Le coût financier des guerres menées par la France et les États-Unis depuis 20 ans.

mardi 28 septembre 2021.
 

L’argent, la vie, la mort.

Le coût financier des guerres menées par la France et les États-Unis depuis 20 ans.

Nous publions ici quelques articles tentant d’évaluer le coût des guerres menées par les classes dominantes capitalistes françaises et américaines depuis 20 ans. Les médias se font relativement discrets sur cette question sensible.

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La lecture de quelques articles sur le coût financier de la guerre en Afghanistan pour la France sur 20 ans est de l’ordre de 7 à 10 milliards d’euros.

À quoi ont servi les 89 morts et 700 blessés français et un tel déversement de milliards ?

Pendant le même temps sous prétexte d’économies budgétaires, on a supprimé plus de 100 000 lits dans les hôpitaux et des dizaines de milliers de postes d’infirmières. Les conditions de travail et le salaire des enseignants se sont dégradées. La justice n’arrive plus à fonctionner normalement faute de moyens matériels et humains. Il est temps que les Français mettent fin à des régimes politiques sans aucune vision sociale et géostratégique au service de l’intérêt général.

Article 1 : Afghanistan : le vrai coût des guerres

Source : Libération

https://www.liberation.fr/planete/2...

par Pierre Conesa, Maître de conférence mise à jour le 19 septembre 2021

publié le 7 mai 2013 mis à jour le 19 septembre 2021

Quand Larry Kingsley, conseiller économique de George W. Bush, estima que la guerre en Irak coûterait 200 milliards plutôt que les 50 milliards annoncés par le président, il dut démissionner. Dix ans après, les estimations atteignent plus de 4 400 milliards, soit le PIB de la Chine ! Le site National priorities estime à 600 milliards de dollars le coût de la guerre en Afghanistan. Qu’en sera-t-il pour la France peu habituée à ce genre de calcul, à l’heure du retrait ?

Depuis 2010, cette guerre accapare plus de la moitié des ressources budgétaires annuelles des opérations extérieures de la France (Tchad, Liban, Haïti…), soit 1,3 million par jour. Mais ces chiffres n’identifient que le surcoût, soit les dépenses supplémentaires occasionnées par un engagement extérieur (augmentation des soldes, frais de transport, nouveaux équipements, munitions consommées, etc.). Rapatrier 3 600 soldats français déployés en permanence en Afghanistan a un coût évalué entre 300 et 500 millions d’euros. A ce jour, seule la voie aérienne est empruntée, avec des gros-porteurs russes Antonov 124, 60 à 80 rotations seront indispensables (soit 36 à 40 millions d’euros). Les voies routières ne sont pas encore ouvertes. Celle du Pakistan, objet d’un accord négocié par Washington, est soumise aux aléas des tirs de drones américains. Ce sera 4 à 5 millions d’euros en taxes diverses. Depuis 2002, la guerre aurait donc coûté à la France entre 5 à 7 milliards d’euros.

Pour la France voir aussi :

https://www.caminteresse.fr/economi...

Le coût complet est plus difficile à chiffrer. Les études américaines doublent le coût budgétaire pour ressortir le coût réel et, comme le fait la spécialiste de Harvard, Linda Bilmes, en y ajoutant le remboursement des emprunts et surtout la gestion des 2,5 millions d’anciens combattants en termes de pensions et de soins médicaux. 56% des anciens d’Afghanistan et d’Irak, recevront des soins et des prestations pour le reste de leur vie. D’après le rapport, « un ancien combattant sur deux a déjà soumis un dossier pour toucher des indemnités d’invalidité à titre permanent ». En onze ans, entre 60 000 et 70 000 soldats français sont rentrés d’Afghanistan. 88 ont été tués, 700 blessés ont bénéficié d’une interruption de service supérieure à un mois.

