Nous répondons ici à un article concernant une hypothèse qui reste encore à ce jour vaporeuse pour expliquer l’origine de l’eau sur Terre. Nous vous proposons donc ici un bain de vapeur pour inaugurer la nouvelle année 2025.
Nous répondons ici à un article concernant une hypothèse qui reste encore à ce jour vaporeuse pour expliquer l’origine de l’eau sur Terre. Nous vous proposons donc ici un bain de vapeur pour inaugurer la nouvelle année 2025.
Je réponds ici à l’article publié sur notre site : « Comment l’eau est venue à la terre » dont l’URL est la suivante :
https://www.gauchemip.org/spip.php?...
L’hypothèse de la formation d’un nuage de vapeur d’eau dans l’espace interplanétaire dont la température est très basse à susciter ma perplexité et j’ai donc interrogé le logiciel d’intelligence artificielle Chat GPT.
Je saisis ici cet exemple pour illustrer d’exercice de l’esprit critique. J’ai rédigé sur ce site un article sur les différents biais cognitifs notamment le biais d’autorité et le biais de confirmation.
La liberté de notre pensée implique la non soumission a priori une autorité quelle qu’elle soit : religieuse, scientifique, politique, etc. comme je l’ai aussi rappelé dans d’autres articles, il faut me semble-t-il appliquer le précepte d’Emmanuel Kant : avoir le courage de penser par soi-même et d’autre part pratiquait le doute méthodique cartésien.
Cela ne signifie pas qu’il faut douter de tout et remettre en cause toute parole scientifique.
J’ai tout simplement ici, sur cette question particulière, fait appel au bon sens sachant, évidemment, que le bon sens peut aussi nous tromper. Le bon sens pourrait nous faire croire que c’est le soleil qui tourne autour de la terre alors que c’est l’inverse.
Le biais de confirmation consiste à accepter d’emblée un argument qui va dans le sens de nos convictions et à refuser ce qui remet en cause celles -ci. J’ai tendance à penser que la formation persistante d’un nuage de vapeur d’eau dans le vide interplanétaire relativement éloigné du soleil me paraît impossible en raison de la température très basse de ce milieu mais cela ne me conduit pas pour autant à affirmer que les scientifiques mentionnées par le journal Mediapart sont des charlatans ! Ce sont des scientifiques qui méritent le respect et il faut donc ne pas écarter d’emblée leur hypothèse parce que ne correspond pas à nos croyances.
Je tente donc de résister contre le biais d’autorité et le biais de confirmation.
Le deuxième motif de la rédaction de cet article est un exemple d’utilisation de l’intelligence artificielle comme outil intellectuel qui peut aider l’esprit critique.L’IA est un outil puissant mais qui doit être utilisé avec distance c’est-à-dire que son utilisateur doit « garder la main » sur le processus intellectuel considéré.
Une petite remarque complémentaire sur le système solaire qui ne figure pas dans l’article : il faut savoir qu’à son origine, les plus grosses planètes comme Jupiter était proche du soleil et c’est par un processus de migration que ces planètes se sont éloignées du soleil.
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Voici ma question et la réponse de Chat GPT.
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Ma question :
Une hypothèse récente pour expliquer la présence d’eau sur la planète Terre et qu’il se serait formé un immense nuage de vapeur résultant de la vaporisation de l’eau par le rayonnement solaire sur des astéroïdes contenant de l’eau glacée. Cette hypothèse compléterait celle du bombardement de la terre par des astéroïdes chargés d’eau glacée. Cette hypothèse me rend perplexe en raison de la température interplanétaire qui ne me semble pas permettre l’existence d’une telle vapeur. Mais je me trompe peut-être.
ChatGPT a dit :
Votre perplexité est compréhensible et repose sur des interrogations pertinentes concernant les températures interplanétaires et les conditions nécessaires à la formation de vapeur d’eau dans l’espace.
Contexte de l’hypothèse
L’hypothèse mentionnée suggère qu’un nuage de vapeur d’eau aurait pu se former suite à la vaporisation de glaces sur des astéroïdes, sous l’effet du rayonnement solaire, et que cette vapeur aurait contribué à l’apport d’eau sur Terre. Cette idée complète celle du bombardement par des astéroïdes ou comètes contenant de l’eau glacée.
Température interplanétaire et formation de vapeur
Vous soulevez une question cruciale : comment un nuage de vapeur peut-il se former dans un environnement interplanétaire où les températures sont généralement très basses ? Voici quelques éléments pour mieux comprendre :
Rayonnement solaire et vaporisation locale :
Lorsqu’un astéroïde contenant de la glace passe à proximité du Soleil ou entre dans une orbite proche de la Terre, le rayonnement solaire peut fournir une quantité significative d’énergie.
Cette énergie peut vaporiser de la glace en gaz, même dans le vide spatial. Ce phénomène est bien documenté pour les comètes, qui forment des queues de gaz et de poussière lorsqu’elles s’approchent du Soleil. Pression dans l’espace et sublimation :
Dans le vide spatial, où la pression est extrêmement faible, la glace passe directement à l’état gazeux via un processus appelé sublimation, sans passer par l’état liquide. La vapeur d’eau ainsi formée peut s’échapper de l’astéroïde sous forme de gaz.
Répartition et dissipation :
Une fois vaporisée, l’eau sous forme de gaz peut se disperser. Cependant, en raison des basses températures interplanétaires (généralement proches du zéro absolu), une partie de cette vapeur peut rapidement se recondenser en particules de glace si elle s’éloigne de la source de chaleur. Hypothèse du nuage de vapeur :
Pour qu’un nuage de vapeur persiste, il faudrait qu’il soit proche d’une source de chaleur constante (par exemple, le rayonnement solaire) ou qu’il se produise dans une région de l’espace où les températures ne sont pas trop basses, comme dans les environnements proches de jeunes étoiles. Validité de l’hypothèse
Votre scepticisme est donc justifié : la persistance d’un nuage de vapeur à l’échelle interplanétaire semble improbable, sauf dans des conditions spécifiques où une source de chaleur maintiendrait l’eau sous forme gazeuse.
Dans les régions froides de l’espace, la vapeur d’eau aurait tendance à se recondenser ou à être dispersée par les vents solaires et les forces gravitationnelles.
Cependant, cette hypothèse pourrait être envisagée comme un complément aux autres mécanismes, tels que :
L’apport direct d’eau par des astéroïdes ou comètes.
La formation secondaire de vapeur lorsque ces corps entrent en collision avec la Terre ou d’autres corps célestes, libérant ainsi leur eau sous forme de vapeur dans l’atmosphère primitive.
En conclusion, si l’idée d’un nuage de vapeur interplanétaire soulève des défis physiques et thermodynamiques, elle pourrait être partiellement plausible dans des conditions locales spécifiques (proximité solaire, collisions). Cela justifie d’approfondir l’étude des modèles thermiques et des processus de sublimation dans l’espace.
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Conclusion.
Finalement « tout le monde » est d’accord : cette hypothèse demande une confirmation notamment par de nouvelles observations.
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Hervé Debonrivage
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