Sommet climat de Copenhague... On espérait encore assister à un sursaut, on récolte pire qu’un échec : une régression honteuse

mardi 29 décembre 2009.
 

Les pays industrialisés, au premier rang desquels les États Unis et la France, ont été à la manœuvre pour diviser les pays du Sud, ils se sont une fois de plus montrés prêts à tout pour pouvoir annoncer un accord et continuer à se partager les juteux droits à polluer sur le marché carbone.

La demande initiale de financement du groupe Afrique est ainsi curieusement passée par pertes et profits après la rencontre entre Nicolas Sarkozy et le Premier ministre d’Ethiopie Meles Zenawi ; les plus coriaces des négociateurs philippins ont été évincés après la rencontre entre Hillary Clinton et la présidente des Philippines Gloria Arroyo. On est en droit de s’interroger sur ce qui s’est réellement passé dans les coulisses du Bella Center et quelle a été la nature des pressions exercées.

Note d’analyse (n°4) de la délégation du Parti de Gauche présente à Copenhague

C’est bien d’un "compromis pourri" qu’il s’agit. Le Sommet de Copenhague, qui aura réuni pendant deux semaines près de 200 pays du monde entier, vu défiler les « grands » dirigeants de la planète, rassemblé près de 100.000 citoyen-ne-s dans les rues de la capitale Danoise... Tout ça se résume finalement à un accord politique au rabais, une déclaration d’intention scandaleusement vide et à une gifle infligée aux pays du Sud, aux mouvements citoyens et à la planète toute entière.

Un déni de concertation multilatérale...

En guise de négociations multilatérales et transparentes, de ce Sommet sort un texte rédigé en huis clôt par un petit groupe de moins de 30 pays, menés essentiellement par les États Unis, la Chine, le Brésil et l’Afrique du Sud. Il y aurait donc une concertation à deux vitesses ? Les pays qui comptent et ceux qui n’ont pas voix au chapitre ?! C’est à une mascarade de G20, déguisé en Sommet international, qu’on a assisté. Dont ont en outre été écartées les délégations pourtant dûment accréditées des ONG. Loin des regards on s’entendrait donc mieux entre « grands de ce monde » ?

... aux relents néocolonialistes

Les pays industrialisés, au premier rang desquels les États Unis et la France, ont été à la manœuvre pour diviser les pays du Sud, ils se sont une fois de plus montrés prêts à tout pour pouvoir annoncer un accord et continuer à se partager les juteux droits à polluer sur le marché carbone. La demande initiale de financement du groupe Afrique est ainsi curieusement passée par pertes et profits après la rencontre entre Nicolas Sarkozy et le Premier ministre d’Ethiopie Meles Zenawi ; les plus coriaces des négociateurs philippins ont été évincés après la rencontre entre Hillary Clinton et la présidente des Philippines Gloria Arroyo. On est en droit de s’interroger sur ce qui s’est réellement passé dans les coulisses du Bella Center et quelle a été la nature des pressions exercées.

Les pays africains et insulaires sacrifiés

Les pays africains et insulaires savent pourtant bien, eux, ce que signifient les effets du changement climatique. Et ce à quoi les condamne l’absence d’accord contraignant. L’objectif de limitation de la hausse des températures à 2°C en 2050 inscrit dans le texte correspondrait à une augmentation de 3 à 3,5°C en Afrique. Selon le Pan African Climate Justice Alliance, cela signifierait 55 millions de personnes de plus souffrant de famine, et 350 à 600 millions de personnes de plus victimes du stress hydrique. Les victimes climatiques présentes et à venir se souviendront de la diplomatique pondération du texte de Copenhague.

Une coquille vide

Le texte indique la volonté de limiter la hausse des températures à 2°C mais ne prévoit ni moyens, ni engagements, ni objectifs chiffrés, ni mécanismes de contrôle ! C’est une farce bien amère. Il ne comprend aucun engagement chiffré de réduction des émissions d’ici 2020, ni même d’ici 2050. L’Union Européenne, malgré pendant ses annonces la nuit, reste sur ses positions de 20% en 2020, les autres pays sont censés faire connaître leurs engagements début 2010.

