Depuis trente ans, des militant-e-s ont su se battre et être présents sur le terrain pour faire entendre la voix de ceux que l’on élimine. Aujourd’hui, 20 % des paysans et paysannes ont accordé leur confiance au projet de la Confédération paysanne pour mieux reprendre leur avenir en main.
Ce projet a mis en avant l’inadéquation d’une agriculture productiviste avec les enjeux énergétiques et climatiques de la planète. Nous privilégions les démarches collectives et solidaires plutôt que la concurrence et la performance individuelle entre les agriculteurs. Grâce à la Confédération paysanne, la société a pris conscience de la place de l’agriculture dans les enjeux sociétaux, facilitant les passerelles entre le monde paysan et la société.
Nous devons prendre acte que les agriculteurs viennent de reconduire majoritairement la FNSEA/JA aux manettes de l’agriculture. Pourtant, ce syndicat rêve d’une agriculture à 150 000 agri-managers qui laissera fatalement sur le bord de la route 75% des votants d’aujourd’hui. Il faut nous interroger et décrypter les raisons de ce vote. De même, nous devons analyser le vote protestataire et corporatiste de la Coordination rurale.
Alors que 30 000 paysans disparaissent chaque année, la Confédération paysanne est indispensable dans ce nouveau paysage syndical et demeure une voie de recours pour les paysans qui s’interrogent sur leur devenir et le sens de leur métier.
Le Congrès de la Confédération paysanne, du 22 au 24 mai, sera l’occasion d’inventer de nouvelles façons de porter nos analyses et propositions, avec et vers les paysans, mais aussi avec et vers la société.
La force de la Confédération paysanne est d’avoir toujours su rebondir dans les moments difficiles et incertains. C’est un cap que nous devons franchir collectivement. Nous pouvons le faire et nous devons de le réussir.
Le Secrétariat national de la Confédération paysanne
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