La liste du Front de Gauche en Ile de France : Patrick Le Hyaric, Raquel Garrido, Christian Picquet, Yasmine Boudjenah, Eric Coquerel, Rose May Rousseau, Christian Favier, Maud Tallet, Jo Rossignol, Audrey Galland...

lundi 18 mai 2009.
 

1. Patrick Le Hyaric (directeur de l’Humanité, tête de liste du Front de Gauche en Ile-de-France)

Engagé depuis de nombreuses années dans les combats pour la solidarité internationaliste ; invité permanent du forum de Sao-Paulo ; porteur d’un projet de développement au Mali avec le journal « La Terre » et « le Secours Populaire » ; président du « Forum pour un autre monde » ; participant à plusieurs conférences européennes pour une agriculture paysanne, la souveraineté et la qualité alimentaire ; actif pour la sécurité, la paix au Proche-Orient et pour le droit du peuple palestinien à disposer d’une terre et d’une patrie, c’est tout naturellement que je suis engagé dans cette campagne.

L’aggravation de la crise globale du capitalisme, l’aspiration à une autre Europe, l’absolue nécessité de porter la voix de ceux qui souffrent dans l’enceinte du Parlement européen pour les défendre et pour changer radicalement les choix européens, appellent aujourd’hui un engagement encore plus fort, plus combatif, avec des propositions neuves au service des gens.

Mon expérience d’élu à Lorient, puis à La Courneuve et celle de collaborateur d’André Lajoinie durant seize belles années, m’ont confronté aux activités d’élu.

Mon engagement prolongé dans les combats de « l’Humanité » qui a révélé, publié et commenté le traité de Maastricht, le projet de Constitution européenne, la directive Bolkestein et le traité de Lisbonne. Dans la filiation de l’internationaliste Jean Jaurès, de ses combats pour l’union des peuples, pour le progrès social et la paix, qu’a porté aussi Francis Wurtz au Parlement européen, nous poursuivons ces beaux combats.

Nous voulons y porter l’exigence de la diversité culturelle, le pluralisme de l’information en Europe, la solidarité contre la marchandisation et de la concurrence de tous contre tous avec des engagements pour le progrès social et de nouveaux services publics, y compris européens. C’est souvent le seul patrimoine de celles et ceux qui n’en ont pas.

Enfin, c’est la constitution d’un front de la gauche sociale, politique et citoyenne en filiation avec les engagements de l’Humanité d’aujourd’hui qui m’a incité à répondre positivement à la demande qui m’a été faite. Ce Front de Gauche pour un grand front citoyen et populaire est la seule alternative à la disposition de nos concitoyens.

Le 7 juin, c’est de nos vies dont il s’agit. Dans l’unité la plus large, faisons bouger la donne politique, faisons vivre une Europe sociale, solidaire, écologique, féministe, de la liberté et de la paix.

2. Raquel Garrido (PG)

Née au Chili quelques mois après le coup d’état militaire qui écrasa le gouvernement d’Unité Populaire conduit par Salvador Allende, Raquel Garrido a vécu l’exil avec sa famille. C’était alors la seule issue pour des militants de gauche d’éviter la prison, la torture ou la mort.

Après un séjour au Canada, elle arrive en région parisienne à l’âge de 15 ans. Elle attendra ses 27 ans pour obtenir la nationalité française. Très jeune, elle s’engage avec force dans les mobilisations lycéennes et étudiantes pour de meilleures conditions d’études. Elle rentre au Bureau national du syndicat étudiant Unef-Id où elle assume ses responsabilités pendant plusieurs années. Par la suite, elle se consacre au combat contre le racisme et le FN. Elle devient Vice-présidente de l’association SOS-Racisme.