Le texte ne comprend aucun mécanisme contraignant. Le projet d’une instance internationale de contrôle a été abandonné devant le refus sans appel de la Chine. Au nom de la souveraineté nationale, le texte se contente donc d’inviter les pays à rendre compte de leurs efforts devant les Nations Unies tous les deux ans, sans aucune contrainte juridique. En ce qui concerne la protection des forêts, le texte en reconnaît l’importance mais se contente de proposer des mesures incitatives.

Plus qu’un échec, Copenhague entérine donc un recul violent par rapport à Kyoto. Des voix s’élèvent aujourd’hui pour dire qu’il aurait mieux valu ne pas avoir d’accord du tout. Bref, c’est le règne de la pensée magique : tout ceci est bigrement important, on l’écrit noir sur blanc, on signe tous en bas et ouf, on a sauvé le monde... Nos dirigeants nous prendraient-ils pour des imbéciles ?

Pour un contrôle citoyen : la balle est dans notre camp !

Ce texte est une gifle à la face du monde. Il ne sert que la cause des chefs d’État, en sacrifiant les populations les plus pauvres et les générations futures. Insulte aux pays du Sud, attitude néocoloniale, suprématie des logiques capitalistes et des intérêts privés, égoïsme des nations et aveuglement des dirigeants. La balle est désormais dans notre camp.

Nous sommes nombreux, comme l’ont prouvé les déclarations des dirigeants de Bolivie et du Venezuela, les positions fermes et courageuses de nombreux pays du Sud, et les milliers de manifestants qui ont défilé dans les rues pour réclamer une justice sociale et climatique malgré la répression et les tentatives de musellement des forces de l’ordre.

L’opinion publique doit se faire entendre et sanctionner durement ces dirigeants sans morale qui bafouent l’intérêt général au nom de la logique économique et diplomatique. Les mouvements écologistes et altermondialistes qui se sont découverts forces militantes durant ce Sommet doivent poursuivre la convergence avec les syndicats, partis politiques, mouvements populaires, pour que se mette en place un véritable contrôle citoyen de notre avenir commun.

Prochains rendez-vous des représentants des gouvernements à Bonn dans 6 mois, puis à Mexico fin 2010... On y sera. Et d’ici là ils n’ont pas fini de nous entendre.

3) L’échec d’un accord contraignant se profile à Copenhague

Note d’analyse (n°3) de la délégation du Parti de Gauche présente à Copenhague

A moins de 24 heures de la fin du Sommet, les deux questions majeures pour parvenir à un accord à Copenhague ne sont toujours pas réglées : le niveau des engagements des différents pays sur les réductions des gaz à effet de serre (GES) et les mécanismes de financement pour l’adaptation des pays pauvres et émergents. De l’avis des observateurs et de nombreux délégués, on s’achemine irrémédiablement vers une simple déclaration politique, pas un accord avec objectifs et moyens contraignants.

Réduction des GES : le compte n’y est pas

Les Nations unies estiment que l’addition des différentes promesses de réduction des émissions de GES faites à ce jour par les différents pays ne permettrait de limiter la hausse des températures qu’à 3°C. On est très loin du compte pour atteindre la limite des 2°C préconisés par le GIEC ou des 1,5°C défendus par de nombreux pays pauvres et insulaires.

Premier pas vers un accord politique non contraignant

Mercredi, la présidente de la conférence, la danoise Connie Hedegaard, a démissionné. Elle avait lancé l’initiative de négociations « off » pays par pays sans convier les délégués, fait preuve d’une nette tendance à favoriser les pays du Nord, et lancé la rédaction unilatérale d’un texte de synthèse qui avait mis le feu aux poudres. Elle a été remplacée au pied levé par le premier ministre danois, Lars Løkke Rasmussen, connu pour être le premier à avoir parlé d’accord « politiquement » contraignant en lieu et place d’un accord juridiquement contraignant.