Aujourd’hui, 90% des blessés survivent contre 50% lors de la guerre du Vietnam et un tiers lors de la Seconde Guerre mondiale. Mais à quel prix ! Beaucoup de militaires sont bi ou tri-amputés. En France,l’allocation adulte handicapé représente environ 10 000 euros par an. Si on prend la base de 600 à 700 blessés sur une durée de vie de 40 ans, il faudrait budgéter de 240 à 280 millions pour les seules pensions d’invalidité.

Les traumatismes de la guerre sont une bombe à retardement avec des conséquences apparaissant plusieurs années après. Aux Etats-Unis, sur le plan psychique, plus de 20% des GI souffrent de syndromes de stress post-traumatique, indiquait déjà une étude de la Rand en 2008, mais seulement la moitié d’entre eux ont cherché à se faire soigner. Certains psychiatres militaires emploient un autre concept, le « Mild Trauma brain injury », qui minore les troubles, permet de renvoyer les soldats plus rapidement au combat et réduire le coût de pension. En France aujourd’hui, 450 militaires sont en traitement. La dépense de santé la plus importante de vétérans américains de la Seconde Guerre mondiale a eu lieu dans les années 80, près de quarante ans après, et les indemnités des anciens du Vietnam sont en augmentation constante.

La hausse du taux de suicide, très supérieur au reste de la population (un suicidé sur cinq), est la pointe émergée de l’iceberg de la santé mentale des troupes américaines. Dans les derniers mois de 2010, il y a eu plus de morts par suicide parmi les soldats et les vétérans américains que sur le théâtre des opérations en Irak. Pendant la guerre des Malouines, en 1982, les combats de trois semaines ont fait 258 morts britanniques mais 260 vétérans se sont suicidés, selon la BBC. Dans l’ensemble, le budget du ministère américain des Anciens combattants a plus que doublé au cours de la décennie passée, passant de 61,4 milliards en 2001 à 140,3 milliards en 2013, de 2,5 à 3,5% du budget fédéral. Même si les méthodes américaines de calcul sont difficilement transposables, dans le cas de la France cela donnerait un coût complet de 8 à 10 milliards d’euros sur une durée difficile à calculer.

La guerre en Afghanistan est un échec. Le régime Najibullah a tenu deux ans après le départ des Soviétiques, qu’en sera-t-il du régime Karzaï ? Depuis le 11 Septembre, l’hubris guerrière qui a saisi les Occidentaux contre le terrorisme coûte très cher pour un résultat politique très médiocre en Afghanistan comme en Irak. Les « printemps arabes » ont éclaté dans les pays les plus éloignés des interventions militaires. Jean Baudrillard paraphrasa la formule de Clausewitz qui veut que « la guerre soit la continuation de la politique par d’autres moyens », en constatant que « la guerre en Irak constituait la poursuite de l’absence de politique par d’autres moyens ». La formule est applicable à l’Afghanistan. C’est donc à un réexamen de la réflexion stratégique qu’il faut se livrer.

Pierre Conesa est l’auteur de « La fabrication de l’ennemi » (Robert Laffont)

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Article 2 : Le coût exorbitant des guerres de la France

Source : Libération

https://www.liberation.fr/planete/2...

Article 3 Le coût exorbitant des guerres pour les États-Unis en une décennie.

Source : Bastin Mag (2015)

https://www.bastamag.net/1600-milli...

1600 milliards de dollars : le coût astronomique d’une décennie de guerre contre le terrorisme

PAR EROS SANA 3 MARS 2015

Depuis les attentats du 11 septembre 2001, les Etats-Unis ont dépensé au moins 1600 milliards de dollars dans la lutte contre le terrorisme, au Moyen-Orient, en Amérique du Nord et aussi en Afrique, a révélé un rapport du Congrès. Avec 350 000 personnes tuées, le coût humain de l’invasion de l’Afghanistan puis de l’Irak est aussi extrêmement élevé. Ces centaines de milliards de dollars ont principalement bénéficié à l’industrie de l’armement et aux sociétés militaires privées. Et pour quels résultats alors que le Moyen-Orient continue de sombrer dans la guerre, le terrorisme et la pauvreté ?

