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Quelques-uns des articles passés mis en ligne :
Coup d’état fasciste au Honduras ce dimanche heure par heure (28 juin 2009)
Honduras : Washington préfère une dictature sanglante qu’une élection imprévisible
Tegucigalpa. La répression militaire qui a débuté à 23 heures vendredi après que le Parti National au Gouvernement ait appliqué le couvre-feu, a fait au moins 7 morts et 20 blessés.
Le Tribunal Electoral Suprême (TSE) a été la cause de la crise actuelle puisque mystérieusement, après que le système de décompte des bulletins soit tombé en panne, Hernández a rejoint et dépassé Salvador Nasralla, candidat de l’Alliance.
L’absence de transparence a fait sortir les Honduriens dans la rue pour défendre pacifiquement le respect de la volonté du peuple. La réponse du Gouvernement , qui refuse d’accepter sa défaite, a été de faire un nouveau coup d’Etat.
Par conséquent, la réponse des militaires a été de faire usage de leurs fusils d’assaut rouillés en tirant à balles réelles sur des civils qui, pou rune raison ou une autre, ne respectaient pas le couvre-feu.
Cela a provoqué la mort d’au moins 7 personnes et a fait 20 blessés dans des affrontements avec la Police et l’Armée. Sur plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, on voit la terreur que l’Etat du Honduras a déchaînée en donnant le feu vert à la brutalité du vert olive.
Nasralla a publié sur Facebook une vidéo sur laquelle il regrette ce qui s’est produit pendant les premières heures du couvre-feu. Le président élu du Honduras a dit : « Je condamne la répression que subit le peuple hondurien à cause du coup d’Etat qui a été fait il y a 3 heures par le président, candidat illégal à sa réélection et chef des forces armées Juan Hernández qui a perdu les élections au Honduras dimanche. »
Selon les défenseurs des droits de l’homme, après l’instauration du couvre-feu, plus de 40 personnes ont été arrêtées à Tegucigalpa. Certaines ont été remises au poste de police au « Core 7 » où des militaires sont venus et où des policiers ont refusé de leur donner des informations.
En plus, peu de temps après la début du couvre-feu, dans cette même ville, des agents de la Police Militaire ont commencé à déloger des voisins du Honduras Résidentiel en tuant une jeune de 19 ans.
Il s’agit de la jeune militante du Parti Liberté et Refondation Kimberly Duarte, qui était sortie pour dire à son frère qu’il y avait un couvre-feu et qui a été touchée par une balle.
Il faut souligner que cet événement a eu un impact international. En effet, le président de la Bolivie, Evo Morales, a déjà remis en question l’Organisation des Etats Américains (OEA) pour ne pas avoir agi comme elle l’a fait dans le conflit médiatique au Venezuela.
« Presque une semaine après les élections au Honduras, pourquoi les Etats-Unis et l’ OEA gardent-ils un silence complice à propos des élections au Honduras et de al mort de citoyens ? La démocratie est en danger dans un pays frère PLx Almagro_OEA2015 et compagnie non seulement ne se prononcent pas mais semblent regarder ailleurs, » a dit le Président sur Twitter.
La presse traditionnelle a gardé le silence. En effet, un journal national a eu le culot de publier que « le calme revient au Honduras après le vandalisme et la violence » sans mentionner la terreur militaire.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
Juan Barahona, du Front de Libération Nationale, a rapporté dans un contact avec teleSUR que "parmi les personnes refoulées nous avons trois morts, parmi eux un garçon de 11 ans".
Ce jeudi, la police militaire a agi comme force de répression d’un régime dictatorial.
Au moins trois personnes sont mortes, après que la répression a été déclenchée jeudi dans une partie du territoire hondurien, où la population est descendue dans les rues pour exiger que les résultats des élections générales du 26 novembre soient annoncés.
>> Salvador Nasralla, candidat d’opposition, demande d’examiner les 5 174 actes "en discorde"
Les journalistes présents dans le pays d’Amérique centrale signalent que les décès sont survenus dans les régions de Tegus, La Paz et Ceiba.
Au cours des dernières heures, les partisans de Salvador Nasralla, candidat de l’opposition Progressiste qui a dirigé le scrutin, sont descendus dans la rue pour protester contre la lenteur du Tribunal électoral suprême (TSE) à présenter les données.
Et face à la mobilisation populaire, les forces de sécurité publique ont choisi de réprimer les personnes qui réclament plus de transparence et surtout rejettent ce qu’elles considèrent comme une « fraude », à savoir l’hypothétique victoire du président Juan Orlando Hernández ; qui mène l’examen.
Nasralla (candidat Progressiste) appelle le peuple hondurien à défendre ses votes par des manifestations pacifiques par Pablo Jofre Leal "Je lance un appel à mes compatriotes, que je remercie d’être dans la rue pour défendre nos votes, afin qu’ils se manifestent pacifiquement", a-t-il insisté.
Le candidat à la présidence du Honduras, Salvador Nasralla, a appelé jeudi matin ses partisans à protester pacifiquement pour la défense des voix, dans l’attente de la déclaration de la plus haute instance électorale soupçonnée de "fraude".
"Je fais appel à mes compatriotes, que je remercie d’être dans la rue pour défendre nos votes, afin qu’ils se manifestent pacifiquement et ne se laissent pas provoquer par les militants de JOH", a déclaré Nasralla à travers ses médias officiels.
