Gros succès de la manifestation nationale pour défendre l’Education nationale (articles Rue 89, Libération, L’Humanité, Le Monde)

jeudi 23 octobre 2008.
 

1) Forte mobilisation à la manif parisienne contre la politique éducative Article Rue 89

Les syndicats de l’Education réussissent leur démonstration de force. Des dizaines de milliers de personnes ont défilé dimanche à Paris contre la politique éducative du gouvernement. Une rencontre intersyndicale est prévue mercredi prochain pour décider des suites. Le SNUIpp (premier syndicat d’instituteurs) propose d’ores et déjà une grève nationale unitaire en novembre.

2) « L’éducation coûte trop cher ? Essayez l’ignorance ! » Article de Libération

La manifestation nationale pour la défense du service public d’éducation et contre les suppressions de postes a démarré ce dimanche après-midi place d’Italie à Paris, réunissant 80.000 personnes, selon les organisateurs.

Venus d’un peu partout en France, les manifestants, dont une majorité d’enseignants, doivent rallier la place de la Bastille, répondant à l’appel de 47 organisations qui redoutent que l’éducation ne soit plus une priorité.

Du cortège, surplombé par de nombreux et immenses ballons aux couleurs des syndicats, fusaient le slogan "Investir dans l’école c’est l’avenir" ou encore cette citation d’Abraham Lincoln : "Si vous trouvez que l’éducation coûte cher, essayez l’ignorance". Une affiche fustigeait le ministre de l’Education, Xavier "Darcos médaille d’or du mépris".

La mobilisation intervient avant l’examen à l’Assemblée nationale, le 4 novembre du budget de l’éducation qui prévoit 13.500 suppressions de postes en 2009, après 11.200 en 2008, et 8.500 en 2007.

Patrick Gontier, secrétaire général de la fédération Unsa, a qualifié le cortège de "première vraie manifestation de la rentrée sociale".

"On a posé la question de l’éducation comme une question d’avenir et les gens sont au rendez-vous", s’est réjoui M. Gontier selon lequel "la crise économique renforce le besoin de cohésion et donc le besoin de service public. Dans les moments de crise, s’il n’y a pas de solidarité nationale, ce sont les plus démunis qui trinquent".

Au-delà des slogans généraux entendus dans le cortège, de nombreux manifestants protestaient contre la suppression des Rased (maîtres spécialisés dans la lutte contre l’échec scolaire) en scandant "Agir pour la réussite de tous, c’est renforcer les Rased, pas les fermer".

Dimanche matin, la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a estimé que les raisons de la manifestation étaient "injustifiées et décalées". En réponse, le leader de la FSU, Gérard Aschieri, "aimerait que le gouvernement cesse de faire l’autruche" et voit que la mobilisation de dimanche "exprime beaucoup de mécontentement et beaucoup d’attente en termes de postes mais aussi d’orientation, de lutte contre l’échec et réussite de tous les jeunes".

Un sondage Ifop pour Dimanche Ouest-France "montre qu’on est largement compris", a insisté M. Aschieri en référence à une enquête selon laquelle 69% des personnes interrogées jugent "justifiée" la mobilisation des enseignants.


3) L’Education nationale se mobilise Article de L’Humanité

La manifestation nationale à Paris pour la défense du service public d’éducation et contre les suppressions de postes a rassemblé près de 100.000 personnes.

Venus d’un peu partout en France, les manifestants, dont une majorité d’enseignants, ont défilé entre place d’Italie et la place de la Bastille, répondant à l’appel de 47 organisations qui redoutent que l’éducation ne soit plus une priorité.

Sous des banderoles où l’on pouvait lire "Pour le respect de notre profession" ou "Le mépris, l’autoritarisme, les réformes Darcos, ça suffit !", les manifestants avaient choisi de se mobiliser le dimanche pour minimiser les nuisances.

Du cortège, surplombé par de nombreux et immenses ballons aux couleurs des syndicats, fusaient le slogan "Investir dans l’école c’est l’avenir" ou encore cette citation d’Abraham Lincoln : "Si vous trouvez que l’éducation coûte cher, essayez l’ignorance". Une affiche fustigeait le ministre de l’Education, Xavier "Darcos médaille d’or du mépris".

