B) Le Parti de Gauche soutient le PCF face aux violences de la Ligue de Défense Juive

Jeudi 19 novembre, des militants du Parti Communiste Français et de la Jeunesse Communiste ont été agressés par des membres de la Ligue de Défense Juive en plein Paris.

Alors que le Front National avait profité de la nuit du mercredi au jeudi pour tapisser de leurs affiches les lieux des attentats, nos camarades du PCF s’étaient employés dans la journée de jeudi à recoller la propagande xénophobe du parti frontiste. Ils ont alors été pris à partie par des individus se réclamant de la LDJ, les insultant et les agressant physiquement notamment à l’aide d’un taser.

Ce groupuscule raciste n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il s’est illustré des dizaines de fois ces dernières années à l’occasion de ses actions coup de poing. Leurs exactions sont notoirement connues : violences, menaces, insultes contre les militants progressistes, les soutiens de la lutte du peuple palestinien et plus généralement contre tous ceux qui ne baissent pas la tête face à leur propagande de haine.

Le gouvernement attend-il un nouveau drame pour prendre les mesures de dissolution qui s’imposent face à ce genre de groupuscule ?

Nous réaffirmons notre soutien aux militants du PCF et de la JC agressés et plus généralement aux victimes des violences de l’extrême droite.

A) La Ligue de Défense Juive en protection d’affiches du FN (PCF)

C’est avec stupeur que les habitants du XIème arrondissement ont découvert jeudi 19 novembre des affiches haineuse du Front National, collées le long du boulevard Voltaire à proximité immédiate des lieux des attentats. Prenant leurs responsabilités, une vingtaine de militants locaux du PCF et de la JC a décidé le soir même de recouvrir ces affiches pour les faire disparaître.

Partant de la République, nos camarades ont été agressés par des individus se réclamant de la Ligue de Défense Juive (LDJ) aux alentours du métro Rue des Boulets. En effet, soit-disant dérangés à la seule vue d’une écharpe de type keffieh, les agresseurs ont exigé que celle-ci soit retirée et que nos camarades cessent de décoller les affiches du FN. Nos camarades ayant refusé de céder à ces menaces, les fascistes les ont attaqué au taser et frappé trois militantEs dont une élue communiste du XIème arrondissement.

Au lendemain d’attaques terroristes qui visaient notre quartier symbole du vivre ensemble et de la fraternité en actes, ces violences supplémentaires visant à défendre le FN sont inacceptables.

Voilà le vrai visage de l’extrême-droite, qui utilise la violence pour imposer son idéologie.

Nous soutenons nos camarades, choqués et blessés et exigeons que tous les groupuscules d’extrême-droite dont la LDJ soient dissous. C’est le sens du vœu qui sera déposé au Conseil de Paris de décembre par le groupe communiste à l’Hôtel de Ville. Nous ne laisserons jamais les murs de Paris salis par des discours de haine.

Paris, le 20 novembre 2015

Fédération de Paris du PCF