Défilé de chefs d’États

Hier sont arrivés les chefs d’États, et ce sont les regards des médias du monde entier qui se sont braqués sur Copenhague. C’est le temps des grandes déclarations, le retour de la maison qui brûle et des dirigeants qui continuent de regarder ailleurs : N Sarkozy négocie seul et se pose en sauveur, B Obama ne sera présent que 5 heures, et l’accord contraignant est déjà pratiquement enterré.

Cellule de crise au Sommet

Jeudi soir, une cellule de crise a été mise en place pour tenter d’éviter le fiasco annoncé. Une trentaine de chefs d’État et de gouvernement (États-Unis, Union européenne, Chine, Inde, Afrique du Sud, Brésil, Bangladesh, Lesotho, Algérie ...) travaillent depuis à un projet de déclaration politique, qui servirait de chapeau à l’accord « technique », sur la base d’un texte proposé par les Nations unies. Ce texte doit être soumis aux 130 pays participants dans l’après-midi de vendredi.

Pagaille au Bella Center

Les délégations des ONG, pourtant dûment accréditées, se voient refuser désormais l’accès au centre des négociations. Jeudi, leur nombre d’entrées a été abaissé à 300. Vendredi, ce chiffre serait tombé à 90. Les ONG sont paradoxalement victimes du succès de ce Sommet où les chefs de gouvernements du monde entier, après avoir tergiversé sur leur participation, se bousculent désormais. Le Bella Center a une capacité d’accueil de 15.000 personnes, mais 46.000 accréditations ont été accordées, avec à titre d’exemple 3.500 journalistes et une délégation du Brésil composée de 700 représentants ! Les mobilisations citoyennes se poursuivent donc devant le Bella Center et au Klimaforum, en centre ville.

Bientôt l’heure du bilan

Le bilan de Copenhague va bientôt pouvoir être tiré. Mais on peut d’ores et déjà identifier les points qui auront marqué le déroulement du Sommet : l’opposition entre les deux plus grands pollueurs que sont la Chine et les États-Unis, la montée sur le devant de la scène des pays pauvres et émergents et de leurs revendications vis à vis des pays industrialisés, le fiasco de la présidence Danoise et de l’organisation au Bella Center, et la répression vis à vis des ONG et mouvements citoyens.

Nous y reviendrons dans les prochaines heures.

Mathieu Agostini, Corinne Morel Darleux, Christophe Ventura

2) Copenhague : Piétinements dans les négociations, répression arbitraire et voix du Sud

Note d’analyse (n°2) de la délégation du Parti de Gauche présente à Copenhague

Alors que 120 chefs d’Etat et de gouvernement, sont attendus pour les deux dernières journées du Sommet de Copenhague, tout semble confirmer qu’aucun accord à la hauteur des enjeux ne sera conclu sur place.

Tractations, petits gestes et vagues promesses ne suffiront certainement pas à compenser le poids des obstacles structurels. Les pays industrialisés ne veulent pas d’un accord contraignant en matière de réduction d’émission des gaz à effet de serre (GES) - dont le niveau reste un sujet de débat important entre les différents acteurs - qui ne s’imposerait pas aux pays du Sud. Ces derniers refusent un tel diktat et demandent le respect du Protocole de Kyoto comme unique cadre juridique international valable, ainsi que des engagements contraignants, en premier lieu pour les pays riches.