Raquel commence sa vie professionnelle dans une grande Confédération syndicale de travailleurs. Spécialisée dans les questions internationales et particulièrement les relations avec le continent américain (nord et sud), elle effectue de très nombreux voyages dans la plupart des pays d’Amérique Latine. Lors des Forums sociaux, des congrès, des missions, elle noue progressivement des relations avec de très nombreux militants syndicalistes et politiques de ce continent. Chaque année, de retour en France en juin, elle participe aux sessions de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) à Genève, et y représente la France au titre de son organisation.

Diplômée de Droit et spécialisée dans le Droit international, elle fait le choix récemment de passer le concours d’avocate, qu’elle obtient. Elle est à présent Elève-avocate.

Pendant plus de 15 ans, elle milite au Parti socialiste. Elle en est membre de ses instances nationales, et encore Vice-présidente de la Commission Nationale des Conflits (CNC) le 7 novembre 2008, lorsqu’elle décide avec Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez de quitter ce parti pour fonder le Parti de Gauche. Ses compétences l’amèneront à être élue lors du Congrès fondateur du PG secrétaire nationale en charge des relations internationales.

Sa détermination dans le combat internationaliste pour une société authentiquement socialiste est une conviction qui s’est forgée à travers toutes ses expériences. Trop de fois, elle a mesuré la brutalité et les désastres du libéralisme dans le monde. Au Parlement européen, elle sera une voix forte et utile.

3. Christian Picquet (Gauche Unitaire)

Né à Paris en 1952, Christian Picquet a été tout au long des années 1970, un acteur engagé de toutes les mobilisations de la jeunesse scolarisée, pour les droits des femmes, pour l’égalité français - immigrés, contre le racisme et l’extrême droite...

Journaliste à "Rouge" dès 1980 jusqu’à son dernier numéro, membre de la direction de la LCR de 1984, jusqu’à son intégration dans le NPA ; il a longtemps été en charge des relations avec le reste de la gauche (et, à ce titre, l’un des initiateurs de l’Appel des 200 en faveur d’un « non » de gauche au référendum sur le traité constitutionnel européen), de la lutte contre le racisme et l’extrême droite, du combat pour les droits et libertés, de l’action contre la guerre.

De 2000 à 2007 il était coordinateur du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens. Partisan d’un parti large et pluraliste, il a contribué à la construction du courant « unitaire » de la LCR. Engagé dans le collectif d’initiative unitaire national (CIUN), pour des candidatures de rassemblement à la présidentielle et aux législatives de 2007, refusant la division de la gauche de transformation, il a participé à la création de l’association "unir" et aux initiatives maintenant la perspective du rassemblement de la gauche de gauche et d’une nouvelle force politique pour l’incarner.

La décision de la majorité du NPA de rejeter toute perspective de rassemblement pour les européennes l’a conduit à prendre ses responsabilités. Le 8 mars 2009, avec ses camarades Alain Faradji, Céline Malaisé, Francis Sitel et le collectif des militants du NPA refusant de s’incliner devant un acte aussi lourd de conséquences, ils ont décidé de s’engager dans le « Front de gauche pour changer d’Europe », et de lancer un appel à la constitution du mouvement « Gauche unitaire ».

4) Yasmine Boudjenah (PCF)

Yasmine BoudjenahDes manifestations pour la libération de Nelson Mandela au mouvement lycéen-étudiant contre Devaquet,... c’est d’abord avec les jeunes communistes que j’ai trouvé la possibilité d’agir et de réagir. J’ai fait partie de la direction de la JC, notamment comme secrétaire nationale de l’UEC (étudiants communistes).

Cet engagement m’a aussi poussé à m’accrocher dans mes études, à Jussieu, où j’ai soutenu en 2001 une thèse sur les entreprises publiques algériennes. Une mère française et un père algérien : mes « origines » ont sans doute joué sur mes choix. J’ai ainsi animé - avec d’autres - l’Appel du Petit Prince, réunissant des jeunes et des artistes, en solidarité avec le peuple algérien confronté à la barbarie intégriste et pour affréter un « bateau-livres » pour enfants.

