (PG), au niveau politique il faut également « être à la hauteur de la crise. Nous proposons l’instauration d’un bouclier social, la mise en place d’un salaire maximum légal qui ne dépasse pas 20 fois le Smic et l’abrogation du paquet fiscal ». Pour Annie Ménétrier (PCF), « il faut donner une perspective politique aux luttes sociales », il faut un rassemblement pour faire « face à la crise du système capitaliste » et « changer d’Europe ».

Dans la circonscription Sud-Ouest, les représentants locaux du Front de Gauche, Guilhem Sérieys (PG), Jean-Paul Boyer (PCF) et Claude Catalan (PG), sont passés à l’offensive. Ils souhaitent organiser la mobilisation dans le but de constituer « un véritable front populaire qui propose une alternative à la politique de Sarkozy et à celle de l’Europe libérale, tout en faisant avancer les thématiques qui sont actuellement dans la rue ». Pour eux, l’élection du 7 juin doit permettre de « sanctionner les grands partis politiques que sont l’UMP et le Parti socialiste qui ont voté le traité de Lisbonne, qui n’est autre qu’un copié-collé du traité européen que les Français avaient refusé par référendum ». Ils ont également rappelé l’importance de ce scrutin pour les français et la nécessité d’avoir une traduction politique de l’unité de la mobilisation sociale.

Ces initiatives ne sont que quelques exemples. Ce sont des centaines d’autres que les différents comités locaux du Front de Gauche organisent tous les jours au niveau local. Elles permettent de mener une campagne de proximité qui est très importante à l’heure où les politiques libérales menées par l’Union européenne sont mises sous silence et minimisées dans leurs rôles.


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