"JOH" est Juan Orlando Hernandez, l’actuel président du Honduras et candidat à la réélection, qui mène les élections avec 42,48 pour cent des voix contre les 41,71 pour cent de Nasralla, une différence minime avec près de 88 pour cent des tables comptées.
>> Nasralla réitère la fraude électorale : On veut nous voler la victoire
Cela se reflète dans le portail Internet du Tribunal électoral suprême (TSE), qui a été vivement critiqué à la fois par le candidat de l’opposition et par la population hondurienne, qui a protesté jeudi dans plusieurs régions du pays.
"Nous demandons à voir et à comparer avec les 5 174 actes qui ont été introduits dans le système sans être envoyés par scan depuis les bureaux de vote", a déclaré la star de télévision qui a vu son avantage initial disparaître.
L’élection présidentielle hondurienne contestée a pris un tournant mercredi lorsque le président actuel a surmonté son rival, ce qui pourrait plonger le pays dans une nouvelle crise politique, après que le TSE eut présenté ses premiers résultats lundi.
Depuis l’après-midi de mardi, le TSE a commencé à diffuser des mises à jour sporadiques du compte sur son site Web.
>> Les Honduriens dénoncent la fraude et défendent Nasralla
Nasralla a exigé que le TSE explique pourquoi le système "est tombé à trois heures de l’après-midi (15h00) mercredi et quelle longue période de temps ils ont profité pour mettre en avant leur maître, JOH."
Répression
L’aube de ce jeudi les citoyens honduriens ont été réprimés dans la périphérie des entrepôts de la TSE, où aussi le centre logistique a été évacué en raison de la tension qui a vécu dans la zone.
Salvador Nasralla candidat de l’Alliance d’Opposition Contre la Dictature, sera le président du Honduras de 2018 à 2022 selon les données enregistrées par le Tribunal Electoral Suprême et les partis politiques du Honduras.
Selon le Centre de Résultats Véritables (du Parti Liberté et Refondation LIBRE composé de l’Alliance d’Opposition Contre la Dictature et du Parti Innovation et Unité – Social démocrate PINU SD), sur 12 929 bulletins dépouillés, ce qui équivaut à 71,4% du total, les résultats sont :
Salvador Nasralla de l’Alliance d’Opposition Contre la Dictature 45.6% (1,065,654 voix), Luis Zelaya du Parti Libéral 13.9% (323,982 voix) et Juan Orlando Hernández du Parti National 40.6% (947,993 voix).
La différence entre Nasralla et Hernández est de 117 661 voix sur un total de 4 461 606 bulletins valides comptabilisés jusqu’à présent.
Ces données sont identiques à celles données jusqu’à présent par le Tribunal Electoral Suprême TSE qui donne à Nasralla un avantage de 5% sur Hernández sur 58% des bulletins dépouillés. Les autorités électorales honduriennes n’ont communiqué qu’une projection dans la matinée de lundi 27 novembre et éludent la déclaration officielle d’une tendance irréversible.
Cependant, le Parti Libéral, à travers son candidat Luis Zelaya, a félicité Salvador Nasralla et l’Alliance d’Opposition Contre la Dictature pour cette grande victoire. Pour sa part, le candidat du parti au pouvoir, le président de la République du Honduras, Juan Hernández, continue à soutenir qu’il est le vainqueur et qu’il attend que les données se renversent avec les 42% de bulletins qui n’ont pas encore été dépouillés.
Le Coordinateur Général de l’Alliance d’Opposition Contre la Dictature, l’ex-président José Manuel Zelaya Rosales, a convoqué une manifestation de masse dans la soirée de lundi 27 devant le Tribunal Electoral Suprême pour faire pression pour que la déclaration officielle soit faite et pour célébrer la victoire des secteurs populaires du Honduras contre le régime qui a succédé au coup d’Etat de 2009 contre le Gouvernement du Pouvoir Citoyen qu’il dirigeait.
« Nous invitons les amis de a communauté internationale à se joindre aux pressions pour que la déclaration finale du Tribunal Electoral Suprême (TSE) soit faite mais surtout à féliciter le camarade Salvador Nasralla pour cette victoire historique qui met fin au bi-partisme de plus de 1001 ans au Honduras.
Le peuple a gagné au Honduras. Le putschisme a été vaincu dans la démocratie. Dans une bonne heure.
Secrétariat International du Parti LIBRE »
Le député Ramiro Lobo, magistrat suppléant au Tribunal Electoral Suprême (TSE) du Honduras a annoncé lundi en exclusivité à Telesur que la tendance qui donne comme vainqueur Salvador Nasralla se maintient avec 5% d’écart.
La tendance est marquée et ne se renversera probablement pas selon Lobo qui a signalé que le processus de dépouillement se poursuit et qu’on pense à donner les résultats officiels.
« S’ils se modifient, ce sera dans des pourcentages non significatifs... dans 30 jours, nous aurons les résultats officiels et nous ferons la déclaration officielle pour chacun des candidats aux 3 niveaux, » a assuré le député.
Il a souligné que cette tendance est irréversible et que la victoire serait pour le candidat Nasralla de l’Alliance d’Opposition Contre la Dictature mais qu’on doit attendre le processus officiel pour faire l’annonce.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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