La dégénérescence du fact checking en instrument de censure.

jeudi 4 mai 2023.
 

La dégénérescence du fact checking en instrument de censure.

** La prolifération des moyens d’information en tous genres, la perte de repères idéologiques bien identifiés et stables, l’usage de fake news pour gouverner, le perfectionnement des techniques de manipulation de masse, etc posent avec acuité le problème de la fiabilité de l’information. D’où le recours au fact checking.

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1 – l’anéantisation de la pensée :conspiracy watch

L’univers passionnel et vindicatif de conspiratcy Watch

Les journalistes, devenus de moins en moins crédibles pour une large part de la population, sont même perçus comme de véritables propagandistes aux ordres du système par la partie de la population la plus avertie, l’appareil médiatique se munit d’une nouvelle police de la pensée complémentaire de celle dont il dispose déjà : les fact cheker s censée faire la chasse aux fausses nouvelles et rétablir les faits, la Vérité. Bien entendu, pour ces nouveaux agents de l’action idéologique médiatique, la source principale essentielle des fausses nouvelles ce ne sont pas les médias dominants, ce sont les réseaux sociaux et un certain nombre d’influences heures particulièrement toxiques selon eux : les complotistes, les conspirationistes.

Ces nouveaux censeurs ont pour fonction essentielle de disqualifier le travail de recherche, investigations ou de réflexion de toute personnalité, quel que soit son niveau de compétence, remettant en cause le narratif dominant véhiculé par les grands médias au service du pouvoir politique et de groupes industriels financiers privés.

Le but de ces censeurs est de compléter l’invisibilisation d’ouvrage gênant pour la doxa par une politique de dénigrement décourageant le public de prendre connaissance de ses livres ou travaux dérangeants. La charte de déontologie des journalistes de Munich a perdu de son sens.

On retrouve ici une stratégie que nous avons dénoncé à l’encontre de La France Insoumise avec utilisation par les médias hostiles des « arguments barrage ».

Mais en l’occurrence, la censure est encore plus violente car elle ne tolère la mise en œuvre d’aucun argument : c’est le néant de la pensée argumentative.

Pour illustrer le haut niveau de médiocrité intellectuelle de certains de ces fact chackers, on a choisi conspiracy Watch site adulé par la bien-pensance médiatique.

Le livre du statisticien Pierre Chaillot :

Covid 19, ce que révèlent les chiffres officiels : mortalité, tests, vaccins, hôpitaux, la vérité émerge

Éditions de l’artilleur 22,00 € a provoqué un vif émoi au sein des dévots de la doxa.

En présentation du livre sur le site de l’éditeur :

Pierre Chaillot a eu de grosses difficultés pour trouver un éditeur mais grâce aux éditions de l’Artilleur il a pu le publier. Ce livre a été totalement invisibilisé par les médias dominants et … rage, ô désespoir,… pour les Maîtres Censeurs, le livre est arrivé en tête des ventes !

Des petits agents de conspiracy Watch sont alors rageurs et désespérés d’un tel succès. Ils mettent donc en ligne une vidéo pour démolir le livre et continuer ainsi la basse besogne de la police de la pensée.

Mais, pas de bol, Pierre Chaillot réplique par une vidéo démontant point par point leurs vidéos – commérages.

Je dois avouer avoir beaucoup ri en la visionnant !

Je vous communique donc le lien pour partager mon hilarité. :

https://www.youtube.com/watch?v=G0O...

Présentation du livre sur le site de l’éditeur :

https://www.editionsartilleur.fr/pr...

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2 – Un exemple de mercenariat dans le fact checking

Mais après cette séquence comique, le lecteur peut découvrir les arcanes du fact checking par une enquête s’apparentant plus à une intrigue policière. Voici un article de France soir du 28 novembre 2022.

Onde de choc au sein des réseaux du fact-checking : que se cache-t-il derrière la disparition subite de l’officine Fact & Furious ?

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URL de l’article :

https://www.francesoir.fr/societe/o...

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ENQUÊTE - Depuis plusieurs mois, FranceSoir enquête sur la “harcelosphère“ qui gravite autour de l’IHU Méditerranée dirigé par le Pr Raoult, mais aussi sur le rôle et le fonctionnement des organes de fact-checking qui ont décrété tout au long de la crise du Covid-19 quelle était la vraie de la fausse information. La présente investigation plonge dans les arcanes de la communauté des fact-checkers et s’intéresse plus spécifiquement au cas du site Fact & Furious, des pratiques douteuses de son fondateur, de son ascension aussi fulgurante que sa disparition, de son réseau opaque et tentaculaire.