La mobilisation intervient avant l’examen à l’Assemblée nationale, le 4 novembre du budget de l’éducation qui prévoit 13.500 suppressions de postes en 2009, après 11.200 en 2008, et 8.500 en 2007.

Patrick Gontier, secrétaire général de la fédération Unsa, a qualifié le cortège de "première vraie manifestation de la rentrée sociale".

De nombreux manifestants protestaient contre la suppression des Rased (maîtres spécialisés dans la lutte contre l’échec scolaire) en scandant "Agir pour la réussite de tous, c’est renforcer les Rased, pas les fermer".

Dimanche matin, la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a estimé que les raisons de la manifestation étaient "injustifiées et décalées". En réponse, le leader de la FSU, Gérard Aschieri, "aimerait que le gouvernement cesse de faire l’autruche" et voit que la mobilisation de dimanche "exprime beaucoup de mécontentement et beaucoup d’attente en termes de postes mais aussi d’orientation, de lutte contre l’échec et réussite de tous les jeunes".

Un sondage Ifop pour Dimanche Ouest-France "montre qu’on est largement compris", a insisté M. Aschieri en référence à une enquête selon laquelle 69% des personnes interrogées jugent "justifiée" la mobilisation des enseignants.

Une nouvelle grève est annoncée dans la fonction publique et les écoles le 23 octobre, la troisième en trois semaines.


4) Plusieurs dizaines de milliers de personnes manifestent à Paris pour défendre l’enseignement LeMonde.fr avec AFP

La manifestation nationale pour la défense du service public d’éducation et contre les suppressions de postes a démarré, dimanche 19 octobre, peu après 13 heures de la place d’Italie à Paris. Selon les organisateurs, 80 000 personnes, s’étaient réunis. Ils n’étaient pas plus de 32 000 selon la préfecture de police. Venus d’un peu partout en France, les manifestants, dont une majorité d’enseignants, ont répondu à l’appel de 47 organisations qui redoutent que l’éducation ne soit plus une priorité pour le gouvernement.

La mobilisation intervient avant l’examen à l’Assemblée nationale, le 4 novembre, du budget de l’éducation qui prévoit 13.500 suppressions de postes en 2009, après 11.200 en 2008, et 8.500 en 2007. Venus d’un peu partout en France, les manifestants, dont une majorité d’enseignants, doivent rallier la place de la Bastille, répondant à l’appel de 47 organisations qui redoutent que l’éducation ne soit plus une priorité.

Du cortège, surplombé par de nombreux et immenses ballons aux couleurs des syndicats, fusaient le slogan "Investir dans l’école c’est l’avenir" ou encore cette citation d’Abraham Lincoln : "Si vous trouvez que l’éducation coûte cher, essayez l’ignorance". Une affiche fustigeait le ministre de l’Education, Xavier "Darcos médaille d’or du mépris". Cette mobilisation intervient avant l’examen à l’Assemblée nationale, le 4 novembre du budget de l’éducation qui prévoit 13 500 suppressions de postes en 2009, après 11 200 en 2008, et 8 500 en 2007.

"INJUSTIFIÉES ET DÉCALÉES"

Patrick Gontier, secrétaire général de la fédération Unsa, a qualifié le cortège de "première vraie manifestation de la rentrée sociale". "On a posé la question de l’éducation comme une question d’avenir et les gens sont au rendez-vous", s’est réjoui M. Gontier selon lequel "la crise économique renforce le besoin de cohésion et donc le besoin de service public. Dans les moments de crise, s’il n’y a pas de solidarité nationale, ce sont les plus démunis qui trinquent". Au-delà des slogans généraux entendus dans le cortège, de nombreux manifestants protestaient contre la suppression des Rased (maîtres spécialisés dans la lutte contre l’échec scolaire) en scandant "Agir pour la réussite de tous, c’est renforcer les Rased, pas les fermer".

Dimanche matin, la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, invité du "Grand rendez-vous" d’Europe 1 / Le Parisien-Aujourd’hui en France a estimé que les raisons de la manifestation étaient "injustifiées et décalées". "Nous avons fait en deux ans des changements profonds dans l’éducation. Nous allons poursuivre", a insisté la ministre, citant "le soutien scolaire pour les plus défavorisés", "l’assouplissement de la carte scolaire", "la revalorisation en cours des carrières des enseignants", la "refonte des programmes du primaire".


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