Une facture de 1 600 milliards de dollars (1 300 milliards d’euros). Depuis le 11 septembre 2001, c’est la somme astronomique que les États-Unis ont dépensé, en treize ans, pour l’ensemble des guerres qu’ils ont menées, principalement en Afghanistan et en Irak. Sur une décennie, c’est presque deux fois le coût de l’assurance santé, l’ « Obamacare », dont bénéficient près de 20 millions d’États-uniens (900 milliards de dollars sur dix ans). Et c’est l’équivalent de ce que l’Inde et ses 1,2 milliards d’habitants ont produit en une année (son PIB). Ce montant n’est pas avancé par une ONG altermondialiste ou un collectif de pacifistes. Ce n’est ni plus ni moins qu’un organe du parlement nord-américain, le Congressional Research Service, qui l’avance dans un rapport intitulé « Coût des guerres en Irak, en Afghanistan et des guerres globales contre le terrorisme depuis le 11 septembre », et publié en décembre 2014 [1].

Malgré l’ampleur de l’estimation, plusieurs universitaires considèrent encore ces chiffres comme sous-évalués. Le prix Nobel d’économie, Joseph Stiglitz et l’académicienne Linda Bilmes avancent dans un livre désormais célèbre, « The three trillion dollar war », le chiffre de 3000 milliards de dollars ! Derrière le coût financier, d’autres rappellent l’impossibilité d’évaluer le coût humain. « Une comptabilité exhaustive des coûts de la guerre ne pourrait tenir dans un livre de comptes. Des civils blessés ou déplacés par la violence, aux soldats tués et blessés, en passant par les enfants qui jouent sur des routes et des champs parsemés de dispositifs explosifs improvisés et de bombes à sous-munitions, aucune série de chiffres ne peut retranscrire le bilan humain des guerres en Irak et en Afghanistan, ni comment elles se sont étendues aux États voisins et sont revenues aux États-Unis », estime Neta Crawford, enseignante en sciences politiques à l’Université de Boston.

Guerre en Irak et en Afghanistan : 350 000 morts

Neta Crawford co-dirige également le projet Cost Of War (« Coût de la guerre »), une plateforme de recherche interdisciplinaire. Le bilan que dresse Cost Of War des guerres états-uniennes est tout autant terrifiant : 350 000 morts directes, dont 174 000 civils en Irak, en Afghanistan et au Pakistan. Neta Crawford estime que le coût financier total s’approche davantage des 4400 milliards de dollars. Pourquoi une telle différence avec les chiffres du Congrès ? Dans cette évaluation, Neta Crawford ajoute les 316 milliards de dollars d’intérêt que les États-Unis remboursent à leurs créanciers, car la majeure partie de ces financements a été empruntée. Elle comptabilise également 1000 milliards de dollars supplémentaires, le coût de la couverture santé des « vétérans », les militaires démobilisés et blessés, parfois lourdement, physiquement ou psychologiquement.

À quoi ce déversement de dollars a-t-il été employé ? Si l’on s’en tient aux 1600 milliards du rapport du Congrès, cela couvre le soutien logistique des bases nord-américaines, la maintenance des armes, la formation des forces de sécurité irakiennes et afghanes, le coût des ambassades nord-américaines, l’aide aux États étrangers ou les efforts de reconstruction… Trois postes budgétaires majeurs composent ces dépenses : le prix de l’invasion de l’Irak (815 milliards de dollars), la guerre en Afghanistan (686 milliards de dollars) et les dépenses de prévention du terrorisme – 108 milliards dont 27 milliards pour l’opération Noble Eagle qui consiste à assurer un survol constant de l’espace aérien états-unien et d’une partie de l’espace aérien canadien par des avions de combats (voir aussi cet article en anglais de Mother Jones).

Contre-terrorisme au Sahel et au Nigeria : une belle réussite...

