FRALIB : pas de vacances pour l’injustice ! (article national PG)

dimanche 31 juillet 2011.
 

Ce jeudi 21 juillet, le comité d’entreprise de FRALIB, entreprise détenue par la multinationale Unilever, s’est vu débouté par le tribunal de Marseille de leur demande d’annulation du plan de sauvegarde de l’emploi.

Rappel des faits : depuis le 23 septembre 2010, depuis l’annonce du groupe Unilever de fermer le site de Gemenos, les 182 salariés luttent pour maintenir l’activité de l’entreprise, la commercialisation des thés et infusions de marques « Eléphant » et « Lipton ».

En janvier 2010, le comité d’entreprise des FRALIB entame une procédure en justice, demandant l’annulation du plan de sauvegarde de l’emploi. Par ordonnance du 04 février dernier, le tribunal de grande instance de Marseille leur donne raison, annulant la procédure pour non respect du code du travail. La suite ne s’est pas fait attendre : le 10 mars, la direction d’Unilever entame une seconde procédure et hier le tribunal lui a donné raison.

Cette décision n’a pas entamé la détermination des « Fralibiens » qui souhaitent poursuivre leur projet de reprise du site pour créer une entreprise sous forme coopérative. En effet, comment accepter alors qu’en 2010, le groupe Unilever a accru sa marge de 20% et sa croissance de 4,1%, que sur 182 salariés, seuls 47 bénéficient d’un reclassement en France ? Comment accepter qu’un groupe qui a déclaré en 2009, un chiffre d’affaire de près de 40 milliards d’euros, sacrifie dans un but purement spéculatif l’activité d’un site qui, en 2008, a réalisé un résultat courant, avant impôt, de plus de 9.500.000 € ? ?

Hier, et avec un cynisme bien malvenu, la direction d’Unilever a adressé aux salariés un courrier leur demandant de « prendre « sereinement » leurs vacances pendant les 3 semaines à venir ».

Lors de leur assemblée générale qui s’est tenue hier après-midi, les Fralibiens ont décidé de rester vigilants, mobilisés et de prendre toute disposition d’organisation afin de mettre « leur » usine sous surveillance. « Nous ne sommes pas dupes s’agissant des buts recherchés par la direction à travers cette communication et visant à nous éloigner du site, et à altérer notre vigilance et notre détermination. »

Aujourd’hui, la lutte continue. Les trois mots d’ordre des salarié-e-s de Fralib restent les mêmes : contrer la fermeture de l’usine, maintenir l’activité industrielle donc la préservation des emplois, reprendre l’activité du site sous forme d’entreprise à statut coopératif.

Le Parti de Gauche reste solidaire avec les « Fralibiens » pour permettre le maintien de l’emploi et la poursuite de l’activité sur le site de Gemenos.

Fralib : Hasta la victoria siempre !


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