Le partage des richesses produites par les Français : véritable enjeu de l’élection présidentielle 2017.

lundi 29 janvier 2018.
 

Avertissement : le texte ci-dessous peut être reproduit en tract : il tient sur un recto-verso A4.

Le partage des richesses produites par les Français : le véritable enjeu de l’élection présidentielle 2017.

Dette publique, précarité de l’emploi et chômage, dysfonctionnements des services publics, inégalités et pauvreté sont-ils les conséquences de mêmes causes ? La réponse est oui. Quelles sont-elles ? Existe-t-il des personnalités politiques qui veulent s’y attaquer ?

Tout d’abord, il existe un déséquilibre dans le partage des richesses produites par la population active (2200 milliards d’euros produits par 26,3 millions d’actifs dont environ 23,5 millions de salariés).

La première part de cette richesse revient aux salariés sous forme de salaires et de prestations sociales, la seconde part est constituée des profits réalisés par le patronat.

Pour retrouver le partage des années 1970, il faudrait augmenter la part des salaires de 8 % à 10%. Ce sont donc environ 160 à 200 milliards d’euros par an qui sont transférés de la masse salariale vers les profits.

Voici l’une des causes principales de la stagnation des salaires et donc de la demande des consommateurs conditionnant principalement l’activité des entreprises.

Par ailleurs, il existe aussi un déséquilibre dans le partage ou l’utilisation des profits entre la part versée en dividendes aux actionnaires et la part utilisée pour l’épargne des entreprises servant à l’investissement productif, créateur d’emplois.

En effet, la part versée en dividendes n’a cessé de croître depuis 30 ans et notamment ceux des entreprises du CAC 40. Désormais, 80 % des profits sont versés en dividendes qui sont ensuite, pour une bonne partie, investis dans des produits financiers spéculatifs et souvent toxiques, générateurs de crises.

Sont ainsi détruites des millions d’heures de travail humain. La législation voulue par les gouvernements successifs est faite de telle sorte qu’il est beaucoup plus rentable pour un capitaliste d’investir dans des produits financiers à fort taux capitalistique (bien qu’aléatoires) plutôt que dans la création d’entreprises permettant une activité économique productrice de richesses utiles et génératrice d’emplois.

Depuis plus de 30 ans aucun gouvernement de droite ni « socialiste » n’a remis en cause un tel système qui progressivement mène notre pays à la ruine. Ce sont eux, en connivence avec les puissances financières, qui sont responsables de ces deux déséquilibres. Tout est fait pour masquer ces véritables causes. Les grands médias, pour la plupart propriétés de gros groupes financiers, utilisent toutes les diversions possibles (problèmes sociétaux en tout genre, immigration, État trop dépensier, etc.) pour empêcher que les Français puissent ouvrir les yeux sur ces véritables causes et puissent en débattre.

Or aucune personnalité politique n’est prête à remettre en cause un tel système de double déséquilibre, y compris Marine Le Pen, qui n’a nullement l’intention d’augmenter le SMIC par exemple et dont le groupe au Parlement européen a voté avec la droite et le PS la directive européenne sur la protection du secret des affaires (!!!)

Mais une telle remise en cause nécessite une renégociation des traités européens dont les règles du jeu sont contrôlées par les puissances financières via un personnel politique qui sert ses intérêts. Même un candidat comme Benoît Hamon n’est pas disposé à remettre en cause ces déséquilibres et les traités européens.

Un seul candidat se propose de le faire : Jean-Luc Mélenchon. Cela lui permet d’expliquer en détail comment chaque mesure de son programme est parfaitement réalisable car contrairement aux autres candidats il ne déshabille pas Paul pour habiller Pierre Il va chercher l’argent là où il est, en expliquant comment, à une époque où les inégalités de revenus et de patrimoine ont atteint un record historique. La France est le premier distributeur de dividendes en Europe et se situe au troisième rang mondial. Elle est le pays comprenant le plus grand nombre de millionnaires en Europe.

Ses détracteurs considèrent son programme comme irréaliste à cause de la mondialisation des échanges. Or, son programme ôte les pleins pouvoirs aux détenteurs des gros capitaux et brise la libre circulation de leurs capitaux qui permet à leurs gestionnaires d’exercer un chantage permanent à la délocalisation. Par incitations fiscales, les profits réalisés seront majoritairement investis dans la production réelle par la création notamment de milliers d’entreprises pour satisfaire la demande. On peut ainsi baisser considérablement le chômage.

L’ingénieur devient la cheville ouvrière du système et le financier son subalterne : les rôles seront ainsi inversés : cela s’appelle la définanciarisation de l’économie.

Un protectionnisme solidaire social et écologique sera instauré, si nécessaire, pour les produits concurrençant d’une manière déloyale ceux fabriqués par les entreprises françaises.

On ne peut gouverner un pays aussi complexe que la France en improvisant un programme en trois mois et en changeant d’avis selon le sens du vent des sondages.

C’est la raison pour laquelle, depuis un an, avec la participation active du mouvement France Insoumise, J.L.Mélenchon a fait preuve d’honnêteté intellectuelle et de respect des électeurs en leur permettant d’avoir le temps d’étudier son programme "L’avenir en commun",disponible en librairie pour 3 € depuis début décembre 2016.

En outre, le chiffrage détaillé de toutes les mesures (expliqué et débattu lors d’une émission exceptionnelle) est disponible sur sa chaîne YouTube et le site Jlm 2017.fr

La majorité des Français en ont plus que marre d’un système politique et d’institutions sclérosées laissant libre cours à toutes les magouilles et combines d’appareils, à tous les reniements sans aucune sanction. Il y a effectivement de quoi "être dégoûté de la politique".

Mélenchon est le seul à proposer un nettoyage complet des écuries de la Ve République en convoquant une assemblée constituante composée de citoyens non élus pour refondre les institutions dans une 6ème république en rupture avec la monarchie républicaine actuelle .

Remarquons que les candidats soi-disant "anti système" Macron et Le Pen se gardent bien de proposer une telle mesure de salubrité publique.

Le seul candidat faisant preuve de cohérence politique et faisant confiance à l’intelligence des Français est Jean-Luc Mélenchon Ce n’est pas, quant à lui, un populiste désignant un bouc émissaire, cherchant à opposer des catégories sociales à d’autres, et qui instrumentalise la peur, Ou encore, qui cherche à vendre un nouveau "produit d’appel" promotionnel comme "le revenu universel" dont le coût dépasserait de plusieurs dizaines de milliards le budget de l’État.

Dans l’incapacité d’apporter des arguments contradictoires dignes de ce nom à l’encontre du programme de Mélenchon, ses rivaux politiques en sont réduits à utiliser la diversion et la calomnie pour le discréditer : sa soi-disant sympathie pour Poutine, son agressivité verbale, un soi-disant colbertisme de sa "planification écologique", etc. Un rideau de fumée pour empêcher tout débat sérieux.

Internet permet maintenant aux citoyens de pouvoir mieux s’informer sur les candidats.

Prenons un exemple celui de Macron candidat du Medef et de l’AFEP, super promotionné par les médias : taper dans votre moteur de recherche "Qui est vraiment Emmanuel Macron ? / Le naufrage du Bugaled Breizh" (les deux thèmes, sans rapport étaient au sommaire). C’est une émission de France Inter tout à fait instructive… fondée sur des faits.

Voici deux liens pour mieux connaître le programme de Mélenchon : http://melenchon.fr et https://avenirencommun.fr/


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