En 1999, les communistes me font confiance en me proposant d’être en position éligible pour les élections européennes. Plus jeune députée européenne de France de 1999 à 2004, j’ai eu la chance de partager tous les combats du groupe de la Gauche Unitaire Européenne présidé par Francis Wurtz.

Comme membre de la Commission développement et coopération, j’ai pris part aux débats et aux actions pour des relations Europe-Méditerranée débarrassées du libre-échange et des forteresses, pour la fin de l’occupation et la création d’un Etat palestinien, pour l’auto-détermination du peuple sahraoui ou contre la guerre en Irak.

Cadre dans la fonction publique territoriale depuis 2005, j’ai intégré le service Europe d’une collectivité, où je continue - professionnellement - à monter des projets européens.

Depuis mars 2008, je suis 1ère adjointe au maire dans la ville qui m’a vu grandir, Bagneux (92).

5) Eric Coquerel (PG)

Secrétaire national du Parti de Gauche, chargé des relations extérieures et unitaires, Eric Coquerel a participé activement à toutes les tentatives de regroupement de la gauche antilibérale depuis 2003. Une préoccupation ancienne pour ce républicain social qui, en plus de trente ans de militantisme, a traversé plusieurs familles de la gauche.

Né fin 1958, marié et père de deux enfants, Eric qui est actuellement chargé de communication dans le domaine des sports maritimes, s’éveille tôt à la politique avec les manifestations contre la loi Debré qui réformait le régime du sursis militaire. Attiré d’abord par la mouvance libertaire, il se rapproche de la LCR en 1981 où il soutient les courants favorables à un parti large et à l’unité. Il en démissionne quand, en 1998, la LCR choisit de s’allier avec Lutte ouvrière et lui parait déjà tourner le dos à la construction d’un parti de la gauche de transformation.

On le retrouve en 2002 dans la campagne de Jean-Pierre Chevènement, persuadé que les idées républicaines, auxquelles il s’est progressivement rallié, pouvait bouleverser la donne à gauche. Mais l’évolution de la campagne le place assez rapidement en porte-à-faux, comme beaucoup de militants du MRC. Avec eux il crée un courant avec l’objectif de faire revenir ce parti sur une ligne qui tourne le dos au discours sur la « République au-delà de la gauche et la droite » . Constatant l’échec de cette tentative, il lance en 2003, avec Michel Naudy, Jeannick Le Lagadec et Eric Halphen, le Mars, Mouvement pour une alternative républicaine et sociale, dont il prendra la tête.

Candidat sous cette étiquette sur la liste européenne de rassemblement conduite par Francis Wurtz, Eric Coquerel participe en 2005 à la campagne du « non » de gauche au traité constitutionnel européen. Il s’engage ardemment pour une candidature unitaire à la présidentielle de 2007 mais, faute de l’avoir obtenue, refuse de choisir entre les trois candidats antilibéraux.

Quand Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez démissionnent du PS, il les rejoint sans hésiter pour cofonder le Parti de Gauche.

6) Rose-May Rousseau (syndicaliste de l’hôpital public)

Rosemay RousseauJe me présente Rose-May Rousseau-Saxemard, infirmière, secrétaire générale de l’USAP CGT, donc syndicaliste, Je suis Martiniquaise, originaire des départements d’outremer.

Je me suis engagée auprès du front commun de gauche pour les élections européennes, parce que au regard de mon expérience à la fois professionnelle et syndicale, de ce que vivent les usagers et les professionnels, je suis convaincue qu’il faut construire une autre Europe, celle qui privilégie les droits et l’existence du plus grand nombre, au service des populations et pas l’unique logique ultra libérale d’un petit nombre de privilégiés.

Des milliers de travailleurs sont jetés et réduits au chômage, par le système capitaliste qui organise la désespérance et la misère des peuples ; car seul le profit indécent a droit de cité.

