Soutien aux salariés de TRANSCOM SOISSONS en grève (Frédéric ALLIOT, Maire Adjoint de Soissons et Jacques DESALLANGRE Député de l’Aisne)

samedi 25 juillet 2009.
 

Alors que s’ouvre aujourd’hui à VELIZY en région parisienne, la négociation nationale des salariés du suédois TRANSCOM avec la direction France, les 150 employés du site du parc Gouraud à Soissons se sont mis en grève afin d’appuyer leurs revendications.

Avec à son actif plusieurs centre d’appels en Europe et en Afrique du Nord, ce groupe a bénéficié, lors de son installation dans cette zone franche urbaine, de subventions publiques importantes notamment du Conseil Régional de Picardie, de la Communauté d’Agglomération du Soissonnais et de l’Etat au niveau de la formation de son personnel.

Ces aides publiques devaient privilégier la création d’emplois, dont l’objectif initial était, il faut le rappeler, de 300 emplois au démarrage de l’activité.

Aujourd’hui le site soissonnais emploie 150 personnes avec des petits salaires qui supportent des cadences de travail difficilement supportables. Par ailleurs le site en Tunisie se développe, ce qui laisse craindre aux salariés à terme une délocalisation hors de France et l’existence même de cette unité sur Soissons.

A la suite de leur rencontre de ce matin avec les représentants de l’intersyndicale CGT, CFDT, CFTC, et FO Le Député Jacques DESALLANGRE, Frédéric ALLIOT Maire adjoint de Soissons et les membres du Parti de Gauche de l’Aisne tiennent à apporter leur appui aux grévistes dans cette lutte courageuse pour demander aux dirigeants de TRANSCOM le respect de leurs engagements de développer l’activité en terre soissonnaise et d’éviter le démantèlement de l’entreprise vers l’étranger.

Jacques DESALLANGRE et Frédéric ALLIOT en appellent aussi aux élus locaux des autres collectivités territoriales qui, par leur politique économique, ont abondé en aides publiques la création de cette filiale sur le quartier Gouraud. Ils doivent être vigilants sur l’utilisation des fonds publics, rester attentifs à l’évolution de ce dossier et demander des comptes aux dirigeants de cette société.

Le contrôle des fonds publics est un élément important du respect et de la reconnaissance de la place des salariés au sein de l’entreprise. L’argent public est destiné au développement de l’emploi et non à financer des politiques de multinationales privées qui n’ont que pour seul credo la rentabilité financière et le profit à tout prix.

La lutte des salariés de TRANSCOM Soissons mérite le soutien et l’engagement de tous les Soissonnais.

Jeudi, 23 Juillet 2009 12:45 Frédéric ALLIOT et Jacques DESALLANGRE


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