La confiance de la population française dans ses médias d’information est au plus bas niveau : seuls 26% des Français déclarent avoir confiance dans les médias mainstream, selon un sondage MIS Group réalisé pour FranceSoir et BonSens.org en novembre 2020. L’onde de choc sur les réseaux sociaux suscitée par la nouvelle de la fermeture soudaine du site Internet de Fact & Furious ce 26 novembre 2022, en amont de la parution de cette enquête, risque de ne rien arranger. Présenté dans la presse comme un « média indépendant de fact-checking », ce site controversé et son directeur, le sulfureux Antoine Daoust, ancien militaire de 39 ans reconverti à l’occasion de la crise du Covid-19 en chasseur « de complotistes et d’anti-vax », sont au cœur de la tourmente depuis les premières révélations de Malika Daoust, son épouse, mardi 22 novembre sur la chaine YouTube d’Idriss Aberkane

Violences conjugales, coups et blessures aggravés sur mineur, menaces de morts, mercenariat, manipulation de l’information pour le compte de commanditaires, falsification de tests PCR, déboire judiciaire… loin de l’image médiatique de l’homme honnête, désintéressé et désireux de déjouer les contrevérités, c’est un tout autre portrait d’Antoine Daoust que brosse sa femme : « Un homme violent, menteur et manipulateur, même auprès de sa famille ». Un récit accablant dont cette mère de famille a initialement voulu faire part à l’Agence-France presse qui, d’après son témoignage, a couvert l’affaire de façon à protéger le fact-checker revendiqué.

Cette affaire révèle un scandale qui vient jeter un pavé dans la mare des réseaux étroits et coordonnés du fact-checking, ébranlant ainsi une crédibilité déjà bien entamée.

De l’information vraie au blanchiment de fausses informations

Les Décodeurs du Monde, Checknews de Libération, l’AFP Factuel, Fakes Off de 20 Minutes, Les Observateurs de France 24… ces dernières années, les rubriques de fact-checking ayant vocation à prétendument rétablir « la vérité » et lutter contre les fausses informations se sont multipliés. Dans un monde au sein duquel règne une profusion d’informations, parfois vraies, parfois fausses, une rubrique qui permet de faire le tri peut, sur le principe, s’avérer un outil d’orientation utile.

En revanche, puisque l’information émane de la presse publique et privée, dont l’indépendance est souvent l’objet de critiques – dépendance aux actionnaires, à l’État, à un parti pris idéologique : les raisons ne manquent pas – un média indépendant et autonome en charge de sa vérification semble, en dehors de la vérification par d’autres pairs, l’un des moyens les plus légitimes pour acquérir aux yeux du grand public une crédibilité en la matière.

Comme le rappelait Fabrice Fries, PDG de l’AFP, lors de la cinquième édition de Médias en Seine mardi 22 novembre, à laquelle FranceSoir était présent : « Le fact-checking est souvent confondu avec la vérification. Or, la vérification, c’est quelque chose de très différent. C’est quelque chose que tous les médias sont censés faire : vérifier avant de publier son propre contenu. Le fact-checking porte sur des contenus de tiers et qui sont déjà publiés. C’est très différent. »

C’est dans ce contexte qu’intervient Fact & Furious, un site Internet décrit dans la plupart des médias comme un « site indépendant de fact-checking », dont les publications ont été régulièrement reprises par divers organismes de presse aussi bien en France qu’à l’étranger. Un site de vérification des faits apparu soudainement dans le paysage médiatique dont l’ascension sera aussi rapide qu’étrange. Après avoir obtenu rapidement un certificat IPG délivré par le ministère de la Culture, lui octroyant un statut de site "d’information politique et générale", le site a décroché un prestigieux contrat de collaboration avec l’Agence France Presse dans le but de collaborer à la lutte contre la désinformation.

Au cœur de l’enquête sur Fact & Furious

Quel était le rôle de Fact & Furious ? Vérifier loyalement des informations publiées par des tiers ou bien « blanchir » de fausses informations ? Et qui est vraiment Antoine Daoust, le propriétaire du site ? Que se cache-t-il derrière l’ascension fulgurante de Fact & Furious ?

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Lire la suite sur le site de France-Soir en utilisant l’URL précédente.