L’Europe, telle qu’elle fonctionne, utilise les services publics et notamment la santé comme variable d’ajustement aux réductions de coûts dans sa politique du pacte de stabilité. C’est à vous usagers, comme moi (à la fois acteur et usagers) d’exiger une autre politique Européenne, pour l’emploi statutaire pérenne et non précaire,pour les salaires, nos services publics, pour l’enseignement, la recherche, nos entreprises,pour l’environnement, pour les jeunes à qui on ferme toutes les portes,pour mieux vivre tout simplement, il faut que ça change ! Le front de gauche ce sont des hommes et des femmes de conviction, qui ambitionnent de remettre l’intérêt des peuples au cœur de l’Europe, avant les intérêts des spéculateurs fous !

7) Christian Favier

Elu d’un canton de Champigny-sur-Marne depuis 1994, je préside le Conseil général du Val-de-Marne depuis 2001. Je suis secrétaire général adjoint de l’Assemblée de départements de France.

Le Val-de-Marne compte 1,3 million d’habitants, 47 communes et 49 cantons. Le service public départemental, soit 8 000 agents, assume d’importantes responsabilités au service des populations et des territoires.

En Val-de-Marne, notre collectivité développe des politiques originales, solidaires, innovantes. Ces actions s’appuient sur les attentes et les besoins exprimés par la population. Elles sont essentielles à la qualité de vie.

Dans cette période de crise, nous avons plus que jamais besoin de collectivités locales fortes, capables de mieux protéger les populations et donc de services publics toujours plus efficaces. C’est ce que nous avons toujours défendu en Val-de-Marne avec la majorité de gauche qui dirige ce département depuis 1976.

Lieux de démocratie et d’actions, les collectivités avec leurs élus sont devenues des obstacles pour Nicolas Sarkozy. Il veut par tous les moyens s’en débarrasser en les vidant de leur capacité d’agir.

Avec le projet Balladur, toutes nos actions volontaristes comme les crèches, les parcs départementaux, le remboursement de la carte de transport pour les jeunes, les crédits pour le logement social...sont menacées pour être soumises à la loi du marché au nom de « la concurrence libre et non faussée », comme le prévoit l’Union européenne.

C’est insupportable et synonyme de recul social, de creusement des inégalités, d’éclatement de la cohésion sociale et territoriale.

J’entends pleinement m’engager avec le Front de gauche pour mettre cette question de la défense des services publics au cœur des débats.

L’Europe que nous voulons doit être d’abord une Europe qui tire vers le haut toutes les législations sociales ; une Europe qui développe des services publics démocratisés.

8) Maud Tallet (PCF)

Née à Ivry-sur-Seine le 16 juillet 1951, lycéenne à Romain Rolland, puis enseignante à Vitry-sur-Seine, ai adhéré au PCF en 1971 et ai milité dans le monde enseignant. Arrivée à Champs-sur-Marne en 1979 avec une nomination au Collège Armand Lanoux. J’ai rejoint l’équipe municipal avec le maire communiste Lionel HURTEBIZE en 1983.

1ère Adjointe en 1989, j’ai été élue maire en septembre 1994 suite au décès brutal de mon prédécesseur. Conseillère générale en décembre 1994 puis réélue jusqu’à aujourd’hui, ayant en charge particulièrement les problématiques de l’habitat et du logement en tant que déléguée du président.

Passionnée par les mandats locaux qui permettent un lien actif avec les citoyens dans des confrontations continuelles d’idées, qui permettent de résoudre des difficultés du quotidien en les mettant en perspective avec les mouvements de société, il me paraît utile d’apporter cette vision du nécessaire aller et retour entre les habitants et les institutions de tout niveau.

