L’interconnexion mondiale des firmes transnationales et la domination des institutions financières.

jeudi 18 août 2022.
 

Les nouveaux maîtres du monde ?

L’interconnexion mondiale des firmes transnationales et la domination des institutions financières.

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Avec le développement du néolibéralisme aux alentours des années 1980, les entreprises financières ont prient le contrôle des entreprises non financières. La part de profit distribué en dividendes alors considérablement augmentés ainsi que les salaires des hauts cadres dirigeants des entreprises multinationales. On assiste ainsi à l’émergence d’une classe dirigeante de cadre au niveau international.

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Institut Tribune Socialiste

Source : Exposé de Gérard Duménil. https://vimeo.com/203068360

* Information sur Gérard Duménil dans Wikipédia :

https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%...

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Gérard Duménil, économiste, a travaillé avec Dominique Lévy à partir d’une gigantesque base de données mondiales prenant en compte les société transnationales et les sociétés qui, d’une façon ou d’une autre y sont rattachées. Il constate que le pouvoir économique est concentré dans une pelote d’institutions financières qui se possèdent mutuellement et entre lesquelles il n’y a pas finalement concurrence. Ces institutions sont certes le lieu de la propriété du capital, mais en fait leur gestion est dans les mains des très hauts cadres de ces sociétés : ils imposent leur discipline au plan mondial, définissent les critères de rentabilité, sont les policiers du système. Dans les années 80 une mutation considérable s’est produite avec le renforcement du pouvoir de contrôle des institutions financières (notamment sur les institutions non financières). Aujourd’hui les inégalités sont principalement des inégalités de salaires (qui ont cru de façon spectaculaire). Les très hauts cadres constituent une véritable internationale, exercent le vrai pouvoir économique dans le monde, et peuvent s’appuyer sur des relais gouvernementaux.

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Cette première vidéo continue avec une seconde qui montre comment les grosses entreprises prétendent défendre l’intérêt général et avoir un rôle politique complétant ou se substituant au rôle des états. Ce deuxième exposé permet de mieux comprendre, entre autres, les fondements de l’idéologie néolibérale d’un Macron bien qu’il se soit tenu avant son élection. Si la vidéo ne s’enchaîne pas : utiliser le lien suivant

https://vimeo.com/202997966

cque les multinationales qui façonnent modes de production et modes vie ne sont pas confrontées à de véritables contre pouvoirs permanents. Certes, depuis longtemps elles jouent un rôle politique important. Mais aujourd’hui elles revendiquent ouvertement un rôle dans le règlement des problèmes de la planète : elles ont des idées sur un nouvel ordre international, veulent fixer les modalités et les limites du contrôle des pouvoirs publics, considèrent qu’elles représentent l’intérêt général. Ces points de vue sont largement partagés, présentés comme une conséquence inéluctable de la mondialisation : l’ONU admet la Chambre International du Commerce au titre d’ONG ! Agir contre cette situation suppose de bien analyser le phénomène, d’engager la bataille sur le plan des idées, de développer des contre-pouvoirs et des contrôles, de s’appuyer éventuellement sur des administrateurs indépendants dans les sociétés anonymes.

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Des informations sur Michel Capron sur le siteThe conversation.

https://theconversation.com/profile...

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Hervé Debonrivage


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