Comment Macron et Attal vont vous rendre encore plus pauvres

lundi 18 mars 2024.
 

Retraites, chômage, soins, droits sociaux… des acquis bien affaiblis depuis plusieurs années. Et des cibles bien marquées pendant les deux quinquennats Macron. Les pauvres sont de plus en plus nombreux, et de plus en plus pauvres. Les Français en général subissent et ressentent un déclassement.

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Après 3 réformes en 7 ans, Gabriel Attal a relancé la guerre au chômage, ou aux chômeurs, on ne sait plus. L’exécutif prévoit une nouvelle fois de réduire les droits au chômage. Rien ne semble décidé mais sont dans la ligne de mire, une nouvelle fois, la durée d’indemnisation, les avantages des plus de 55 ans ou encore accentuer la dégressivité des allocations. On vous parlait déjà il y a quelques semaines des révélations de Médiapart : l’exécutif étudierait plusieurs pistes, comme une baisse supplémentaire de 20 % de la durée d’indemnisation (passant de 18 mois à 14 mois, quand c’était 24 mois il y un an), ou encore la suppression des fins de droit.

Gabriel Attal présente plusieurs arguments, notamment, les PME qui auraient du mal à recruter. Ou encore les dernières prévisions de l’Unédic, excédentaire mais à la baisse. Le Premier Ministre maintient l’idée que le travail doit rapporter davantage que de ne pas travailler. Au lieu d’améliorer la situation des travailleurs, ce sont les sans emplois qui seront donc ciblés. “Emmanuel Macron veut mettre fin au modèle social”, explique Thomas Porcher. Lisa Lap et l’économiste détaille comment l’exécutif veut diviser pauvres et classes moyennes travailleuses.

Le salon de l’agriculture a ouvert ses portes il y a une semaine en pleine colère agricole. Le Président, comme à son habitude, a joué au jeu du terrain, manches retroussées et vocabulaire tranché, et a annoncé la mise en place d’un “prix plancher”, revendication principale du syndicat confédération paysanne, qui lutte contre l’agro-industrie. La direction de la FNSEA, elle, juge cette mesure impossible à mettre en œuvre. Une mesure loin d’être soviétique, détaille Thomas Porcher. Mais aussi impossible à mettre en oeuvre avec de tels accords de libre échange actuellement votés, explique l’économiste. Jeudi, deux traités de libre échange avec le Kenya et le Chili ont été votés au parlement européen, avec les voix du camp Macron. Une énième arme donnée aux multinationales, qui va affaiblir tout le reste, selon Thomas Porcher.


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