Aujourd’hui, 80% des lois qui ont des conséquences directes sur la vie des français sont des transpositions de ce qui se discute au niveau de l’Europe et il faut se saisir de ce niveau pour en faire un point d’appui aux luttes, à une meilleure redistribution des richesses, à une organisation qui remette l’être humain au centre des prises de position et non l’argent, les rémunérations des grands patrons et des actionnaires, les profits à deux chiffres au détriment de la vie des salariés, de la santé, de ’éducation, de la culture, de la défense de l’avenir de notre planète.

Le "Front de gauche" est cette rencontre de forces qui, sans être d’accord sur tout, souhaitent relever les exigences du "Non au TCE" pour une Europe des peuples et non du marché et des patrons dans un monde globalisé où est organisée la concurrence effrénée entre les pays, les travailleurs.

Un autre monde est possible par l’intervention des citoyens, un changement des critères de gestion où les salariés auraient enfin leur mot à dire.

9) Jo Rossignol (PG)

A 56 ans, « Jo » Rossignol, l’enthousiaste maire de Limeil-Brévannes, décline un parcours politique bien rempli. Cheminot CFDT, il rejoint Sud-rail lors des grèves de 1986 et prolonge son engagement syndical en adhérant au PS. Plusieurs fois candidat aux municipales, il est élu sur la liste de gauche en 1995 au premier tour. Député, il démissionne du PS un an après. Présent sur la liste PC aux élections régionales, il mène la liste des Verts et des citoyens pour le sénat. En 2007, il soutient Bové. Militant de PRS 94 (Pour la République sociale) qu’il a créé dans sa localité, il gagne le poste de conseiller général en 2008 et préside le groupe gauche citoyenne.

Toujours fidèle à ses idéaux, il s’engage aux côtés des travailleurs maliens de « Vincennes » chassés par la mairie de Paris. Il se bat pour les accueillir humainement. Il refuse d’expulser les Sans papiers en 1998 qui occupent la mairie de Limeil et en 2006, il décide de mettre des locaux à disposition des « squatters de Cachan ». L’intervention des forces policières l’en empêchera.

Écologiste dans l’âme, il fait construire le premier bâtiment public à énergie positive en 2007et lance le chantier du premier « éco-quartier » en France. Attaché aux transports publics, il poursuit un plan ambitieux, le « projet télécabine » qui devrait prolonger la ligne 8 du métro et rendre le transport collectif urbain plus doux.

Sociale, écologique, efficace, proche des citoyens, la politique qu’il mène dans sa ville, Jo souhaite la promouvoir au niveau européen. Il le répète souvent : « la politique ne doit pas être que gestionnaire ».

10) . Audrey Galland (PG)

Avant de rejoindre le Parti de Gauche, Audrey Galland était membre du Parti Socialiste mais aussi du bureau national de l’association politique Pour la République sociale (PRS). Elle y a confirmé sa volonté de changer radicalement de société, contre la domination matérielle et culturelle du capitalisme. Et pour cela, deux principes lui paraissent fondamentaux : maintenir un effort constant d’éducation populaire, mais aussi construire une nouvelle unité de la gauche à partir d’une culture commune républicaine et anticapitaliste.

Rejoindre le Parti de Gauche est donc une suite logique dans le parcours d’Audrey. Au sein du secrétariat national, elle continue à promouvoir l’éducation populaire, à travers la mise en place d’outils pour aider militants et citoyens à reprendre la parole dans le débat public. Et s’il est important de diffuser des arguments pour battre la droite et conquérir la majorité politique, il est tout aussi important de former les citoyens à exercer leur esprit critique. Tout mouvement politique doit viser l’émancipation de la personne humaine !

La construction d’une Europe sociale est un enjeu majeur pour Audrey. Ses premiers combats au PS ont d’ailleurs été l’opposition au traité de Maastricht, dont elle dénonce l’orientation libérale. Si elle est candidate du Front de Gauche pour les européennes, c’est « parce que l’implication des peuples dans les choix politiques a été largement oubliée en France, mais aussi et surtout dans la construction de l’Europe. Ca suffit comme ça ! »


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