Plainte contre trois ministres responsables de l’état catastrophique de l’hôpital public.

samedi 3 mai 2025.
 

Vous êtes à l’article de la mort à l’hôpital…

L’émission Au cœur de l’Actu sur Le Média TV, intitulée "Harcèlement moral" et "homicides involontaires" : l’affaire qui embarrasse le gouvernement Bayrou », diffusée le 18 avril 2025, aborde une plainte déposée par 19 soignants, directeurs d’hôpitaux et familles de soignants contre trois ministres – Élisabeth Borne, Catherine Vautrin et Yannick Neuder – pour « harcèlement moral » et « homicides involontaires ».

URL d’accès : www.youtube.com/watch ?v=s9Kg...

Cette plainte, déposée devant La cour de justice de la République (CJR), dénonce les dysfonctionnements graves dans l’hôpital public, notamment une « épidémie de suicides » parmi les soignants, liée à des conditions de travail dégradées et à une gestion politique accusée de favoriser l’austérité post-Covid.

Intervenants de l’émission :

Fabrice Wuimo : Présentateur de l’émission Au cœur de l’Actu.

Christelle Mazza : Avocate qui porte la plainte collective devant la CJR. Elle représente les plaignants, dont la veuve du Pr Jean-Louis Mégnien, qui s’est suicidé en 2015 à l’Hôpital européen Georges Pompidou.

Christophe Prudhomme : Médecin urgentiste et conseiller régional, invité pour analyser la crise de l’hôpital public et les conséquences des politiques d’austérité.

Résumé de la situation :

La plainte vise à dénoncer une crise systémique dans les hôpitaux publics français, marquée par :

Suicides de soignants : L’absence de statistiques officielles est soulignée, mais l’association SPS (Soins aux Professionnels de Santé) estime qu’environ 550 soignants se suicident par an, soit trois tous les deux jours. Ces suicides sont attribués à un « harcèlement institutionnel » découlant de conditions de travail intenables (manque de personnel, pressions administratives, sous-financement).

Dysfonctionnements hospitaliers : Les plaignants pointent des manques de moyens (personnel, matériel, lits), des blocs opératoires mal entretenus, des opérations annulées et des patients entassés, entraînant des décès évitables, qualifiés d’« homicides involontaires ». Un audit externe au CH de Béziers, cité dans la plainte, a révélé des « risques psychosociaux fortement avérés » et une « omerta » institutionnelle.

Responsabilité politique : Les ministres sont accusés de ne pas avoir répondu aux alertes répétées sur la dégradation des conditions de travail. La plainte argue que l’application stricte des réglementations fermerait tous les hôpitaux, tant les moyens manquent pour un fonctionnement normal.

Contexte post-Covid : La pandémie a exacerbé la crise, avec une « instrumentalisation » des soignants, contraints de travailler dans des conditions dégradées sans abandonner leurs patients.

L’émission souligne l’inaction des autorités face aux alertes des soignants et des syndicats, ainsi que la minimisation des dysfonctionnements par les directions hospitalières et le ministère. Les plaignants cherchent à « briser l’omerta » pour obtenir justice et des réformes structurelles.

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Voir aussi notre article :

Le délabrement des urgences cause de nombreux décès : une preuve irréfutable du mépris meurtrier de la vie de nos concitoyens par le gouvernement et ses supports politiques. https://www.gauchemip.org/spip.php?...

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HD


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