Au moment où la Wallonie dénonçait l’accord de libre-échange UE-Canada, le CETA, Jean-Luc Mélenchon accompagné de Djordje Kuzmanovic, SN du Parti de Gauche participaient à l’ONU aux délibérations visant à bâtir un contre traité de libre-échange sous mandat de l’ONU.
C’est en effet dans un silence médiatique assourdissant que se sont réunis à Genève l’ensemble des Etats membres du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU (OHCHR). Il s’agissait de participer au second round des négociations internationales visant à contraindre les multinationales à des normes sociales et environnementales en respect des règles internationales acceptées par tous au sujet des droits de l’Homme.
Alors que les BRICS étaient présents, comme les représentants de plus de 1200 ONG et organisations de la société civile, les Etats-Unis manquaient seuls à l’appel. L’Union Européenne, dans un exercice de grand écart assumé, participe elle aussi aux délibérés de l’ONU dans le but de les torpiller. Ainsi, dans le même moment, elle tente par tous les moyens de faire passer les accords de libre-échange CETA (et TAFTA en embuscade) qui sont eux contraires dans leurs principes mêmes à toute régulation des multinationales.
Jean-Luc Mélenchon seul candidat à présidentielle française présent à ces débats internationaux, est intervenu pour l’ouverture politique de la cession de travail qui durera toute la semaine jusqu’au 28 octobre inclus (son intervention ici :https://youtu.be/y2afi_kXDCg). Le candidat de la France Insoumise a promis d’interroger tous les autres candidats par rapport à ce pas en avant immense initié par l’ONU.
Le Parti de Gauche soutient pleinement cette initiative de l’ONU qui est en accord avec son programme de protectionnisme solidaire.
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