Nouvelles colonies annoncées par Netanyahou en réponse à la résolution de l’ONU

vendredi 6 janvier 2017.
 

Les colonies sont illégales ? Eh bien, nous allons donner le feu vert à la construction de 5600 logements supplémentaires dans Jérusalem Est occupé, vient de déclarer Netanyahou, pour bien montrer ce que valent pour lui les résolutions de l’ONU.

Selon la presse israélienne, en réponse directe à la résolution 2334 de l’ONU, la municipalité de Jérusalem va procéder à l’adoption de 2600 logements supplémentaires dans la colonie de Gilo, à 2,600 autres dans celle de Givat HaMatos, et à 400 dans celle de Ramat Shlomo.

Le maire adjoint de Jerusalem, Meir Turjuman, a déclaré qu’il "se fichait" des Nations-Unies ou ’"toute autre entité qui voudrait nous dicter notre conduite à Jérusalerm".

"Nous attendons avec impatience la venue de Trump, a-t-il ajouté, qui va nous permettre de rattraper le retard de construction dans la ville pris pendant les 8 ans de présidence d’Obama".

Les observateurs estiment qu’en l’absence de sanctions, Israël n’a aucune raison de mettre un terme à la colonisation, d’autant qu’Obama lui-même n’ pas rechigné à accorder des aides faramineuses pour le budget militaire israélien.

Et c’est toujours sans la moindre réaction internationale que Netanyahou a pu déclarer dès le lendemain du vote de cette résolution qu’il "ne s’y plierait pas" et qu’il a convoqué tous les ambassadeurs des pays ayant voté cette résolution pour les réprimander personnellement le jour de Noël !

Quant au ministre israélien de l’éducation, le fasciste Naftali Bennett, il a appelé dimanche à l’annexion de l’une des plus grandes colonies israéliennes, celle de Maale Adumim, ainsi qu’à l’annexion de toute la zone C en Cisjordanie, soit 60% des territoires occupés sous contrôle israélien.

Pour rappel, le nombre de colons est passé de 280.000 en 2008, à 385.000 en 2015 pour la seule Cisjordanie et, si l’on ajoute les colons de Jérusalem Est, on atteint le chiffre de 600.000 actuellement.

Et ce qui ne devait être qu’une occupation militaire "temporaire" s’est transformée au fil des ans en une dépossession totale des terres et des ressources palestiniennes sur plus de 200,000 hectares.


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