Les Etats-Unis, pour leur part, (alors que Barack Obama interviendra le 18 décembre au Sommet) rejettent toujours ce Protocole de Kyoto et se refusent à aller plus loin que leur proposition dérisoire en matière de réduction de leurs émissions. De son côté, la Chine, tout en annonçant des efforts, refuse d’accepter des contraintes si les Etats-Unis ne s’engagent pas dans le Protocole. De même, elle s’oppose à voir ses politiques nationales de lutte contre le réchauffement faire l’objet de contrôles internationaux. La Chine s’est engagée à réduire ses émissions polluantes par point de PIB de 40 à 45 % d’ici à 2020 par rapport à 2005 mais cette offre signifie tout de même un doublement potentiel de ses émissions de GES en 2020 par rapport à 2005 si sa croissance économique est, sur la période, de 8 % par an. Le Japon, lui, a fait savoir qu’il pourrait réfléchir à sortir du Protocole.

Enfin, l’aide financière des pays riches vers les pays en développement reste largement insuffisante : 15 milliards de dollars du Japon et 10,5 milliards de dollars de l’Union européenne d’ici 2012 (la période à couvrir est 2012-2020). Les Etats-Unis ne proposent, eux, qu’une contribution (le chiffre de 1,2 milliards de dollars par an circule sans certitude à cette heure) dans le cadre d’un financement mondial estimé à 100 milliards. Enfin, ils proposent, avec le soutien de l’Australie, de la France, du Royaume-Uni, du Japon, et de la Norvège, 3,5 milliards de dollars pour un plan de lutte contre la déforestation.

Dans ce contexte, les signes de tension se multiplient aussi bien à l’intérieur du Bella Center, le centre des négociations, que dans les rues de la capitale danoise. La démission, mercredi 16 décembre, de la ministre danoise Connie Hedegaard de la présidence de la conférence, suite au tollé provoqué par sa tentative de diviser des pays du Sud (voir note n°1 : http://www.lepartidegauche.fr/objec...) a traduit la première expression de fébrilité des organisateurs du Sommet.

La réduction subite et drastique des accréditations pour les ONG et les mouvements sociaux dans l’enceinte du Bella Center et la multiplication des arrestations arbitraires (plus de 1 500 personnes depuis le début du Sommet dont, ces dernières heures, Tadzio Muller, porte-parole de la coalition des ONG Climate Justice Action et Nicolas Haeringer, membre du comité de rédaction de la revue Mouvements) et des pressions sur les militants venus du monde entier trahissent cette nervosité accrue des organisateurs et des autorités.

Mais une nouvelle fois, c’est de l’un des pays du Sud qu’est venu hier l’évènement politique. S’appuyant sur la Déclaration spéciale des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA) sur le changement climatique, adoptée le 14 décembre à La Havane lors de son VIIIème Sommet, et dont nous publions ici l’intégralité, ainsi qu’une traduction en français, le président vénézuélien, Hugo Chavez, a fustigé, dans un discours qui a été le plus applaudi depuis l’ouverture du Sommet, le capitalisme qui dévaste la planète. Après avoir rappelé que « les 500 millions de personnes les plus riches, qui représentent 7 % de la population mondiale, sont responsables de 50 % des émissions mondiales, alors que les 50 % des plus pauvres ne sont responsables que de 7 % des émissions », il a affirmé que « le modèle destructeur du capitalisme, c’est l’éradication de la vie ».

En brandissant à la tribune la traduction en espagnol du livre du journaliste français Hervé Kempf, intitulé Comment les riches détruisent la planète, le président vénézuélien s’est exclamé à l’intention des gouvernements du Nord : « Si le climat était une banque, vous l’auriez déjà sauvé ! ».

C’est aujourd’hui au tour du président bolivien, récemment réélu, Evo Morales, d’intervenir en session plénière. Il devrait, à son tour, défendre les propositions de l’ALBA comme, par exemple, celle affirmant que « les pays développés doivent consacrer 6 % de leur PIB aux pays en développement en apportant une contribution mesurable (...) en vue du paiement total de leur dette climatique. »

La Bolivie défend également la mise en place d’un tribunal climatique mondial et la tenue d’un débat en profondeur pour une vie plus harmonieuse et plus respectueuse de l’environnement. Une résolution en ce sens vient d’être adoptée par la deuxième commission des Nations Unies.

