Covid 19 : Le Vietnam socialiste salué mondialement pour son action

samedi 18 juillet 2020.
 

3) La presse allemande loue la lutte contre le COVID-19 au Vietnam

La réponse rapide du gouvernement et la forte sensibilisation du public sont des raisons du succès du Vietnam dans la lutte contre l’épidémie de COVID-19, selon le journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ).

Dans un article publié mercredi 1er avril au journal Frankfurter Allgemeine Zeitung, l’auteur Till Fahnders, a décrit que le Vietnam avait très tôt fermé les écoles et universités, resserré le contrôle de la frontière avec la Chine, mis en quarantaine les personnes testées positives au coronavirus et appliqué d’autres mesures pour empêcher la propagation de l’épidémie.

Grâce à ces mesures, le Vietnam n’avait initialement enregistré que 16 cas et n’en avait pas détecté de nouveau pendant environ trois semaines.

Puis la deuxième vague d’infections est venue, en raison des touristes en provenance d’Europe, a écrit Till Fahnders, notant que le Vietnam avait alors resserré ses mesures de protection.

Le Premier ministre Nguyên Xuân Phuc a décidé d’instaurer un confinement national de 15 jours à partir de mercredi 1er avril afin de freiner la propagation du nouveau coronavirus, et a exhorté les gens à ne pas sortir, sauf en cas de besoin.

Selon l’article, la mobilisation de la population à travers des campagnes massives, des SMS et de la communication joue un rôle important dans la lutte contre le COVID-19.

"Il existe une application pour smartphones dans laquelle tous les citoyens doivent déclarer leur état de santé", a expliqué l’auteur.

L’article fait également référence aux difficultés rencontrées par le Vietnam, en particulier le manque de ressources au cas où le nombre de cas d’infection et de personnes devant être mises en quarantaine augmenterait.

Il prévoit que les conséquences économiques affecteront fortement le Vie

2) Le Vietnam, un modèle dans la lutte contre la pandémie de COVID-19

Dans son article publié lundi 6 avril, le site américain liberationnews.org affirme que le Vietnam est un pays modèle en matière de lutte contre le COVID-19.

https://www.liberationnews.org/

Selon l’article, alors qu’il dispose des ressources limitées, le Vietnam a réussi à contenir l’épidémie sur son territoire, ce qui lui a valu les félicitations de l’Organisation mondiale de la santé et du Forum économique mondial.

L’article rappelle que le Vietnam adopte un parquet d’assistance de 111,55 millions d’USD pour aider les entreprises et les personnes les plus touchées par la pandémie.

L’article mentionne également l’esprit de coopération du peuple vietnamien, ancré dans un système social qui met l’accent sur l’effort collectif et l’unité des décisions. Il cite aussi l’appel du Premier ministre Nguyên Xuân Phuc : "Chaque entreprise, chaque habitant et chaque quartier est un bastion dans le combat contre le coronavirus" qui souligne l’esprit national de chaque Vietnamien.

Le succès du Vietnam ne procède pas d’un miracle mais d’une action réfléchie et concertée d’un gouvernement socialiste qui place la population au-delà des intérêts économiques, conclut l’article.

1) L’insolente réussite du Vietnam face au Covid-19

https://www.lesechos.fr/monde/asie-...

Le Vietnam affiche un bilan impressionnant pour un pays de 93 millions d’habitants : 268 cas et zéro décès. Une stratégie gagnante qui repose sur une prise de conscience précoce de la menace et d’un isolement strict des personnes infectées.

Difficile de faire mieux. Avec zéro mort officiellement et 268 cas, dont 202 guéris, le Vietnam affiche un des meilleurs bilans au monde face au Covid-19, avec Taïwan (6 morts, 420 cas). Un bilan peut être un peu sous évalué, mais jugé globalement crédible par l’Université John Hopkins, une référence sur la question. Hanoï affirme aussi n’avoir pas enregistré de nouveau cas depuis six jours.

Identification et suivi des cas

La performance est d’autant plus remarquable que ce pays de 94 millions d’habitants, sur une surface équivalente à seulement la moitié de la France, partage avec la Chine, d’où est partie l’épidémie, une frontière terrestre de mille kilomètres et dispose d’un faible revenu par habitant.

Une faiblesse dont les pouvoirs publics vietnamiens ont essayé de faire une force en optant pour une stratégie « low cost ». Pas de coûteux tests de dépistage à grande échelle, mais l’identification rapide et l’isolement impérieux des personnes infectées, ainsi que le suivi de leurs contacts. Près de 75.000 Vietnamiens ont ainsi été soumis à « quatorzaine » dans des camps militaires et des hôtels d’Etat. Six communes et quartiers ont aussi été coupés du monde.

Une surveillance étroite Un suivi rendu possible par « le strict quadrillage de la société et la surveillance de la population pratiqué par la police et les cellules du parti », souligne Benoît de Tréglodé, de l’Institut de recherche stratégique de l’école militaire et spécialiste du Vietnam. Une « forte intrusion dans la sphère individuelle qui ne constitue pas un enjeu politique dans ce pays à régime autoritaire », ajoute le chercheur, précisant que ce traçage « s’accompagne d’une politique de dénonciation publique des individus fautifs et, le cas échéant, d’un emprisonnement immédiat ». Une application mobile, NCOVI, a été lancée le 10 mars, pour inciter chacun à signaler sa condition sanitaire et être suivi en cas de contact avec une personne infectée.

Une surveillance qui peut choquer, certes, un Occidental dont la désinvolture, en revanche, sidère les Vietnamiens . Alors qu’en Europe, les premières mesures prophylactiques sérieuses n’ont été prises que fin février, le ministère vietnamien de la Santé alertait les agences publiques de santé dès le 16 janvier. Instruit par l’épidémie de SARS de 2003, Hanoï a installé quelques jours plus tard un comité de gestion de crise réunissant scientifiques et ministères, réquisitionné personnels de soins retraités et étudiants en médecine, supervisé une montée en puissance de la production de masques et interdit la réouverture des écoles le 13 février après les vacances du Têt.

La frontière avec Pékin fermée

Surtout, Hanoï a suspendu le trafic aérien en provenance de Chine peu après l’enregistrement, le 23 janvier, du premier cas sur son territoire et a été, le 1er février, un des premiers pays, après la Russie, à fermer sa frontière terrestre avec la Chine, malgré les récriminations de Pékin et à rebours aussi des instructions de l’Organisation mondiale de la Santé. Et ce alors que « l’économie vietnamienne est très dépendante de la Chine, son premier partenaire commercial et son premier investisseur », souligne Benoît de Tréglodé. En outre, tout voyageur venant de l’étranger est soumis à une « quatorzaine ».

Des mesures jugées toutefois insuffisantes le 1er avril, quand le gouvernement a instauré un plan de confinement pour quinze jours : port du masque obligatoire en public, recommandation de ne pas sortir de chez soi - sauf motif essentiel - et interdiction de tout rassemblement. Le gouvernement a assoupli le plan vendredi dernier, tout en le prolongeant d’une semaine dans certaines régions jugées à risques. Un allègement prudent : si certains commerces rouvrent, ce n’est pas le cas des bars et restaurants et le port du masque demeure obligatoire. Hanoï se targue d’en avoir offert des centaines de milliers à la Russie et à son ancien ennemi devenu partenaire stratégique, les Etats-Unis …

Yves Bourdillon


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