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Et il existe une suite à cet article :

La face obscure du fact-checking français. Nouvelles révélations à propos d’Antoine Daoust (Fact&Furious) en lien avec la « harcelosphère », partie 4

https://www.francesoir.fr/societe/l...

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Les subventions des géants du numérique aux fact checkers pour neutraliser la « complo – sphère ». Vers un contrôle numérique de l’information mondiale.

mais heureusement, face à cette mascarade de la recherche de la vérité, Google et YouTube sont présents et actifs pour nous protéger desfake news ! Voici un article merveilleusement rassurant et protecteur :

Google et YouTube accordent un investissement de 13,2 millions de dollars aux organismes de fact-checking

Source : FranceSoir https://www.francesoir.fr/societe-e...

Le 29 novembre, le journal quotidien berlinois die Berliner Zeitung a rapporté que Google et YouTube ont accordé un investissement de 13,2 millions de dollars aux organismes de fact-checking. Cette somme servira à financer, dès le début de l’année 2023, le lancement d’un fonds mondial de vérification des faits qui permettre de soutenir un réseau de 135 organismes de fact-checking présents dans 65 pays.

Un investissement annoncé à l’occasion d’un sommet international Le sommet Fighting Misinformation Online a pris place, en visioconférence, ce mardi 29 novembre à Bruxelles. Ce rassemblement annuel - en partenariat avec Google, YouTube, la Fondation Calouste‑Gulbenkian et l’Institut universitaire européen - réunit des décideurs politiques européens, des ONG, des médias, des universitaires et des entreprises de technologie afin de partager leurs connaissances sur la lutte contre la désinformation.

Ce sommet a donc été l’occasion d’annoncer officiellement un investissement conjoint de Google et YouTube d’un montant de 13,2 millions de dollars en faveur du réseau International Fact-Checking Network (IFCN), hébergé à l’école de journalisme à but non-lucratif Poynter Institute.

Se décrivant comme « un champion des bonnes pratiques et des échanges d’informations factuelles », Poynter reçoit des financements de la part d’entreprises partenaires, de fondations philanthropiques, d’agences gouvernementales et de donateurs individuels privés. L’institut publie sur son site l’identité des contributeurs à l’origine de dons de plus de 50 000 dollars. Sur la liste concernant l’année 2022, on peut retrouver, entre autres, des entreprises comme Meta (le nouveau nom de Facebook), Microsoft ou encore le média américain The Washington Post. Depuis son lancement en 2015, l’IFCN a reçu des dons de diverses fondations, dont the Bill & Melinda Gates Foundation et the Open Society Foundations de George Soros.

En outre, l’investissement de 13,2 millions de dollars bénéficiera donc principalement aux 96 organisations qui ont adopté les principes de fact-checking de l’IFCN et qui sont jugés conformes par l’institut. S’agissant de la France, Laurent Bigot, journaliste et maître de conférences associé à l’École publique de journalisme de Tours (EPJT), s’est chargé d’évaluer quels organismes étaient en conformité avec les 31 principes édictés par le code de l’IFCN.

En application de ces critères, et selon les informations tirées du site Internet de Poynter, le statut de signataire de l’IFCN est accordé aux organisations légalement constituées à des fins de vérification des faits. Les organismes qui peuvent être admis au sein du réseau de l’IFCN publient régulièrement des comptes-rendus non-partisans sur l’exactitude factuelle de déclarations de personnalités publiques ou d’institutions de premier plan, et contrôlent la véracité d’allégations axées sur des questions d’intérêt public.

Au sein du réseau français, on retrouve donc les entités signataires suivantes : « AFP fact checking » ; « France 24 - Les Observateurs » ; « Les Vérificateurs LCI / TF1 » ; « franceinfo.fr » ; « 20 Minutes Fake off ». Le partenariat de l’IFCN avec les organismes suivants a expiré ou est en cours de renouvellement : « Le Monde - Les Décodeurs » ; « Les Surligneurs » ; « Libération - CheckNews ».

Investir dans de nouveaux outils numériques D’après un communiqué de l’entreprise Google publié dans le Blogue Google Canada le 29 novembre, les données de Google Trends démontreraient que « l’intérêt envers le sujet de la désinformation a atteint un sommet inégalé en octobre dernier », ce qui a encouragé l’entreprise à vouloir lutter plus activement contre la diffusion de contenus trompeurs.