Ce montant faramineux démontre à lui seul le gigantisme qui caractérise le complexe militaro-industriel nord-américain. Précisons que ces 1600 milliards ne recoupent pas le budget de la défense des États-Unis. Le Pentagone dispose d’un budget séparé spécifique de 550 milliards de dollars. À eux seuls, les États-Unis représentent près de 40% des dépenses militaires dans le monde, pour 5% de la population mondiale ! Ce qui les place loin devant tous leurs rivaux.

Ce budget ne prend pas en compte les récentes opérations contre l’« État islamique », Daesh. Il n’inclut pas non plus, les dépenses propres aux opérations secrètes menées en partie par la CIA en Afghanistan, au Pakistan, au Yémen et ailleurs, comme au Sahel où l’administration de Georges W. Bush avait lancé la « Trans-Sahel Counterterrorism Initiative ». Une initiative à 500 millions de dollars, regroupant les États sahéliens ainsi que le Nigeria et le Ghana, dans le but de combattre le terrorisme. Avec l’émergence d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) au Mali et la montée en puissance de Boko Haram au Nigeria, cette initiative n’a pas vraiment porté ses fruits. Bien au contraire !

Multinationales et sociétés militaires privées s’enrichissent

Ces sommes colossales font cependant des heureux : le complexe militaro-industriel. Ces sociétés sont les premières à avoir bénéficié de l’abondante manne guerrière et antiterroriste. Avec un chiffre d’affaires de plus de 45 milliards, Lockheed Martin, l’une des multinationales de l’armement les plus importantes au monde a vendu de tout : des véhicules blindés, des avions de chasse et de transport, des missiles Patriot ou Hellfire… Et pas seulement aux États-Unis, mais aussi aux États irakiens, afghans et israéliens. Boeing – qui ne construit pas que des avions de ligne, mais aussi des missiles –, ainsi que Raytheon, Northrop Grumman, General Dynamics ont aussi bénéficié de cette décennie de guerres. Ces cinq sociétés représentent plus d’un tiers des fournisseurs de l’US Army. « Le marché » ne s’y est pas trompé : leur cotation en bourse a grimpé après le début des frappes contre Daesh. En septembre 2014, la valeur boursière des quatre principaux fournisseurs militaires des États-Unis a augmenté de 19%, dépassant les prévisions de l’index de Standard & Poor.

Le business de la guerre et de la violence profite lui aussi des privatisations. Plusieurs dirigeants états-uniens ont proposé d’externaliser une partie des activités, et donc des coûts, de l’armée. Du combat direct sur le terrain, à la protection des ambassades et des personnalités nord-américaines ou étrangères, en passant par la récolte de renseignements, les États-Unis ont institutionnalisé le recours au « mercenariat corporate » : les sociétés militaires privées (SMP). En Irak, au pic de la présence nord-américaine et britannique, on estimait qu’environ cinquante sociétés militaires privées étaient en activité, employant près de 30 000 personnes, issus de différents pays : Nord-américains, Britanniques, mais aussi Népalais ou Bosniaques.

Un milliard de dollars par an aux mercenaires

Le Pentagone et le Département d’Etat ont recours à vingtaine de ces sociétés militaires privées. Elles emploient elles-mêmes près de 10 000 personnes. Une autre agence fédérale, le Congressional Budget Office a estimé qu’entre 2003 et 2007, le gouvernement a dépensé entre 3 et 6 milliards de dollars au profit des sociétés militaires privées. Les États-Unis imposent aussi aux gouvernements afghans et irakiens d’utiliser une partie du budget consacré à la reconstruction pour employer des sociétés militaires privées, majoritairement états-uniennes. En 2007, un sénateur démocrate, Henry Waxman, regrettait que près de 4 milliards de dollars, censés servir à la reconstruction, avaient été dépensés auprès de mercenaires sous-traitants.

