Petites nouvelles du dimanche : Sarkolarigueur pour le peuple, Sarko poches trouées pour lui et les riches

dimanche 28 décembre 2008.
 

1) Sarko et le déficit de l’Etat

Nicolas Sarkozy a réussi un remarquable tour de clown pendant sa campagne des présidentielles en affolant chaque citoyen sur le DEFICIT de l’Etat qui nous menace de faillite... que les générations à venir devront rembourser... De nombreux journaux, de nombreuses émissions télé ont relayé cette comédie.

Lorsque Nico 1er a été élu, ce déficit atteignait 52 milliards d’euros.

Le même Nico 1er justifie ses coupes sombres dans divers budgets, en particulier des services publics, par la nécessité de réduire ce déficit.

Or, après un an et demi de cette potion d’amaigrissement des budgets d’intérêt public, à combien se chiffre le fameux déficit de l’Etat : à 80 milliards d’euros.

Comment expliquer que moins donne plus ? Pour sauvegarder les intérêts des actionnaires et le fonctionnement du capitalisme, Nico 1er s’avère beaucoup moins regardant en matière de déficit. Quant aux "INTERETS QUI S’ALOURDISSENT", leur montant a explosé pour le plus grand profit des mêmes, qui accaparent la valeur ajoutée, paient le moins possible d’impôts et cotisations, font la belle vie, prêtent à l’Etat et empochent les intérêts.

2) L’autogestion pratiquée par Nicolas Sarkozy

Savez-vous qui Nicolas Sarkozy a choisi comme directeur général à la tête du Fonds stratégique d’investissement créé par l’Etat et abondé d’une multitude de milliards ? le patron de Citroën.

Sur cette lancée, nous pouvons lui proposer :

* la gestion de la sécurité sociale par les assurés sociaux

* la gestion des entreprises par leurs salariés...

3) Quelles dépenses de fonctionnement ont augmenté de 9,1% en 2008 ? Celles de l’Elysée

Le ministre du budget et des comptes publics, Eric Woerth a du s’étrangler en signant le décret du 12 décembre 2008 prévoyant une augmentation de 9,2 millions d’euros du budget initial de la présidence de la République pour 2008 (soit une hausse de 9,1%). A l’heure où justement on annonce un déficit record de 79,3 milliards d’euros en 2009 contre 57,6 milliards initialement prévus dans le projet de Loi de finances 2009, cela fait mauvais genre !

D’autant que, par définition, ce dépassement des dépenses élyséennes concerne des excès de fonctionnement et non d’investissement comme le claironnait le pouvoir dans ses différentes interventions sur la relance.

"Contrairement à l’an passé, l’Elysée n’a pas utilisé la procédure transparente de la loi de finances rectificative qui est actuellement en cours de discussion au Parlement", commente René Dosière. Le député de l’Aisne, qui s’est spécialisé sur ce dossier a ironisé sur le fait que cette "procédure discrète" n’est pas reprise dans l’édition papier du Journal officiel, "sans doute par respect du Grenelle de l’environnement et de la lutte contre la déforestation".

En fait, il semble bien que cette mesure était largement prévisible puisque les dépenses s’étaient effectivement envolées. Il fallait donc trouver à toute vitesse un mécanisme comptable pour la justifier. Qu’à cela ne tienne ! Cette augmentation est ainsi inscrite sous forme "d’autorisation d’engagement" et de "crédits de paiement"...

Source de ce point 3 : http://lafrancedetoutesnosforces.ha...

4) Un homme d’affaires français se suicide à New York

Victime de l’escroquerie de Bernard Madoff, et endetté auprès d’investisseurs européens, il n’aurait pas supporté la pression.

Le co-fondateur du gestionnaire de fonds Access International, qui avait levé des fonds en Europe pour les investir auprès de Bernard Madoff, soupçonné d’une escroquerie de 50 milliards de dollars, s’est suicidé mardi à New York, d’après La Tribune.

« Thierry de la Villehuchet, 65 ans, co-fondateur de Access International avec Patrick Littaye, société qui a levé des fonds en Europe pour les investir chez Bernard Madoff, n’a pas résisté à la pression qui a suivi l’éclatement du scandale. Il s’est donné la mort, ce matin, à New York, dans son bureau », selon l’un de ses proches.


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