Petites nouvelles du monde (climat, Vénézuéla, Argentine, Somalie, Belgique, USA)

lundi 15 janvier 2007.
 

1) Une planète de plus en plus chaude

L’Organisation Météorolique Mondiale enregistre les températures depuis 1861. Quelles sont depuis cette date les six années les plus chaudes ?

- 1998, 2002, 2003, 2004, 2005, 2006

L’OMM relève aussi le climat " inhabituellemnt doux" sur l’Amérique du Nord et l’Arctique, des chaleurs "extrêmes et accablantes" par exemple en Australie et au Brésil (+45°), des sécheresses suivies de précipiatations violentes dans l’Est de l’Afrique où "les sols désséchés sont incapables d’absorber de garndes quantités d’eau".

2) Hugo Chavez annonce de nouvelles renationalisations :

" Tout ce qui a été privatisé doit être renationalisé" ( particulièrement pour les médias et l’électricité)

" Nous devons récupérer la propriété sociale sur les moyens stratégiques de production"

" La Banque centrale du Vénézuéla ne doit plus être autonome"

Les évêques sont montés au créneau contre cette politique. Hugo Chavez les a accusé de "manipuler le Christ pour faire de la religion l’opium du peuple..."

3) Argentine

En peu de temps deux maçons argentins qui avaient comparu comme témoins dans des procès contre d’anciens tortionnaires de la dictature ( 1976 à 1983) ont été enlevés. Le gouvernement Kirchner met en cause les groupes paramilitaires et parapoliciers.

4) Somalie

Durant des dizaines d’années, ce pays particulièrement pauvre a été oublié des médias. Qu’est-ce qui peut expliquer le soudain intérêt actuel ? vous avez trouvé, on y a trouvé du pétrole.

5) Le Prince Laurent détournait le budget de la marine belge

Le fils cadet du roi Albert II fait partie des "vedettes" s’achetant sans cesse de nouvelles voitures de sport, faisant la course avec le TGV, amateur de montres luxueuses, passant sa vie à faire la fête...

Au fait, d’où venait cet argent ?

Comme les autres enfants de la famille royale belge, il ne s’est jamais abaissé à travailler. Il reçoit d’une part une dotation annuelle de 295000 euros, d’autre part une autre somme importante comme président d’institut. Ce n’était évidemment pas suffisant.

Son ancien "conseiller", le colonel Noël Vaessen vient de révéler à la justice qu’avec quelques comparses, il atvait détourné 2 200 000 euros de fonds publics appartenant à la marine belge. Cet argent aurait servi en particulier à la réfection et à l’ameublement de la "villa Clémentine" appartenant au prince Laurent.

Ce n’est pas parce que l’extrême droite belge utilise cette affaire que nous allons taire notre opposition totale à toute monarchie.

6) L’ultralibéralisme américain cherche à en finir avec la "discrimination positive"

Dans la foulée des grandes "luttes noires" et démocratiques des années 1960, quelques procédures de "discrimination positive" furent développées pour "compenser" les inégalités subies en matière scolaire et professionnelle par des "minorités".

Ainsi, une entreprise pratiquant une ségrégation sociale à l’embauche pouvait être obligée par un juge à recruter un pourcentage minimum de noirs, américano-indiens, latinos... Même processus pour l’entrée dans certaines universités.

Ce système de communautés est évidemment très éloigné de la "nation citoyenne" républicaine à la française. De plus, il a montré rapidement ses limites. Les immigrés originaires de l’Inde en profitaient mais pas d’autres minorités d’origine asiatique ; or les Hindoux se sont avérés particulièrement performants aux USA, par exemple sur le marché du travail. Autre exemple significatif de dérive : des scandales ont éclaté car il suffisait à une entreprise de s’associer aux représentants locaux d’une "communauté" moyennant pot de vin afin de contourner la loi par quelques emplois fictifs.

Les courants ultralibéraux ont dénoncé ces affaires et demandé d’en finir avec "l’affirmative action" (discrimination positive) : "La discrimination positive n’est rien d’autre qu’une atteinte aux règles du marché et de la libre concurrence... Les coûts engendrés par la politique de discrimination positive sont divers : hausse du budget "ressources humaines", mise en conformité avec les obligations d’emploi des minorités, contrôle par l’administration, perte de productivité du fait que les entreprises ne peuvent plus embaucher le meilleur candidat, marché du travail encore plus rigide et règlementé... Des chercheurs américains ont même prouvé que l’affirmative action coûtait 1,5 % du PIB annuel.

Les lois de discrimination positive disparaissant très vite, que se passe-t-il ? Le Monde du 10 janvier donne un exemple :

- en 1995, 21% des étudiants de première année à l’université de Californie appartenaient à une "minorité", seulement 2% à la rentrée 2006 (assez souvent des sportifs).


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