5 mars 2013 Succès de la mobilisation pour lancer la lutte contre l’accord made in MEDEF

jeudi 7 mars 2013.
 

5 mars Tous ensemble contre le texte made in MEDEF signé le 11 janvier

5 mars Non au gouvernement Parisot !

De Xavier Mathieu au rejet de l’accord made in MEDEF (Jean-Luc Mélenchon)

5 mars 2013 Manifestations par département et par ville

1) Un véritable succès Communiqué CGT

La journée nationale d’action interprofessionnelle du 5 mars 2013 à l’appel de la CGT et de FO avec le soutien de la FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse est un véritable succès.

Dans 175 manifestations et rassemblements plus de 200 000 salariés actifs, retraités et privés d’emploi ont indiqué au MEDEF, au gouvernement et aux parlementaires leur refus de la précarité, de la flexibilité, du chômage et des bas salaires. Ils ont porté l’exigence d’une véritable sécurisation de l’emploi.

Avec la présence de nombreuses entreprises en lutte dans les cortèges, confrontées à des plans de suppressions d’emplois ou à des accords de compétitivité-emploi, les salariés ont envoyé un message clair à la majorité qu’ils ont élue en 2012. Moins de droits pour les salariés plus de liberté de licencier pour les employeurs : c’est non !

Le contexte de crise économique et sociale vécu durement par des milliers de salariés, exige au contraire une véritable politique sociale, plus de sécurité et de garantie dans les parcours professionnels, de nouveaux droits pour intervenir dans les choix des entreprises, orienter les richesses vers les investissements, la formation professionnelle, l’emploi et les salaires.

La CGT sera fortement présente le 14 mars à Bruxelles dans le cadre de la journée d’action à l’appel de la CES pour dire non à l’austérité et oui à l’emploi des jeunes.

La CGT va poursuivre sa campagne d’information et de mobilisation en vue du prochain débat parlementaire en avril pour gagner des mesures favorables aux salariés.

Montreuil, le 5 mars 2013

Source :

http://www.cgt.fr/L-austerite-la-fl...

2) 5 MARS 2013 : MOBILISATION RÉUSSIE (communiqué FO)

Avec plus de 200.000 manifestants sur l’ensemble du territoire la mobilisation contre l’accord du 11 janvier et sa transposition législative est réussie.

Dès la connaissance du projet de loi, Force Ouvrière continuera à intervenir auprès du gouvernement et des parlementaires appelés à en débattre.

D’ores et déjà, certaines dispositions de l’accord ont été modifiées, notamment celles qui étaient « hors des clous » au plan juridique.

Pour ce qui la concerne, Force Ouvrière continue et continuera à dénoncer un « accord loi » destructeur de droits sociaux et qui fait de la flexibilité une priorité.

3) 200 000 manifestants crient la "régression sociale, ça suffit" (L’Humanité)

Plusieurs dizaines de milliers de manifestants, salariés actifs, retraités et privés d’emploi, ont battu le pavé mardi à Paris et bien d’autres encore dans plus de 170 villes, à l’appel de la CGT, FO, FSU et Solidaires, épaulés par le Front de gauche. Ils appellent les députés et sénateurs à ne pas adopter en l’état le projet de loi sur l’emploi, "l’accord de la honte". "Un véritable succès" estime la CGT.

"Tous les paragraphes de l’accord consistent à fragiliser les salariés, à remettre en cause le contrat de travail", a affirmé Bernard Thibault, secrétaire national de la CGT, devant plusieurs milliers de personnes rassemblées au départ du cortège parisien place du Châtelet en direction de l’Assemblée nationale. "On veut influencer la réflexion des parlementaires. C’est un premier rendez-vous. On ne va pas laisser ce texte en l’état". "Nous allons continuer notre pression sur les parlementaires", a renchéri Jean-Claude Mailly, de FO, aux côtés de son homologue de la CGT.

"Régression sociale, ça suffit", "Ayraullande trahissent le peuple", lisait-on sur des pancartes tandis que des manifestants reprenaient un des principaux slogans : "Avec FO et la CGT, sénateurs et députés, dites non à l’accord Medef-CFDT".

http://www.youtube.com/watch?v=K0Dp...

"Notre mobilisation pèsera sur les parlementaires"

Une forte délégation de salariés PSA ouvrait le vaste cortège parisien de la CGT. A Marseille, des salariés d’Arcelor Mittal, des Moulins Maurel, d’Air France et des Fralib ont bravé le mauvais temps avec plus de 20000 manifestants. Ils étaient 7000 à Lyon ce matin, dont de nombreux ouvriers de Renault, 5000 à Toulouse pour dénoncer "l’accord scélérat du 11 janvier", où le cortège a été rejoint non seulement par des militants du Front de gauche, mais aussi du NPA et de LO. estime Serge Cambou, responsable FO. A Bordeaux, ils étaient 6000 personnes dans le centre-ville, 3000 à Rennes comme au Mans ou à Rouen et plus de 5000 à Nantes…

Le futur secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, ouvrait le cortège de Lille long de 5000 personnes, derrière une banderole unitaire proclamant "Non à la régression sociale". Des salariés des entreprises ArcelorMittal à Dunkerque (Nord), PSA à Valenciennes (Nord), mais aussi Toyota, Conforama et Fraisnor, un fabricant de lasagnes fraîches du Pas-de-Calais menacé de redressement judiciaire à la suite du scandale de la viande de cheval, étaient présents dans le cortège.

Les leaders du Front de gauche étaient aussi présents à Paris. "On n’a pas élu des députés pour avaliser les écrits du Medef", a tonné Jean-Luc Mélenchon, accompagné, entre autres, de Martine Billard et de François Delapierre. Pierre Laurent était aussi présent, avec Didier Le Reste animateur du Front des luttes du Front de gauche.

Des parlementaires de l’aile gauche du PS étaient également mobilisés, dont la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann venue dire son "soutien à ces organisations qui représentent plus de salariés que les signataires de l’accord. Un accord en absolu déséquilibre en faveur du patronat". "Nous proposons de l’amender". "Je respecte l’accord conclu mais je ne serai pas un greffier. Je veux pouvoir rééquilibrer le texte", a renchéri le député PS Jérôme Guedj.

Le projet de loi sur "la sécurisation de l’emploi", transcription fidèle par le gouvernement d’un accord paraphé le 11 janvier par le patronat et trois syndicats dont la CFDT, sera présenté au Conseil des ministres ce mercredi. Le débat à l’Assemblée s’ouvrira début avril en procédure d’urgence et se poursuivra au Sénat fin avril. "Début mai ce texte sera applicable", selon le ministre du Travail Michel Sapin.

La CGT comme FO promettent que la lutte va continuer. "La CGT sera fortement présente le 14 mars à Bruxelles dans le cadre de la journée d’action à l’appel de la CES pour dire non à l’austérité et oui à l’emploi des jeunes. La CGT va poursuivre sa campagne d’information et de mobilisation en vue du prochain débat parlementaire en avril pour gagner des mesures favorables aux salariés." annonce le syndicat dans un communiqué.


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message