Pourquoi tous les groupes politiques , du centre à l’extrême droite, brandissent –ils la menace de la censure d’un gouvernement NFP ?

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Médaille d’or de l’hypocrisie politique pour l’arc réactionnaire français.

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Au-delà des bavardages et des gesticulations mises en scène par le théâtre médiatique, il faut s’interroger sur une attitude qui défie à la fois le bon sens et toute démarche démocratique : comment peut-on, a priori, sans aucun examen de propositions de loi, vouloir censurer le NFP et notamment au premier rang LFI ?

Le fonctionnement normal d’un parlement est d’examiner chaque proposition de loi et chaque député en fonction de son appréciation personnelle et de son orientation politique approuve, désapprouve ou dépose un amendement. Mais cela a un coût politique : chaque parlementaire doit alors prendre publiquement ses responsabilités et de ce fait, s’il vote contre une loi sociale ou contre les libertés, ce choix devient public et peut être connu de ses propres électeurs.

Nombreuses propositions du NFP sont approuvées par au moins 80 % des électeurs toutes tendances confondues. Ainsi, permettre le fonctionnement normal du parlement, comme le souhaite Lucie Castet a pour conséquence pour ces électeurs du centre, de droite et d’extrême droite de constater que leurs élus votent contre leurs intérêts en écartant des lois favorisant leur condition de vie et notamment la qualité des services publics.

C’est évidemment alors dangereux pour ses élus réactionnaires qui risquent de ne plus retrouver leur siège aux prochaines élections .

Tel est le fond de l’affaire et le reste n’est que du bla-bla.

Conséquence : cette attitude antidémocratique de la menace de motion de censure a priori reflète à la fois une lâcheté et une malhonnêteté politique. Voilà pour la forme, qui a tant d’importance dans notre société du spectacle. Et de l’émotion.

Sur le fond, on ne peut être surpris car ces formations politiques du centre, de droite et d’extrême droite sont des agents politiques de la classe dominante et de l’oligarchie qui dépasse même le cadre national. Ils ne veulent, en aucun cas, remettre en cause les privilèges exorbitants de cette classe qui finance pour une bonne part leur campagne électorale et qui met à leur disposition tous les micros et toutes les caméras des stations de radio, de télévision et toutes les colonnes de la presse écrite.

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Hervé debonrivage