Mathieu Agostini, Corinne Morel-Darleux, Christophe Ventura

1) Copenhague : le bras de fer Nord / Sud s’accentue

Note d’analyse (n°1) de la délégation du Parti de Gauche présente à Copenhague

Y aura-t-il un accord contraignant pour les pays développés à la sortie du Sommet de Copenhague ?

C’est peu probable à l’heure où sont écrites ces lignes même s’il est encore trop tôt pour le savoir réellement, tant le rapport de forces entre pays industrialisés et pays en développement évolue et s’affirme de jour en jour pendant les négociations. Cependant, quel que soit le résultat, plusieurs enseignements peuvent déjà être tirés.

Les États-Unis refusent toujours le Protocole de Kyoto, auquel s’accrochent les pays du Sud regroupés au sein du G 77. Pour eux, ce dernier est en effet le seul cadre juridique international valable car il oblige les pays industrialisés à respecter des objectifs de réduction d’émissions contraignants. De son côté, l’Union européenne fait des propositions financières insignifiantes aux pays du Sud (2,4 milliards d’euros d’ici 2012), revoit à la baisse ses objectifs de diminution des émissions de gaz à effet de serre (GES) (23% entre 1990 et 2020 au lieu des 30 % évoqués avant le début du Sommet !), et ne souhaite pas être la seule à s’engager.

Les danois, qui président les négociations, ont soumis un texte au début du Sommet qui, selon eux, pouvait servir de base pour la résolution finale et multiplié, à partir celui-ci, des consultations avec quelques pays. Cette méthode et ce document ont provoqué un véritable tollé au Bella Center, lieu du Sommet de Copenhague, lorsque nous étions encore présents sur place. Les pays du Sud ont été clairs : ce texte, qui n’aura été envoyé officiellement qu’à une partie des pays présents (dont 40 du G77), est apparu comme une tentative de division du front des pays émergents et pauvres. Or, ces derniers sont fermement attachés au maintien d’un cadre multilatéral et transparent de négociations. Quels que soient les résultats formels du Sommet, les pays du Sud n’en seront, désormais, que plus solidaires dans leur opposition aux pays développés.

Au début des négociations, les États africains ont momentanément quitté la table. De leur côté, les pays insulaires se sont fortement mobilisés pour que l’accord final vise un objectif de limitation à 1,5°C et non 2°C du réchauffement global en 2050, ce changement impliquant de nouveaux efforts de réduction des GES des pays industrialisés. Reprise désormais par le G77 sous une autre formule (réduction de 80% des GES en 2030 et de 100% en 2050, ce qui correspond à un réchauffement de 1,5°C), cette proposition accentue la pression sur les pays riches.

Enfin, sous la houlette des Basic (Brésil, Afrique du Sud, Soudan - qui préside le G77, Inde et Chine), une contre proposition a habilement traduit le rapport de forces en pointant les points de consensus possibles à Copenhague et ceux qui à l’inverse ne sont pas négociables pour eux. Cette proposition exige notamment la continuité du protocole de Kyoto, refuse le marché carbone et réclame des réformes structurelles dans les pays du Nord, ainsi que la mise en place d’un fond global du climat sous l’égide de l’ONU.

Dans cette dynamique, ils auront pu compter sur l’appui des mobilisations citoyennes. Ainsi, 50 à 100.000 personnes ont manifesté samedi 12 décembre sous le mot d’ordre "Changeons le système, pas le climat". Nous étions sur place, dans un cortège du Front de Gauche, avec le Parti Communiste.

On le voit, la pression monte à Copenhague et les pays du Sud ont déjà montré que rien ne serait plus comme avant en matière de négociations internationales. Il y aura bien en la matière un avant et un après Copenhague.

Mathieu Agostini, Corinne Morel Darleux, Christophe Ventura


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message