Ainsi, en plus des outils déjà mis à disposition sur les deux plateformes tels que le panneau de vérification des faits sur YouTube ou la section vérification des faits dans Google Actualités, Google et YouTube souhaitent poursuivre « leurs efforts continus pour combattre la désinformation » et cet investissement sans précédent « constitue la plus grande subvention unique de Google et YouTube pour la vérification des faits ».

L’objectif de cette subvention conséquente est donc d’aider les organismes de fact-checking « à élargir leurs activités ou à lancer de nouvelles initiatives qui améliorent la qualité de l’information, priorisent les sources fiables et réduisent les conséquences néfastes de la désinformation partout sur la planète. Les organisations de vérification des faits peuvent utiliser le financement pour intégrer de nouvelles technologies, créer des traces numériques ou accroître leur empreinte numérique, optimiser les outils de vérification ». * Le lecteur enthousiaste pourra continuer la lecture de cet article sur le site de France soir.fr

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4 – Quels sont les Anges Gardiens de La Vérité en France ?

PANORAMA DES OFFRES DE FACT CHECKING

Par Isabelle Martin

Source : clemi.fr

https://www.clemi.fr/fr/evenements/...

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5 – Comment conserver Facebook dans l’Axe du Bien et de la Vérité ?

Oui, tout cela est magnifique, mais a-t-on pensé à nous protéger de l’, nous préserver de l’infox inondant Faceboo k ? Existe-t-il un dispositif dedésintox nous permettant d’accéder à la Vérité ?

L’article suivant répond à la question.

Washington derrière des organisations de « fact-checking » sur l’Ukraine 22 Sep 2022 ALAN MACLEOD

Source : Investig action https://www.investigaction.net/fr/w... *

La plupart des organisations auxquelles Facebook fait appel pour surveiller et réguler les informations sur l’Ukraine sont directement financées par le gouvernement états-unien, soit à travers l’ambassade US soit via la célèbre National Endowment for Democracy (NED). Simultanément à l’invasion russe de l’Ukraine, une guerre de l’information, âpre comme la bataille sur le terrain, a fait irruption. Et Meta (le nom officiel de Facebook) a annoncé son partenariat avec neuf organisations pour aider ses utilisateurs russes, ukrainiens et d’autres pays de l’Europe de l’Est à faire le tri entre fiction et réalité. Ces neuf organisations sont : Stopfake, Fact Check Georgia, Demagog, Myth Detector, Lead Stories, Patikrinta 15min, Re : Baltica et Delfi.

“Pour réduire la propagation de la désinformation et proposer des informations plus fiables aux utilisateurs, nous faisons appel à des fact-checkers tiers indépendants, partout dans le monde,” écrit le géant de la Silicon Valley, qui ajoute aussi “Les fact-checkers indépendants de Facebook sont tous certifiés par le Reseau International de Fact-Checking (IFCN). L’IFCN, une filiale de l’institut Poiynter, une organisation de recherche journalistique s’est chargée de mettre en relations les fact-checkers mondiaux entre eux. »

Quel est le problème avec ça ? Au moins cinq de ces organisations sont directement financées par le gouvernement états-unien, un belligérant majeur dans le conflit. L’institut Poynter est aussi financé par la NED. En outre, la plupart des autres organisations de fact-checking ont elles aussi des liens étroits avec l’OTAN, y compris des financements directs.

STOPFAKE Stopfake est peut-être la plus célèbre et notoire de ces neuf organisations. Établie en 2014, Stopfake est financée par le Conseil Atlantique de l’OTAN, par le British Foreign and Commonwealth Office [appelé désormais le British Foreign and Commonwealth & Development Office], l’ambassade anglaise en Ukraine ainsi que par le ministère des Affaires étrangères de Tchéquie. Elle a aussi reçu de l’argent des États-Unis via la NED, bien que ces donateurs restent discrets.

Une raison potentielle à cela a été évoquée dans un article de 2016, réimprimé par Stopfake elle-même. L’article indique : “Dans le cas de Stopfake.org, lorsque nos opposants veulent insulter le projet, ils citent immédiatement le National Endowment for Democracy comme étant l’un de nos donateurs, comme preuve de l’implication du gouvernement US et de la CIA.”

Suite à l’invasion russe, la NED a retiré d’Internet tous les documents publiques en rapport avec leurs projets en Ukraine. Néanmoins, des copies archivées incomplètes de ces documents confirment une relation financière entre ces groupes.