C’est ainsi que l’une des plus grandes entreprises de mercenariat privé, Blackwater – qui s’appelle désormais Academi – a pu s’enrichir sur le dos des gouvernements irakiens et afghans. Leur enrichissement est d’autant plus condamnable que Blackwater est accusé d’avoir commis plusieurs exactions en Irak et en Afghanistan. En Irak, ses mercenaires ont été impliqués dans près de 200 fusillades ayant coûté la vie à des civils. Les sociétés militaires privées ont un statut juridique flou en droit international humanitaire. Comme elles entretiennent de très forts liens avec l’administration et l’armée états-uniennes, elles échappent pour l’instant à des sanctions judiciaires concernant leurs actions en zone de guerre.

Des milliards de dollars évaporés

Les vendeurs d’armes ne sont pas les seuls à s’enrichir. La première société « non combattante » à avoir bénéficié de cette décennie de guerre s’appelle KBR Inc., plus connue sous son ancien nom : Halliburton, une société para-pétrolière qui fournit matériaux et services pour l’extraction de l’or noir. KBR a longtemps été dirigée par Dick Cheney, ancien ministre de la Défense de Georges Bush senior et ancien vice-président de Georges Bush junior. Cette société proche des néoconservateurs a ainsi pu bénéficier d’un contrat pour la reconstruction de l’Irak, sans appel d’offre et avant même que commence l’invasion de ce pays en 2003. Un contrat constamment reconduit qui a rapporté plus de 39,5 milliards de dollars à KBR Inc.

Ce déversement d’argent n’a jamais été clairement tracé et contrôlé. Ainsi en 2011, la commission du Congrès on Wartime Contracting a estimé qu’entre 30 et 60 milliards de dollars avaient été détournés en corruption et autres fraudes. Pire, 6 milliards de dollars avaient complètement disparu. En plus des victimes de guerre, ce flux d’argent opaque a contribué à déstabiliser les communautés et les institutions irakiennes et afghanes. La corruption a renforcé les antagonismes locaux et régionaux en Afghanistan, entre Pachtounes, Hazaras et Ouzbeks. En Irak, elle a renforcé les antagonismes religieux entre chiites et sunnites, entre majorité musulmane et minorités chrétienne ou yézidie.

Qui paiera la prochaine facture ?

Les seigneurs de guerre, les chefs de clan, les leaders religieux, ainsi qu’une série de représentants d’autorités publiques ont entretenu la corruption comme système de gouvernance. Selon Transparency International, en 2013, l’Afghanistan de l’ancien président Hamid Karzaï, malgré la longue présence internationale, se classe très mal en matière de corruption : 140ème sur 177. Quant à l’Irak de l’ancien Premier ministre Nouri al-Maliki, il arrive en 170ème position... Un quart des Irakiens vivent dans une telle pauvreté qu’ils dépensent moins de 2,2 dollars par jour. Et ce, alors que sous leurs pieds se trouvent des réserves de pétrole parmi les plus importantes du monde. En Afghanistan, un tiers de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.

« Tant que le Moyen-Orient restera un lieu de tyrannie, de désespoir et de colère, il continuera de produire des hommes et des mouvements qui menacent la sécurité des États-Unis et de nos amis. Aussi, l’Amérique poursuit-elle une stratégie avancée de liberté dans le Grand Moyen-Orient », déclarait le président Bush junior en 2004 pour justifier les guerres commencées et à venir. 1600 milliards ont été dépensés. 350 000 personnes tuées. Pour rien ? L’Afghanistan est toujours en proie à l’instabilité et à la guérilla des talibans. Le mouvement terroriste Daesh a émergé en Syrie et en Irak et constitue une nouvelle menace. Qui paiera la facture des dix prochaines années ?

Eros Sana

Article quatre 4

La guerre en Afghanistan en chiffres Source : Le Point (2020) https://www.lepoint.fr/monde/la-gue...

En décembre 2019, le coût global de guerre menée par les États-Unis en Irak Afghanistan et Libye s’élève à 6400 milliards de dollars. ** HD


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