29 septembre 2017 Manifestation pour l’arrêt du chantier de construction de l’EPR de Flamanville.

jeudi 5 octobre 2017.
 

2) 1 500 manifestants contre l’EPR de Flamanville à Saint-Lô

Source : https://www.ouest-france.fr/normand...

Quelque 1 500 manifestants, équipés de casseroles percées et passoires, ont défilé dans le centre-ville de Saint-Lô, préfecture de la Manche, ce samedi 30 septembre 2017, pour protester contre l’EPR de Flamanville.

Le cortège, qui s’est mis en marche vers 14 h 30, place de la mairie, s’ébranle au rythme des slogans  : «  Areva, EDF, mensonges et débandade  »  ; «  Nucléaire, filière suicidaire  »  ; ou encore «  Société nucléaire, société policière  ». Ce dernier se fait entendre à l’approche de la préfecture, gardée par une cinquantaine de CRS. Un à un, les manifestants fixent, sur les hautes grilles, casseroles trouées et passoires bariolées.

«  On ne peut cautionner ça  »

«  C’est pour faire voir l’état dans lequel se trouve la cuve de l’EPR, explique un manifestant. Un jour, à cause des trous, ça fuira, ça explosera et on ne peut cautionner ça.  » Les deux responsables des collectifs antinucléaires Basse-Normandie et Bretagne, Didier Anger et Chantal Cuisnier, ont été reçus par le préfet, Jean-Marc Sabathé, à 16 h.

«  Il transmettra le contenu de notre lettre, exprimant notre grande indignation et colère, au président Emmanuel Macron et aux ministres concernés  », rapporte Didier Anger, membre du Crilan (Comité de réflexion, d’information et de lutte antinucléaire), après une entrevue «  cordiale  ».

«  Déni de démocratie  »

Après des manifestations à Cherbourg et devant le site du futur EPR (3 000 manifestants l’année dernière), qui doit officiellement démarrer fin 2018, «  nous avons choisi la lutte ici, à Saint-Lô, pour viser le responsable, l’État, qui ne respecte pas ses propres lois et réglementations. On est dans un déni de démocratie  ».

par Adeline BERTIN / Ouest-France

1) Europe Écologie Les Vers appelle à manifester pour l’arrêt du chantier de construction de l’EPR de Flamanville

Source : site de EELV. 29/09/

http://eelv.fr/europe-ecologie-les-...

Depuis 2015 et l’annonce par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), nous savons que la cuve et le couvercle du futur réacteur de l’EPR de Flamanville sont défectueux. Des tests sur la composition de leur acier ont montré des anomalies qualifiées, à l’époque, de « très sérieuses » par l’ASN.

Or, ces deux équipements sont cruciaux pour la garantie de sûreté du réacteur. EDF, maître d’œuvre du chantier, s’est donc notamment engagé à changer le couvercle d’ici à 2024 – pour une facture salée d’un montant d’au moins 100 millions d’euros. Or, cela ne suffira pas, puisque même le président de l’ASN, Pierre-Franck Chevet, a fait part de son inquiétude sur l’état de sûreté du parc nucléaire à plusieurs reprises ces derniers mois.

Qualifiée de vitrine du savoir-faire de l’industrie du nucléaire, EDF, avec ce chantier, a accumulé jour après jour, des déconvenues provoquant un retard considérable et un gouffre financier de plus de 12 milliards d’euros. AREVA hier, et EDF aujourd’hui, ont poursuivi la politique du fait accompli et ont montré qu’ils étaient prêts à prendre tous les risques pour terminer ce chantier quelles que soient les conséquences réelles sur la sûreté.

C’est pourquoi les écologistes appellent solennellement à l’arrêt de la construction de l’EPR et, de manière générale, à la sortie du nucléaire. Pour David Cormand : « Cette énergie du passé est dangereuse, faillible et coûteuse – EDF est déjà endettée à hauteur de 37 milliards d’euros et devra investir au moins 50 milliards d’euros pour remettre à niveau ses centrales nucléaires vieillissantes. L’entretenir est donc inacceptable lorsqu’il est prouvé que la transition vers les énergies renouvelables est une source d’emploi et la certitude d’une planète plus verte et sécurisée ». Le projet Cigéo à Bure, d’enfouissement des déchets, que Europe Écologie les Verts dénonce depuis plusieurs années, est un témoin pathétique et dramatique du coût sanitaire, économique et écologique du nucléaire.

« On ne peut pas jouer à la roulette russe avec la santé des Français.e.s au nom de l’intérêt industriel d’une poignée d’entreprises et d’un pseudo cocorico » rappelle Julien Bayou. Europe Écologie les Verts exhorte l’ASN à remplir correctement son rôle de gendarme du nucléaire plutôt que de s’en faire le vernis sécuritaire. Pour Sandra Regol : « Ce n’est pas aux citoyen.ne.s de payer le prix des erreurs stratégiques et techniques des industries françaises, par leur santé et par leurs impôts.”

Les écologistes demandent donc une nouvelle fois l’arrêt du chantier de construction de l’EPR qui est plus que jamais une impérieuse nécessité. Les élu-e-s et militant-e-s d’Europe Écologie Les Verts, mobilisés depuis longtemps contre le nucléaire, seront présents et appellent les citoyens à participer massivement à la manifestation du collectif CAN-Ouest, ce samedi 30 septembre à Saint-Lô à 14 heures 30.

Le Secrétaire national d’Europe Ecologie les Verts, David Cormand, qui s’était déjà opposé à ce qu’une autorisation d’exploitation de la centrale avec la cuve en l’état, soit délivrée, sera également présent à la manifestation.

Julien Bayou et Sandra Regol, porte-parole nationaux

Fin de la déclaration.

Rappelons que le 28 juin dernier Greenpeace avait déjà organisé une manifestation à ce sujet en interpellant Nicolas Hulot

"Greenpeace devant l’EPR de Flamanville pour interpeller Nicolas Hulot"

Source : Ouest-France le 28/06/2017

https://www.ouest-france.fr/normand...

"Vingt-quatre militants de Greenpeace ont manifesté ce mercredi devant le chantier de l’EPR de Flamanville pour demander à Nicolas Hulot de ne pas autoriser le démarrage du réacteur nucléaire où des anomalies ont été détectées.

«  EPR  : le grand bluff  », «  Stop EPR  », pouvait-on lire sur les banderoles brandies par les militants devant le chantier dont EDF est maître d’œuvre. «  On est là pour interpeller le ministre. Il ne doit pas donner l’autorisation de démarrer l’EPR. L’EPR est dangereux  », a déclaré Yannick Rousselet, le chargé des questions nucléaires de Greenpeace France.…"

Lire la suite en utilisant l’URL précédente.

Hervé Debonrivage


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