StopFake fut établie explicitement comme une organisation partisane. Comme le remarque un article reluisant de la part de l’International Journalists’ Network, la plupart des fact-checks de Stopfake concernent des histoires venant des médias russes. Et la motivation de sa création était “ l’occupation de la Crimée par la Russie et une campagne pour dépeindre l’Ukraine comme un état fasciste où l’antisémitisme, le racisme, l’homophobie et la xénophobie étaient florissants. »

Bien qu’il soit effectivement incorrect de qualifier l’Ukraine d’État fasciste, ce pays abrite clairement l’un des plus puissants mouvements d’extrême droite en Europe. Et malheureusement, Stopfake elle-même est loin d’être un témoin apolitique dans cette affaire. De nombreux médias occidentaux bien établis, tels que le New York Times, ont fait état des liens entre Stopfake et les suprémacistes blancs ou les groupes nazis (ukrainiens). Lorsque la journaliste locale Ekaterina Sergatskova a exposé ces liens, des menaces de mort l’ont contrainte à déménager.

* Lire la suite de cet article diabolique sur Investigaction. https://www.investigaction.net/fr/w...

* Mais ce qui est amusant, c’est que Facebook suite à une plainte de journaliste aux États-Unis a admis que le fact checking était une forme de censure liée à l’opinion des fact checkers. Voir article : https://www.lebigdata.fr/facebook-f...

6 – Lefact checking dans les pays de l’OTAN

l’article précédent fait apparaître un « petit problème » la France et, plus généralement, les pays occidentaux font parti de l’OTAN. Le fact checking n’est qu’une forme du contrôle global de l’information et des esprits. L’article suivant contextualise ainsi le fact checking dans un environnement plus vaste. Voici l’article qui vérifie cette exigence. * ropagande, opérations psychologiques et guerre cognitive : Les actions de l’OTAN pour le contrôle de l’opinion publique Source : réseau international.net

https://reseauinternational.net/pro... * * par Donde Vamos.

Depuis l’affaire du Covid, l’OMS puis l’OTAN ont publié plusieurs rapports autour de ce qu’ils appellent là-haut les « fake news » et l’OTAN se targue de mener des opérations de propagande contre la population civile européenne pour qu’elle adhère à son agenda. Un retour aux grandes années du stay-behind, mais cette fois de manière affichée.

L’OTAN est connue pour être une structure militaire, chargée de la protection des pays ayant signé le Traité de l’Atlantique nord. On a vu avec les réseaux stay-behind qu’elle s’est aussi mêlée de politique et de propagande, mais c’était encore discret. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas : l’OTAN dispose d’un « Centre d’excellence de la communication stratégique » (STRATCOM) qui forme les journalistes et leur fournit des outils pour exercer cette nouvelle et étrange forme de « journalisme » qu’est le « fact checking ».

On voyait bien dans les derniers exercices « pandémiques » que les préoccupations étaient de plus en plus focalisées sur le contrôle de l’information pour faire accepter les mesures liberticides variées et permettre la « vaccination » L’OMS a été leader dans cette stratégie de propagande et de censure des paroles critiques. Dès le 31 mars 2020 elle alertait sur les « fausses informations » en matière de covid et de traitements. Elle a mis en place dès avril 2020 une structure dédiée à l’étude de ce qu’ils appellent « l’infodémie », c’est-à-dire les informations qui ne correspondent pas à la doxa pandémique : l’initiative d’intervention de l’ONU pour la communication chargé de produire et disséminer les éléments de langage officiels sur le Covid.

Elle a aussi lancé dès avril 2020 l’Information Network for Epidemics (EPI-WIN) qui réunit des équipes techniques et des médias sociaux travaillant en étroite collaboration pour suivre et répondre à la désinformation, aux mythes et aux rumeurs et fournir des informations et des preuves sur mesure pour l’action. * Lire la suite sur le site réseau international.net en utilisant l’URL précédente.

** Annexe

Laurent Mucchielli démasque l’imposture des fact checkers . jeudi 19 août 2021.

Post vérité et fausses nouvelles. Marketing et mensonge (politiques et médiatiques) https://www.gauchemip.org/spip.php?... * Macronisme... guerre idéologique par la diffusion massive d’infox et par la manipulation des réseaux sociaux ht hors tps ://www.gauchemip.org/spip.php ?a... * Gouverner par les fake news de Jacques Baud (Ed. Max Milo). Présentation du livre sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=Y-A... * OTAN et médiamensonge. Mmanuel de contre-propagande de Michel collon

* Hervé Debonrivage


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